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Inédits

Je suis peintre - de Raymond Alcovère

Je suis peintre mais personne ne me connaît ou presque. Le monde m’est toujours apparu si immense, profond et sombre que j’ai préféré rester dans l’ombre. On dirait plutôt que c’est l’ombre qui m’a choisi. Toujours mes actions, mon caractère m’ont poussé hors de cette fausse lumière. Tout ce que je suis, vois, comprends, éprouve, est dans ma peinture et cela a suffi à mon bonheur. Oui j’ai été heureux. Ce que j’ai vu de ce monde ne m’a guère donné l’image du bonheur, aussi j’ai cherché à le poursuivre seul. Une femme et un fils m’ont apporté de grandes joies et finalement mon fils aura été la plus grande, même s’il ne me ressemble pas, s’il est différent, tant mieux après tout. Cézanne : AutoportraitLa quête que j’ai poursuivie est celle du mystère de la lumière. La lumière est dans les choses, elle est le cœur de la vie et ne s’éteindra jamais. Oui l’éternité est la permanence de la lumière. Le reste n’est que littérature. J’aime la littérature parce qu’elle raconte le monde, elle dit sa folie, sa démesure. Comme un cercle ce que je cherche c’est le centre, le point nodal. Je crois l’avoir trouvé : il est dans l’éternité que certains appellent « Dieu ». La lumière et donc la peinture en est la traduction, celle que j’ai tentée en tout cas.
Paul Cézanne

Cézanne, Autoportrait, 1880-1881



L'envol des colombes - d'Antoine Blanchemain

« L’envol des colombes est interdit à quiconque porte une tiare, il est temps de le dire et je ne supporterai pas que l’on m’interrompe, encore moins qu’on me pose question. Le temps est venu, oui, le temps est venu de se taire et d’entendre ce que disent les plumes blanches qu’on a vu descendre une à une tandis que vous aviez tête baissée. Marquez-en l’emplacement et ne bougez, soyez attentifs et que le soir finissant recueille votre soupir. Qu’on en finisse avec tiares, couronnes et diamants, tous usurpés et que cessent l’attente et l’imprécation. Lourde charge que je n’ai cessé de porter, de plus en plus lourde à mesure que s’allonge le chemin, sans espoir de renoncement. Fardeau nécessaire et sans raison, faut-il le dire aussi ? En peu de mots, par exemple ceux-ci : À quoi tient la vie, sinon à rien ?  Et que chacun veille, en attendant. »
Celui qui avait parlé se tut et chacun des hommes assemblés s’effraya du silence qui s’abattit. Sous le poids, certains courbèrent le dos et baissèrent les yeux. L’attente serait longue. Quelques-uns pensèrent à répondre et puis y renoncèrent. Le monde entrouvrait ses entrailles, il était temps de douter.
« Hommes agenouillés... » reprit la voix dans une exclamation qui s’éteignit aussitôt et l’on sentit l’effroi grandir dans la foule. Les hommes assemblés surent alors qu’ils étaient semblables et chacun prit conscience que c’était terrible, mais aussi qu’il  suffirait pour échapper au malheur que meure celui qui leur avait parlé, qu’aucun ne connaissait et qui avait osé  quand tous se taisaient.
« Pourquoi ? » murmura l’un d’eux à voix basse. Et son voisin répondit : « Regarde nos mains ! Hommes de peine nous sommes tous ! Nos mains de misérables quand elles sont ouvertes contiennent toute la vie du monde.  Mains qui savent étreindre et caresser aussi bien qu’étouffer mais aussi semer et récolter, nul seigneur n’en ferait autant. »
« Reprenons, dit un autre, et levons la tête. » 
On entendit en écho  quelque part « C’est assez veillé, en effet ! Nulle force en dehors de nous, c’est assez de mourir ! »
tête de fou de BassanLe vent se leva, déchirant la nuée.
D’un même mouvement, ils regardèrent le ciel
qui était calme et
vide et ils se remirent en marche.
De l’autre côté du fleuve, était une forêt dans laquelle ils entrèrent, ce qu’aucun homme avant eux n’avait fait. « Ne sommes nous pas ici chez nous ? » dit celui qui y  était entré le premier mais cela fit peur et en silence, quelques uns s’éloignèrent, profitant de l’ombre du couvert pour gagner la lisière proche  où ils décidèrent de faire leur chemin et de rester aussi longtemps qu’ils le pourraient.
On ne les revit jamais.

Photographie : tête de fou de Bassan



Fragments de Rêve de fer, de Janine Teisson

Le magasin des oiseaux

Vous cherchez des oiselets, des oiseaux-mouches ?
Vous vous trompez de volière, monsieur.
sculptures de ferrailleIci il n’y a que des dactyloptères
A l’oviducte blindé,
Des butors au bréchet de titane,
Des aras harassés,
Des calaos à la huppe âpre,
Des casoars érugineux,
Des condors de fer blanc,
Des Ibis cucus, une mèche de six dans le gésier,
Des kamichis, le bec tout patiné,
Des pics, ah ça des pics, il y en a !
Mais pas des verts.
Et des râles et des rocks et des salanganes,
Des torcols, des toucans, des traquets,
Le croupion tout rugueux.
Et l’oiseau faux,
Petit frère de la mort,
Quand tu lui prends une plume
Il te cisaille les doigts.
Non, il n’y a pas ce que vous cherchez, monsieur,
Ici il n’y a que des oiseaux laids
Et des oiseaux moches.


Esprit de la danse

Sculpture de ferrailleDanse sur le fil électrique,
Corps
Réduit à la ligne
Danse le feu ployeur de bras
Le froid de la cisaille à épurer les gestes
Devient
Ligne
Entre glace et brûlure
Ligne
Entre mouvement et mort
Danse

Sculptures de ferraille de Jean-René Laval,
photographies Claude Teisson



Autour du sanglier d'André Gardies

« Si tu veux faire des photos, c’est le moment. Ils font ça chez Marcel, ce soir à huit et demie, sous le hangar ». Ça ? Le dépeçage du sanglier. La première bête de la saison à être tombée sous les balles de la battue.

Mon repas rapidement expédié, je grimpe jusqu’au haut du village. Le vantail est ouvert, une grosse coulée de lumière déborde jusque sur le chemin noyé dans la nuit sans lune. J’entends quelques bruits de voix. Ils sont là tous ou presque, serrés comme dans un estaminet, autour du sanglier sanguinolent.

« Il avait pas mangé que de l’herbe celui-là ! Qu’est-ce qu’il pue ! Il faut le rincer avec le jet, là dehors. »

photo d'André GardièsEffectivement l’odeur ne passe pas inaperçue. Ajoutée à celle du sang, aux nuages de vapeur, à la lumière brutale du projecteur, aux éclats de voix, aux gestes empressés, elle participe d’une fièvre tout juste contenue. C’est ce qui frappe en premier, cette effervescence. À l’ordinaire si peu loquaces, si avares de leurs émotions, ces hommes, par un effet de groupe, sont saisis d’une forme d’ivresse. C’est à qui s’empressera pour asperger d’eau bouillante la bête morte, brûler au chalumeau ses soies épaisses, agripper des deux mains la peau et la tirer de toutes ses forces afin de la décoller, à qui donnera de la voix pour des conseils pratiques, à qui poussera des exclamations toujours un peu excessives. Une sorte de fil grégaire circule entre eux.

Et lorsque du ventre ouvert, quelqu’un sort les boyaux distendus par les excréments, toutes les nuques plongent au-dessus de la proie. Alors flotte dans le hangar comme une réminiscence du sentiment tribal. À tel point que je prends brusquement conscience que tous, même les presque étrangers : les natifs d’ici mais qui depuis longtemps ont quitté le pays, se sont exilés à la ville pour une vie de travail, tous s’expriment en patois, dans leur langue revenue.

Comme si, au-delà de leur complicité momentanée de chasseurs, ils retrouvaient leur commune origine villageoise, se référaient aux mêmes racines, reconstituaient très provisoirement une unité que les nécessités de la vie ont disloquée.
Tandis que sur le plateau ensanglanté, la dépouille du sanglier achève de fumer.

photographie personnelle


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Chroniques livres

Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme
de Cormac McCarthy - par Françoise Renaud

« T’échapperas pas à la mort.
Ça n’a pas le même sens pour moi que pour toi
Tu crois que j’ai peur de mourir ?
Oui. »

Impossible de lâcher le fil de cette chasse à l’homme, chaque scène déployant son lot de violence dans un décor cher à l’auteur entre Mexique et Texas : désert, gorges abruptes, route et motels. Sous nos yeux sidérés, les victimes glissent à terre les unes après les autres avec un trou au front, une blessure à la gorge, et le sang gicle comme au cinéma.

montagnes du MexiqueTout commence avec ce carnage dans les collines du Rio Grande où Moss chasse l’antilope. Cadavres, héroïne, armes à feu et pactole. Dès l’instant où Moss s’en empare, il se met dans un sale pétrin et devient la proie de Chigurgh, hors-la-loi psychopathe qui va courir après son paquet de fric. Mais il y a Bell, un pequenot de shérif dans un conté de pequenots : rien qu’un homme simple qui cherche à sauver Moss.
Sa voix en parallèle au récit sanglant, si tendre au fond, résonne comme une mémoire. Oui, Bell réfléchit sur le pays, sur l’espèce humaine, sur la façon de s’en tirer malgré tout. Peu à peu il dévoile son âme, celle d’un homme défait, un homme qui va mourir.

« Je crois que la vérité est toujours simple. Il faut bien qu’elle le soit. Elle doit être assez simple pour qu’un enfant la comprenne. Autrement ce serait trop tard. Le temps que tu la comprennes ce serait trop tard.»

Au sud, pas très loin, les montagnes du Mexique.

Éditions de l'Olivier, 2006 - traduit de l'anglais (États-Unis) par François Hirsch




La mariée mise à nu
de Nikki Gemmel - par Joëlle Wintrebert

« J’ai le sentiment que quelque part en vous, il y a quelqu’un dont nul ne sait rien. » est-il écrit en exergue, au début du livre.
D’une femme brusquement disparue, et qui apparaissait aux yeux des autres comme « la bonne épouse satisfaite », on découvre le livre qu’elle écrivait sur son mariage, et comment après s’être longtemps conformée à son très pâle rôle social la trahison de son mari avec sa meilleure amie sert de déclencheur à sa reconstruction. Un homme en est l’instrument. Vierge, il est une pâte qu’elle pourra modeler à sa guise, découvrant à la fois les vertiges insoupçonnés d’un plaisir sexuel qui se refusait jusque-là et une forme de toute-puissance.
couverture : La mariée mise à nu de Nikki GemmelInitialement paru de façon anonyme, ce que l’auteur avait souhaité pour traiter ce livre (dédié à son mari, à tous les maris) avec autant de liberté que d’honnêteté, Gemmell a été traquée, son identité dévoilée, mais elle avait atteint son but, avec ce texte en abyme, à la fois cru et poétique, mis à distance par l’emploi assez inusité d’un récit en « vous », et partagé en 138 « leçons » dont les titres sont tirés de textes de l’ère victorienne destinés aux femmes. Un manuscrit anonyme trouvé à la Bibliothèque bodléienne d’Oxford a particulièrement inspiré Gemmell dans sa volonté d’avancer masquée : De la valeur des femmes, Traité prouvant par diverses raisons que les femmes surpassent les hommes. Dépouillant l’une après l’autre toutes les conventions qui entravent les épouses soumises, ce récit iconoclaste et inclassable nous montre bel et bien un auteur mis à nu.

Éditions Au Diable Vauvert, 364 p., 22 €. Traduit de l'anglais (Australie) par Alfred Boudry


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Les oubliés

Corps gisant lisse et nu de Gérard-Roch Salager
par Raymond Alcovère

Tableau de Frédérique AzaïsIl est parfois des livres magiques, qu’on déplie doucement, feuille à feuille, phrase à phrase. Présence. Roulements. Déroulements. Musique ! Dès qu’on l’ouvre, apparaît une certaine qualité de silence. Un silence de neige, de clarté.
Un livre sur le corps, c’est-à-dire sur le temps. Où les maximes sont aussi des images, des tableaux. L’écriture est ample, paisible, elle a cette intensité, cette force du noir et blanc en photographie :

Nés avant toi, tes gestes entrent dans tes chairs, en quête d’identité : rondes, scansions, valences, remous, défis, saveurs.
Et surtout le visage, préalable de toutes formes, seule cohérence du ciel.
La lettre est un chiffre qui fut. Les cycles célestes, une fois dégradés, produisent des alphabets.
Après s’être abîmée de visages en visages la beauté se transforme en destin.

L’écriture se déploie en nappes concentriques. Un peu comme dans une fugue de Bach, on s’éloigne du centre pour y revenir toujours.

L’écriture, elle, est physique, corporelle, champ d’un enjeu de chair. On écrit comme l’on peint, en s’aidant de ses membres.
Le corps, lorsqu’il acquiert avec justesse la notion de l’espace, adhère au souvenir de son futur.
Le corps est un lieu, la mort, une histoire.

On referme le livre dans la béatitude. Il y a des mots pour le silence

Editions Jacques Brémond 1999, 64 p. 12 €

Roch-Gérard Salager a, depuis, publié aux éditions Jacques Brémond Paysages d’urgence, à La Dragonne  De voix, de silence et d’eau  et Jour de l’An.

Illustration : Frédérique Azaïs, Le corps est un lieu, la mort une histoire, 56 x 38 cm, site web


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Entretiens

Entre toile et roman, par Françoise Renaud


Dans l'atelier 1Le peintre : D’abord je fais le ménage dans l’atelier, je range mes huiles et mes pastels. Si je trouve un peu d’enduit, hop, je le prépare et l’applique sur une surface. Ou bien j’attrape un fusain et dessine sur un morceau de bois. Généralement, ça commence comme ça.
L’écrivain : De mon côté quand rien ne vient, je lis des auteurs que j’aime, je traîne crayon en main, papier pas loin. Je sors au jardin. Surtout continuer. Continuer jusqu’à percevoir cette ardeur qui couve.
Le peintre : Et puis quel thème aborder, je ne sais pas.  
L’écrivain : Je ne sais pas non plus ce qui va arriver quand je commence un roman. Je pars d’une impression, d’un climat sans rien appréhender de la trame ni du fond. En fait j’aime me laisser surprendre par ce qui arrive : un des bonheurs de créer.
 …          
Dans l'atelier 2L’écrivain : Ah ce besoin de fréquenter les personnages avant que l’histoire à l’intérieur se révèle : ce qui les habite, les sépare, la douleur qui les entraîne à agir ou les empêche de percevoir le monde. Toi aussi tu as des personnages.
Le peintre : C’est vrai, de temps en temps il y en a un pointe le bout de son nez au milieu de la matière. Il recrée son passé et ça, c’est magique. Ou bien il m’échappe et je finis par tout recouvrir. Je me dis que quelque chose renaîtra de cette cendre. Étrange comme mes personnages sont toujours très vieux.
 …
L’écrivain : Une simple virgule modifie le rythme d’une phrase. Un seul mot troqué ou supprimé et tout est bouleversé de la musique du texte.
Le peintre : Oui, rien qu’un reflet et le regard s’éteint, tout change de sens. Comme toi dans l’écriture, il me plaît de zoomer sur de petites surfaces, de fouiller la matière jusqu’à l’infiniment petit, et quand je dessine dans mes carnets, c’est souvent en format miniature.
L’écrivain : La précision est un véritable outil. Elle suscite des images inédites et ramène à l’essentiel.

Dans l'atelier 3Le peintre : Au fond je ne saurais dire comment je travaille. J’enduis, je colle des papiers de soie, je mets des couches de couleurs, je gratte, je dessine au décapant, encore j’enduis et je ponce— gestes sans fin —, comme ça que j’obtiens des matières, des nuances, des imprévus. J’aime le côté patiné des décors de théâtre. De toute façon je recommence à zéro à chaque toile.
L’écrivain : Un peu à ta façon j’accumule de la matière écrite sans réfléchir, file droit jusqu’à ce que l’histoire m’échappe. Peut-être cette soif à sortir des limites de la page, des limites du roman. Après j’élague comme au ciseau ou au papier de verre. 
Le peintre :On constituerait finalement des sortes de strates géologiques pour pouvoir y creuser et remonter des choses anciennes.

L’écrivain : …choses qui nous constituent. Notre travail tiendrait de la mise à jour.

Le peintre : Olivier CHEVALIER
L’écrivain : Françoise RENAUD

Photographies de Françoise Renaud "dans l'atelier"

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Vie du livre

« Convention sur les diversités culturelles » adoptée par l'UNESCO - par Arlette Fétat

Le 18 mars 2007 est entrée en vigueur la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles adoptée au sein de l’UNESCO.

UnescoPlus de cinquante états (parmi lesquels ceux de l’Union Européenne mais à l’exception des Etats-Unis) ont ratifié cette convention adoptée depuis 2005. À l'origine, la détermination du Canada et de la France à lutter contre la volonté américaine de soumettre la culture aux mêmes règles de libéralisation que le commerce international. L’UNESCO s’est appuyée sur l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme selon lequel tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression et a rappelé sa mission de faciliter la libre circulation des idées. La convention affirme que la diversité culturelle est une caractéristique inhérente à l’humanité.
Y sont inscrits les objectifs et les moyens pour mettre en acte cette nécessité de diversité dans chaque pays mais aussi entre chaque pays.
Souhaitons qu'il ne s’agisse pas seulement d’un vœu pieu, d’une bonne conscience des nations. A nous aussi, acteurs culturels, de rappeler à ces pays qu'ils ont un jour signé cette convention.

Sur le site de l'UNESCO : Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles


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Arts plastiques

Didier Leclerc

photographie de Didier Leclerc

Camaïeu égyptien, Piège à lumières n°2, mars 2006

Un instant du matin : du linge de service est étendu. Il ne sera jamais repassé étant donné sa fonction. La matière en garde inscription pour l'éternité !
Le punctum de cette photographie me renvoie aux linges destinés à la thanatopraxie égyptienne, à la couleur du sable, à la couleur des pierres des Pyramides.
Peut-être le fer à repasser aurait-il vocation d'estomper maints voyages du passé au profit d'une netteté clinquante du présent ?

Didier Leclerc, est directeur artistique de l’Atelier N89, photographe-plasticien. Site web



Olivier Chevalier

Petite Vanité de Béatrice Mollien

Détail à la plume

Lys

L'homme aux lunettes

à propos de l'artiste : Olivier Chevalier invente une matière translucide, unique, comme née d’une terre cent fois malaxée, grattée, écorchée jusqu’à ce que suinte le sujet. Oui, comme un suint à la fente de la toile qui prend chair.
Ses dessins : si fins, émaciés. Ses toiles : presque toujours portraits, visages étrangers au premier abord, nous ramenant peu à peu vers des figures connues, simplement oubliées. 
Site web

2006
Exposition individuelle Galerie Art Passion – Montpellier - www.galerie-art-passion.com
Exposition individuelle Atelier de l’Orange Bleue – Le Vigan (30)
Exposition individuelle Atelier Pascale Baile – Perros Guirec (23)

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Ours

Comité de rédaction : Raymond Alcovère, Janine Gdalia et Françoise Renaud
Comité de lecture : Lilian Bathelot, Antoine Blanchemain, Anne Bourrel, Jean-Claude Dana, André Gardies et Dominique Gauthiez-Rieucau
Coordination : Françoise Renaud
contact ADA Languedoc Roussillon