Maison de Victor Hugo, à Guernesey

un article proposé par Joëlle Wintrebert

Explorez la maison de Victor Hugo en réalité virtuelle. Extraordinaire villa de Guernesey, fascinante à visiter : vous pouvez aller de pièce en pièce et d’étage en étage, tourner à 380 degrés, admirer les plafonds, zoomer sur les détails, notamment des tapisseries et des boiseries… et admirer le jardin.

image empruntée au site officiel Maison de Victor Hugo

SSAA : le récit mensonger d’une “refondation”

un article de Nicolas Gary sur le site ActuaLitté, 31/10/2025

Une bataille féroce s’est engagée au Parlement autour de l’article 5 du projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui doit être voté la semaine du 4 novembre. Tandis que 28 organisations professionnelles appellent dans Libération au retrait de l’agréement de la SSAA pour un véritable Conseil de la protection sociale, tout comme le rétablissement des élections professionnels, le lobbying des fondateurs de l’Agessa s’agite.

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Pour la protection sociale des auteurs | Communiqué de Presse du 20 octobre 2025

Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) en discussion : les organisations professionnelles représentatives et majoritaires des artistes-auteurs réaffirment leur soutien à l’article 5, qui garantit l’avenir de la Sécurité Sociale des Artistes-Auteurs (SSAA) au service de l’intérêt général et de la protection sociale des professionnels du secteur.

Télécharger le communiqué de Presse ICI
Le bulletin de la SGDL sur le sujet ICI

ÉCHO DE JOËLLE WINTREBERT :
C’est sans doute aussi en faveur de l’intérêt général et de l’intérêt des artistes auteurs que la SSAA (ex-Agessa) est reconduite sans tenir compte du constat de la Cour des comptes, et sans que des comptes pourtant réputés insincères aient été invalidés ?
Que, par ailleurs, 300 000 euros d’indemnités aient été attribués à l’ex-directeur ? Sans doute pour le récompenser de 40 ans de défaillances.
On s’interroge…

Revenu de base pour les artistes en Irlande | Un pari culturel audacieux ? | octobre 2025

(emprunté à Marion Fraccola, LinkedIn)

L’Irlande vient de trancher : son revenu de base pour les artistes, lancé en 2022 à titre expérimental, deviendra permanent en 2026. Concrètement, 2 000 artistes et travailleurs créatifs percevront 325 € par semaine, soit environ 1 460 € par mois, sans condition de ressources

Plus d’info ici sur Neozone.

Reste à comprendre de quels artistes il est question. Intermittents du spectacle seuls, ou artistes auteurs aussi. 

Être en Poésie (7), de François Szabó

Résurgences 6, Monique Ariello Laugier

Quel est donc le rôle de la langue en poésie ? Si ce n’est l’évidence même qui subjugue ? La poésie est langue à la fois étrangère et familière, pure objectivité et réalité magique, Œuvre de tempérance et d’action, sens intrinsèque inaliénable, vérité de combat, de résistance qui s’ouvre et se déploie infiniment tel est le testament du poète dans l’intransigeance de sublimer vie et à propos de l’être.

Il n’y a donc nulle échappatoire, nul désir au-delà du sens si ce n’est cette ferveur qui accomplit, cette vibration ultime qui fait sens et pratique du réel.

Ainsi le sens est toujours associé à l’intégrité du poème, le dire va au-delà du concept, est illumination, rêve éveillé, futur absolu comme l’amour.

Nul doute qu’il faille retisser le tapis volant du poème dans cet accaparement constant à la figuration de l’œuvre.

Sommes-nous finalement enclins à nous diriger vers l’unique métaphore ?

Être en Poésie (6), de François Szabó

illustration : Monique Ariello Laugier

Vivre et écrire ce n’est pas donner des leçons, juste montrer la voie. Lorsque le sens est conforme à l’existence, alors tout va de soi, ce réalise inéluctablement. Un juste retour des choses, une adéquation entre fidélité et imagination, amour et création. Ce qui importe, c’est s’affirmer soi-même comme entité non destructible, c’est faire perdurer l’œuvre comme témoignage unique de réalités inaliénables. Ainsi la ferveur trouve son sens, ainsi la vérité, tendre vérité gagne.

Écrire c’est bâtir, écrire c’est œuvrer à cette chère humanité, écrire c’est aimer et tenter de célébrer ce qui demeure le plus cher : être poète c’est exister dans les occurrences les plus diverses, être en poésie, c’est le savoir et garder cet ardent astre en nous.

Vivre et écrire ce n’est pas donner des leçons, juste montrer la voie. Lorsque le sens est conforme à l’existence, alors tout va de soi, ce réalise inéluctablement. Un juste retour des choses, une adéquation entre fidélité et imagination, amour et création. Ce qui importe, c’est s’affirmer soi-même comme entité non destructible, c’est faire perdurer l’œuvre comme témoignage unique de réalités inaliénables. Ainsi la ferveur trouve son sens, ainsi la vérité, tendre vérité gagne.

Écrire c’est bâtir, écrire c’est œuvrer à cette chère humanité, écrire c’est aimer et tenter de célébrer ce qui demeure le plus cher : être poète c’est exister dans les occurrences les plus diverses, être en poésie, c’est le savoir et garder cet ardent astre en nous.

1,5 milliards de dollars pour compenser le piratage !

un article de Nicolas Gary, 6/09/2025, site ActuaLitté

illustration site ActuaLitté

Véritable tournant dans le bras de fer juridique entre  les créateurs de contenus et les entreprises d’IA. L’affaire fait figure d’exemple pour une industrie technologique habituée à puiser dans les données en ligne sans toujours se soucier des droits — une habitude qui, cette fois, présente une facture salée et retentissante.

Le conflit prend racine dans une pratique pour le moins controversée d’Anthropic. La jeune pousse californienne, fondée par d’anciens d’OpenAI, a admis avoir collecté un véritable trésor de guerre de textes piratés sur internet afin d’entraîner ses modèles d’IA. En tout, plus de 7 millions de livres numérisés issus de bibliothèques pirates ont été aspirés par Anthropic, sans autorisation ni rémunération des ayants droit.

Lire la suite ici.

une proposition de Joëlle Wintrebert

Être en Poésie (5), de François Szabó

Passiflore avec feuilles et colonne dans l’œuvre d’art (The New York Public Library) – sur Unplash

Être en Poésie c’est la quintessence de l’existence, c’est être au-delà du concept, c’est formuler la cible de toute espérance, c’est œuvrer à l’Humanité, c’est acte de réconciliation au monde, c’est l’effervescence de l’imagination, c’est la valeur du dit et de l’évoqué.

La Poésie est une expérience toujours inédite et irréductible, c’est cette vie transcendée dans une valeur inégalée, c’est le choix de la tendre et nuancée couleur.

Avant tout, la Poésie est une pratique, c’est un questionnement au mitan des mots, voies empierrées qui ne mènent qu’à la connaissance de soi et de l’univers : Toutes les routes mènent à l’amour.

L’Égarement, ce serait ne pas s’y fier, douter même de l’amour, n’y pas accorder assez d’importance alors que seul importe pourtant cela.

Enfin, la Poésie, c’est un renouvellement permanent, c’est l’invention réitérée, c’est être passiflore à tout jamais.

Et même un jardin clos recèle toujours bien des surprises, c’est le lieu de la révélation et de l’accomplissement. Aussi, la délicate tendresse seule est couronnée de succès.

Être en Poésie (4), par François Szabó

Être en Poésie, c’est aussi rester curieux, ne jamais cesser d’apprendre, savoir s’émerveiller de ce qui se doit. C’est décliner la vie et la littérature dans sa diversité et ses nuances, c’est beaucoup de finesse et d’empathie, c’est une tendresse totale, offerte au monde.

Pratiquer la Poésie c’est aussi d’abord lire constamment, ne pas craindre l’altérité, trouver la réalité parfois cachée, c’est aussi un idéal affirmé.

Ce qu’il y a de vrai en Poésie c’est que cela demeure l’ultime objectivité, cette réalité surgie de la blessure du réel, une vraie trajectoire inéluctable où s’est forgé le vers.

Ne jamais remettre à demain, cette injonction à vivre et à agir, ces deux verbes qui ont tout leur sens dans le courant de l’existence.

Là où la parole jamais ne s’achève, tel est le lieu du poème, incandescent et ne cessant jamais de vibrer.

Vie et Poésie sont deux visages de l’existence, qui ne se tournent pas le dos, qui sont intrinsèquement liés à jamais dans l’absolu du temps, dans un même élan, dans une même acceptation, une seule issue tendue vers l’avenir.

C’est également un amour infini, inextinguible, c’est être en mouvement inlassablement, un être dirigé vers cet absolu, qui est la plus belle réalité qui soit.

Seul un anneau d’or peut couronner ce propos.

Illustration : Monique Ariello Laugier, couverture de l’ouvrage « Là où rien ne s’achève »

Auteurs et IA | juillet & août 2025

Plusieurs articles récents à découvrir sur ActuaLItté

IA : un écrivain canadien poursuit les géants du numérique de Ugo Loumé, 05/08/2025

Ha ha, nos livres ne seraient constitués que « de faits et d’idées non protégées ».
Pauvres de nous : ben oui, aucune compétence de lecture ni même compréhension de nos intrigues ne sont requises pour entraîner les machines. 
Et les entreprises de plaider « l’usage équitable » (fair use) pour botter en touche. Cela dit, des procès sont en cours. Il sera intéressant de voir comment ils aboutissent.
Les IA gavées de livres piratées : faut bien les nourrir enfin !
de Nicolas Gary, 18/08/2025

Et la conséquence !! les vrais faux livres…
Quand l’IA devient écrivain, le cauchemar des auteurs a pris vie de Clément Solym, le 22/07/2025

Image: Pixabay/PIRO4D

une sélection de Joëlle Wintrebert

Continuité de revenu pour les artistes auteurs ?

un article d’Antoine Oury sur le site ActuaLitté, 28/07/2025

On peut douter très fort de l’aboutissement de ces propositions, mais au moins, il y a proposition, désormais.

« Le 19 juin dernier, de premières auditions ont eu lieu dans le cadre de la mission flash commune sur la mise en place d’une continuité de revenu pour les artistes-auteurs, lancée quelques jours plus tôt par deux commissions de l’Assemblée nationale. »

Lire la suite ici L’Assemblée nationale planche sur la continuité de revenus des auteurs

une communication de Joëlle Wintrebert

La Villa Annie Ernaux, nouvelle résidence d’écriture en Turquie | juillet 2025

un article sur ActuaLitté, le 24/07/2025

Intégrée aux actions de l’IFT, la Villa Annie Ernaux a vocation à accueillir chaque année trois écrivains pour des résidences d’une durée maximale de huit semaines. Ce programme s’inscrit dans la continuité de l’engagement de l’Institut français en faveur de l’écriture, de la lecture, de la traduction et de l’édition, en lien avec ses partenaires locaux et son Prix de la Traduction.

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une communication de Florence Ludi