Salvatore Cinque

Contact : salvator.cinque@gmail.com

Biographie : Salvator Cinque est né en 1949 à Villefranche de Panat (Aveyron) de parents originaires de la province des Pouilles, en Italie. Il y débute ses études primaires, puis fréquente l’école de Boisseron (Hérault) où sa famille s’est installée en 1959 pour les besoins de l’activité professionnelle de son père menuisier-charpentier. Il suit ses études secondaires au collège de Sommières puis au lycée public de Lunel, avant de s’orienter vers la faculté de médecine de Montpellier qu’il fréquente quatorze années durant.
Docteur en Médecine en 1978, puis Docteur en Psychiatrie en 1981, il a exercé pendant cinq ans les fonctions d’Interne des Hôpitaux psychiatriques de la région Languedoc-Roussillon. Son mémoire de psychiatrie, qui montrait les variations de la voix des schizophrènes, lui a donné l’accès à sa profession qu’il a exercé à Meaux, en Seine et Marne, pendant trente années, en y associant les apports de la psychanalyse. Attaché à l’indépendance de sa profession et à l’importance de la formation médicale continue, il s’est tout naturellement impliqué dans les associations de formation des médecins. Les hommages de sa clientèle, à la fin de son activité professionnelle en 2013, restent gravés à jamais au fond de son cœur.
Aujourd’hui retraité, il vit avec son épouse, Yveline, depuis 46 ans. Il a deux enfants, David et Clara.

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Bibliographie

Écrits maçonniques, essai, Louvain-la-Neuve (Belgique), EME éditions, 2012
Cours de symbolique générale, oRayol Canadel, éditions Hermésia, 2018
Essai d’interprétation de l’ordre symbolique humain, essai, éditions Hermésia, 2019
De la loge de Saint Jean, éditions LOL (L’orient de la Lumière. Paris), 2025
Études psychologiques, essai, à paraître

Cours de symbolique générale

éditions Hermésia, 2018

Cet ouvrage, paru en 2018 aux éditions Hermésia (intégrées aujourd’hui dans le groupe PiKtos), s’adresse à tous ceux qui se montrent intéressés par le symbolisme et donc, par les diverses formes de la présentation et de la représentation du monde.

Tous ceux qui, par formation, intérêt et qualification sont amenés à cultiver les savoirs philosophiques, psychologiques, psychiatriques, psychanalytiques, ésotériques ou même maçonniques, y trouveront de quoi satisfaire leur soif de vérité.

La teneur de ce livre concerne tout être humain. En effet, la thèse centrale, dont il est ici question, tend à démontrer que tout être humain, du fait de sa nature, sa structure et son évolution, exprime un ordre symbolique inconscient dans lequel il est plongé dès sa venue au monde.

Les éléments de cette thèse sont issus de la littérature, en particulier philosophique et psychanalytique, mais aussi et surtout d’une expérience singulière liées à la formation intellectuelle et à l’activité professionnelle de l’auteur. Le docteur Salvatore Cinque, grâce à l’analyse des fondements de la symbolique générale, qu’ils soient géométriques, élémentaux[1], topologiques ou numéraux, prétend qu’il existe un ordre symbolique humain, que cet ordre s’exprime dans la morphologie, la psychologie ou la sociologie de la manifestation et qu’une véritable dialectique est à l’œuvre entre le monde du non-manifesté (le Zéro) et le monde du manifesté (le Un).

[1] Élémentaux : se dit de ce qui participe de la nature des éléments, des forces naturelles.

EXTRAIT – Page 27 : Chapitre premier : les fondements géométriques.

« En matière d’évolution, il convient de distinguer ce qui relève de la succession des choses, ce que l’on appelle la diachronie, de ce qui relève de leur simultanéité ou synchronie. La première, qui concerne l’évolution de l’espèce (phylogenèse) est habituellement figurée par un axe horizontal ; la seconde, qui porte sur l’évolution de l’individu (ontogenèse), s’inscrit en règle sur un axe vertical. Le système orthogonal qui résulte du croisement de ces deux axes primordiaux, forme à première vue une croix grecque et résout une double dualité (droite-gauche, haut-bas) que René Guénon qualifie de Saint Palais intérieur[1]. La ligne verticale est à rapprocher de la position érigée de l’homme actif ; elle est le symbole même de l’activité. En outre, les hommes de science y recourent parfois pour représenter la flèche du temps, entre une origine indifférenciée, monocellulaire, puis pluricellulaire, et une fin supposée différenciée, spécifique d’un être totalement constitué et conscient. Il est également possible d’accorder à la ligne verticale la représentation simple du progrès séparant un chaos primitif, inférieur, et un nomos supérieur, c’est-à-dire un ordre, une loi enfin établie et reconnue. Partageant le trait caractéristique de tout symbole qui est d’amalgamer plusieurs significations, la ligne verticale est la figure la plus à même de signifier l’évolution de l’être humain en tant que forme idéale participant au cosmos. Mais, elle condense aussi les éléments de la science de l’Être (ontologie) en reliant un monde sous-jacent, chtonien, infernal où l’être est dépendant des forces de la matière, à un monde sus-jacent où l’être accède enfin à la liberté que l’on conçoit comme la capacité de faire un usage réfléchi, raisonné et raisonnable de ses propres forces. »

[1] Guénon R. Le symbolisme de la croix. Paris. Guy Trédaniel éditeur. 1996. 228 p.