Rencontre avec Christian Malaplate | salle Pétrarque à Montpellier | 9 mai 2024

Rencontre avec le poète Christian Malaplate
Salle Pétrarque, Montpellier

le 9 mai 2024, de 18 h à 21 h

autour de son livre Aucune aube ne peut garder le secret de la nuit

(éd. Les Poètes Français)

 

« C’est une sorte de voyage où l’auteur chemine entre la réalité et le rêve, dans une communion avec la vie mais surtout avec les mots et les images. Le temps et la mémoire sont les acteurs principaux de cette errance à la découverte du monde extérieur et surtout intérieur. » (René Le Bars)

 

 

Être en partance vers l’ailleurs pour mieux  glisser sur les jours, les heures
Et mieux sentir les forces cachées de la terre.
Les mots se souviendront du juste poids de l’âme dans le plus grand secret.
Les doigts joueront dans le soleil colporteur pour glaner les moissons futures

 

Scène ouverte aux poètes qui souhaitent dire ou chanter leurs textes
contact : christian.malaplate@wanadoo.fr / 0681076141

 

L’ultime cantic, de Gérard Zuchetto et Sandra Hurtado-Ròs

L’ultime cantic, Le dernier cantique, poésie, éditions Tròba Vox, février 2024
Ouvrage bilingue occitan / français, traductions de l’auteur.
Photographies de Sandra Hurtado-Ròs

Prendre un dernier bateau pour un dernier voyage. Odyssée intérieure, au cœur d’un monde qu’il faut abandonner, Le dernier cantique est un poème occitan, en vers, qui s’étire sur une centaine de pages. C’est le grand chant d’adieu au monde d’un poète qui connut les valeurs humanistes dans une société où l’amour et l’amitié étaient au centre des relations humaines.
Non sans humour et optimisme, l’auteur déroule au fil des mots qui s’entrelacent, tels les vents dans la voile de son bateau en partance, ses espoirs et ses doutes mêlés à la critique qu’il fait des artifices de la société d’aujourd’hui. Réflexion introspective appuyée au fil des pages par un langage photographique des plus subtils.

 

Avis critiques

« Dans ses œuvres poétiques, Gérard Zuchetto explore les chemins de la vie et scrute à l’intérieur des chemins de l’âme humaine. Les deux chemins s’y bousculent, s’y cognent, s’y séparent, s’y joignent et s’y entrelacent, suivant l’aller des mots qui ont leur propre sagesse, reflétant l’anti-hasard dont René Nelli chantait l’évidence discrète. L’auteur marche dans les pas de Raimbaut d’Orange se jouant même des mots qui se jouent de nous, avec clarté dans ce qui est le plus obscur et mystère dans ce qui est le plus clair, suivant un trobar franc et limpide. Poèmes de maturité et de jeunesse tenace s’y enchaînent harmonieusement, pour le plus grand plaisir du lecteur. »
Franc BARDOU (Lo Gai Saber 2022)

« Sandra est une musicienne et femme remarquable qui vit dans le Narbonnais et chante dans le monde entier. Née en 1977, elle commença à chanter en public à 15 ans. En elle, il n’y a rien de surestimé, aucune posture ni imposture. Son art est le fruit d’une immense passion et d’un travail de chaque jour. Si son talent est grand, la personne est, elle, l’authenticité même. Loin du show-biz mais, peu importe, au cœur de la vérité de la création. »
Eric FRAJ  (Lo Gai Saber 2023)

En suspens d’un entrelacs de minuits, de Pierre Ech-Ardour

En suspens d’un entrelacs de minuits, recueil de poésie, éditions Tròba Vox, mars 2024
Illustrations : dessin, collage et rehauts de crayon de Robert Lobet
Traduction en occitan par Joan Frédéric Brun (président du PEN Club Occitan)

 

 

Où se poursuit le chemin en la profondeur de l’âme, témoigne par-delà les frontières du temps, suspendu à l’espoir l’appel de la vie avant le premier mot d’amour. Ce recueil échappe à la seule « imagerie » cosmologique de la langue, de l’écriture. Les poèmes sont autant de pierres sur lesquelles s’inscrit l’âpreté de l’ombre quand porte l’obscurité, mais aussi l’instant du livre ouvert que surprend le pressentiment d’éternité.

 

 

 

 

EXTRAIT

Du limon éclot l’arbre de l’incréé néant
Lourde est l’absence en
les treize voies de miséricorde
Clouée s’empêtre
l’enténébrée transparence

Aux noirs yeux amandés
ambiguë l’ombre
aux pieds en la poussière du vide
enracinés ancre les corolles d’exil
en l’humus du gouffre

Fleurit de la bouche la parole
de la terre ceinte à l’éther
Contournant le nuage de la contre-nuit
dans les déchirures de l’obscurité
j’ai vu le bruit

 

Dau lim s’espelís l’arbre de l’increat neient
Grèva es l’abséncia en
las trètze vias de misericòrdia
Clavelada s’embailenca
la transparéncia entenebrida

Als uòlhs negras ametlas
l’ombra ni tus ni vos
dels pès en la polsa dau void
ancora en sas raiç las coròlas exilhencas
dintre lo terranhàs dau degolòu

Enflorís de la boca la paraula
de la tèrra cencha amb l’etèr
Contornant la nívol de la contra-nuòch
dins las estrafiduras de l’escuresina
ai vist lo bruch

Printemps des Poètes pour Pierre Ech-Ardour, autour de Vespérales élégies | du 14 au 22 mars 2024

  • 14 mars à 19 h : Salle Pétrarque à Montpellier, présentation de « Vespérales élégies » à l’invitation de la Société des Poètes français d’Occcitanie.
  • 14 mars à 20 h : Théâtre Carré Rondelet à Montpellier, les Editions Levant présentent leurs deux dernières publications. Lecture de Pascale Goëta de poèmes issus de « Vespérales élégies » avec intermèdes musicaux à la guitare interprétés par Mourad Mancer.
  • 15 mars à 17 h : Lectures de Pascale Goëta (« Vespérales élégies » ), accompagnée de Mourad Mancer à la guitare aux thermes avec intermèdes musicaux, puis à17h30 à la fontaine du Parc Sévigné et à 18 heures à la Librairie Nomade de Balaruc-les-Bains, organisatrice de l’évènement.
  • 16 mars de 17 h 30 à 20 h : Printemps des Poètes, à l’initiative de la « rue de Tunis » à Sète, lecture à trois voix avec mes amis poètes, Eric Sarner et Jean-Yves Tayac.
  • 18 mars à 17 h : Printemps des Poètes, Cercle Occitan Sétois : Dédicaces et lecture à deux voix avec Florian Vernet, traducteur de « Il fut soir il fut matin », à la Baleine rouge, 5 quai Adolphe Merle à Sète.
  • 20 mars à 10 h : Printemps des Poètes, Cercle Occitan Sétois : Dédicaces et lecture à deux voix avec Joan-Frederic Brun, traducteur de « Lagune » et de « En suspens d’un entrelacs de minuits » à la Baleine rouge, 5 quai Adolphe Merle à Sète.
  • 22 mars : Printemps des Poètes avec Año Ranza à Céret (66400).

 

Lettre à mon ami Shan, de François Szabo

Lettre à mon ami Shan, poésie épistolaire, collection Plume d’ivoire n°43, Cap de l’Étang éditions, février 2024

 

 

Lettre à mon ami Shan est une œuvre épistolaire poétique qui retrace l’amitié de deux poètes, François Szabó et Shanshan Sun, au croisement des chemins, au carrefour entre la Chine et le Languedoc.
C’est aussi la certitude et l’évidence de ce qui fonde l’amitié, le partage des civilisations et de la poésie. De ce qui est irréductible et permanent, chaque jour réitéré.
C’est une condensation poétique des plus grandes significations humaines et civilisationnelles, c’est un texte de référence célébrant de manière érudite et esthétique ce parcours affectif des origines.
C’est également la fidèle évocation de Carole si longtemps occultée et maintenant désormais affirmée

 

Vespérales élégies, de Pierre Ech Ardour

Vespérales élégies, recueil de poésie, Éditions Levant, janvier 2024
Illustrations : « Outremer et blanc – reliefs 1. 2 et 3 » de Chantal Giraud Cauchy.

 

Ce recueil poétique est le premier d’une trilogie sujette au soutien triennal pour ce projet de Sète Agglopôle Méditerranée envers les Éditions Levant. Il est illustré de trois œuvres spécialement composées pour le livre par Chantal Giraud Cauchy (Pigments outremer et blanc – 2021).

Le recueil trace les pérégrinations poétiques et cosmologiques de l’auteur entre Sète et Céret.
La voix des poèmes porte une entière adresse à la Vie, à la Liberté, à la Femme et à l’Amour.

 

 

 

FRAGMENTS

Au sel de vie profonde
S’incruste en délivrance
L’orphelin silence
 

À l’abri de tes billets
mûrit indélébile ton cœur,
danse à l’ombre de phonèmes
la sveltesse de ta fraîcheur
Sur mes pas m’incombe à
poursuivre inféconde l’attente,
désillusionne mes espoirs
noire brisante la lumière
Seul l’élixir de ta pierre
sous la nue séraphique
fleure la pluie d’amour
Sur ta robe de printemps
irradie en parhélie gracieux
le galbe de tes jardins,
m’enserre ta voix-frisson
exsangue de poèmes-mânes
Fuguent en ta chevelure
nomades gravées au lunaire halo
les lettres du chant lointain
Profère bleue ta bouche
par la faille du temps
gracile le fil de nos pas intriqués
à l’errance des mots-poussière

 

Ennoblit ton écriture
Égrener les nocturnes épis
Sur la chevelure du ciel
 

Aux lèvres de tes mots,
par la grâce d’éloquence,
édifie chaque syllabe
l’envol de ton souffle
Chaque nuit de justesse
laboure de volés silences,
s’éclipse du vain désert,
déchire l’ombre du vent
Sur la vespérale friche
coudoie l’écho les pierres,
choient d’obscures nues
Mais en l’antre de ta rosée,
greffe à mon tronc le feu
ton arbre de pensée,
m’emmure de fraîcheur
la crête de ta montagne,
me délivre des ailleurs
la volupté de ta maison
À l’abri du tréfonds de nuit
ruissellent d’étoiles tes yeux

 

 

Farfulaisons – Conjugaisons poétiques et farfelues de Stéphane Amiot

Farfulaisons – Conjugaisons poétiques et farfelues, recueil de poésie, éditions Unicité, nov 2023
préface de Rose-Andrée de Laburthe – illustrations de Jorgelina (Prado) Militon

 

Découvrir et apprendre les conjugaisons en s’amusant !

Introduction drôle et instructive à la grammaire du verbe, Farfulaisons (néologisme pour conjugaisons farfelues) met en scène le verbe à travers ses multiples facettes (verbes et modes difficiles, groupes, constructions) dans quarante poèmes octosyllabiques.

 

EXTRAIT

Conjuguer c’est unir
D’un lien conjugal
L’élève et le verbe
Dans le plaisir des mots
Tout est conjugable
Mais il faut adjoindre
Un bon maître
Pas de joug des jeux
Pour subjuguer
Les juntes indigentes
Dans la conjonction
Des coordinations
Que le subjonctif
Devienne subjectif
Pour que les amours
Soient ainsi conjuguées

 

YU Xuanji – Dans le souffle du sabre, un ouvrage de Anne-Marie Jeanjean

YU Xuanji – Dans le souffle du sabre, poésie- biographie, Coll. Levée d’ancre, éditions L’Harmattan, mai 2023
calligraphies de Shanshan SUN – co-auteur Shanshan SUN

 

L’œuvre de cette poète célèbre du 9ème siècle (Dyn. Tang) au destin tragique est pour la première fois intégralement rassemblée et publiée. « Condamnée après un procès sous influence sa voix traverses les siècles et parvient comme un gage de vérité blessée. » Michel Cassir

Cadre, personnages historiques et poèmes font entrevoir un peu de cette société tout à fait passionnante.

 

 

 

 

 

EXTRAIT

Attendre un ami empêché par la pluie

Canard ou poisson¹ le courrier secret est vide,
Et  détestable le millet², rendez-vous raté

Donc fermer la porte et encager la lune,
Doubles rideaux déjà tirés, attachés par les liens de soie.

Sur la bordure de pierres approcher le bruit de la source,
Au loin, la vague du fleuve monte sur la rive.

Mélancolie à la pensée du village en automne et à l’invité,
De ce tourment, en faire un poème de cinq caractères.

          Jianling (860)

1 Autrefois dans le ventre de ces animaux très prisés offerts à leurs destinataires, transitait souvent
un message secret.
2 Milet : repas de réception

Le dernier cerceau ardent, de Luminitza C. Tigirlas

Le dernier cerceau ardent, poésie, éditions du Cygne, Paris, septembre 2023
dessin de couverture de Doïna Vieru

 

Ce neuvième livre de Luminitza C. Tigirlas est composé de 4 suites de poèmes en vers et en prose. Leur souffle est rythmé par les réverbérations d’une langue intime déchiquetée entre deux alphabets, entre deux rives : « Avant que la glace ne dentelle la voix de Pyreta-rivière, l’Aiguilleur-du-Ciel-sonneur, qui n’est pas toi, l’ensemence de poèmes émiettés en feux-follets. Leur respiration fait fondre la frontière. »
La poète traverse une mémoire vibratile, sa voix hèle un brin de matricaire dans les fanges temporelles — approchez mains nues, ne tirez pas !

 

 

EXTRAIT

À l’aiguillage d’une ligne de feu
— ligne d’alphabet —
ma main rate le tournant
vers l’armoise
L’horizon des mots se courbe,
son pourtour ardent
est mon cerceau de survivance
Le fauve humain se hérisse devant
la honte rouge ploie mon dos :
j’atteins le saut —
en mille éclats il m’engage
L’ouvrage de mes jours s’exfolie
il répond par une dernière ligne
— langue à trous —
Par-delà, Dieu reprend l’aiguillage :
il est aussi transfuge dans la béance

 

Accordez-moi cette danse, de François Szabó

Accordez-moi cette danse, poésie, Cap de l’Étang Éditions, septembre 2023
Couverture de Patrice Palacio et photographies couleur

Le recueil de poésie Accordez-moi cette danse de François Szabó délivre, encore une fois, comme si cela serait nécessaire de le préciser, après plus de cinquante cinq titres différents publiés, le message plein et soutenu de création poétique. Cette danse des mots, cette suite chorégraphiée, cette ferveur intacte démontre bien quel chemin parcouru à travers une œuvre généreuse et attentive aux respirations tendres et pleines d’attachants sentiments. Et une évidence, le phrasé a changé, accompagnant une suite moins longue avec plus de cellules rythmiques.

 

Préface

La rencontre avec l’œuvre de Patrice Palacio, son travail sur les blancs d’abord, son Alice aussi bien sûr, et plus récemment ses séries Danse, à la mine, à l’encre mais surtout à ce qui fait sa spécificité : à la corde. C’est un processus de création proche de la danse et la beauté du geste. Comment ne pas être séduit par cette beauté du geste justement, par l’absolu d’un jet proche de celui en littérature d’un coup de dé.

Je venais d’avoir la joie de voir paraître le recueil Poésie Chirale, chez Cap de l’Étang éditions, qui laissait une place belle à l’iconographie autour de la danse et de la Carole en particulier. Dans cet esprit d’aventure et de ferveur, je m’enquiers auprès de Patrice Palacio pour ce projet de livre autour duquel sa série Danse serait le sujet. Tout à fait persuadé, comme Carole, que la Danse est le plus démocratique des arts. Ainsi dans notre ville, comment ne pas songer à Montpellier Danse et ne pas agir en ce sens ?

Accordez-moi cette Danse est le premier pas d’une nouvelle aventure humaine.

Photographie ©

Liberté j’écris ton nom ! Paul Éluard | une conférence poétique de Christian Malaplate | Montpellier, 16 septembre 2023

Liberté j’écris ton nom !
Paul ÉLUARD

une conférence poétique de Christian Malaplate

samedi 16 septembre 2023 de 14h30 à 17h30

au GAZETTE CAFÉ Petit Théâtre – 6 rue Levat – Montpellier

La poésie de Paul ÉLUARD est une poésie de conquête et non d’évasion, poésie active, agissante, jaillie d’une expérience personnelle et d’une participation incessante au monde. Avec ÉLUARD la poésie est devenue plus belle que nul n’aurait su la rêver. Ainsi infiniment sensible et traversée de malheur, la poésie d’ÉLUARD demeure un chant pur du bonheur ; immédiate, spontanée, intime comme la respiration même du poète, elle parle pourtant le langage le plus fraternel, le plus universel, simple, faite des mots de tous les jours elle contient toutes les merveilles les plus rares, et les plus familières ; elle est bien cette flamme qui embrase dans son unité, belle généreuse, ardente, humaine, les éléments, les choses, les rêves et les êtres.

entrée libre

une rencontre organisée par la délégation occitane de la Société des Poètes Français
Scène ouverte aux poètes qui souhaitent dire ou chanter leurs textes
CONTACT : 0681076141 /  christian.malaplate@wanadoo.fr