un article de Louella Boulland, 01/07/2025, sur ActuaLitté
Le Centre national du livre (CNL) annonce, ce mardi 1er juillet, une revalorisation du tarif minimum de rémunération des traducteurs littéraires. Une mesure visant à mieux reconnaître le travail des traducteurs et à renforcer les conditions d’éligibilité aux aides publiques.
Sur le fond ça va dans le bon sens – mais étant donné que depuis le Covid, les seules propositions que j’ai reçues de maisons d’édition étaient de la post-édition (correction-relecture de « traductions » automatiques générées par une soi-disant « intelligence » artificielle) payées au lance-pierres, qu’est-ce que ça va changer? Un nano-iota à la marge d’un métier en totale déshérence.
Alors à quand la grève des traducteurs en mode FNSEA, avec feux et barrages sur les autoroutes, les ronds-points, et tombereaux de purin devant les représentations de l’État? Bon, je blague évidemment, pas du tout pour ces pollutions diverses, mais c’est tellement frustrant ce manque total de moyens de coercition…