Être en Poésie (7), de François Szabó

Résurgences 6, Monique Ariello Laugier

Quel est donc le rôle de la langue en poésie ? Si ce n’est l’évidence même qui subjugue ? La poésie est langue à la fois étrangère et familière, pure objectivité et réalité magique, Œuvre de tempérance et d’action, sens intrinsèque inaliénable, vérité de combat, de résistance qui s’ouvre et se déploie infiniment tel est le testament du poète dans l’intransigeance de sublimer vie et à propos de l’être.

Il n’y a donc nulle échappatoire, nul désir au-delà du sens si ce n’est cette ferveur qui accomplit, cette vibration ultime qui fait sens et pratique du réel.

Ainsi le sens est toujours associé à l’intégrité du poème, le dire va au-delà du concept, est illumination, rêve éveillé, futur absolu comme l’amour.

Nul doute qu’il faille retisser le tapis volant du poème dans cet accaparement constant à la figuration de l’œuvre.

Sommes-nous finalement enclins à nous diriger vers l’unique métaphore ?

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