Je m’appelle Olympe / M’apèli Olímpia, d’Hélène Marche

Je m’appelle Olympe / M’apèli Olímpia, conte animalier, collection bilingue occitan – français, éditions Hors Limite, juillet 2020
Illustrations : Angèle Andrieu
Traduction : Maurici Bóni

Un conte où une chienne appelée « Olympe » prend la parole à partir de sa naissance et jusqu’à son départ vers le paradis des chiens. Une histoire émouvante, drôle, sentimentale, de cette boule de poils aux multiples aventures avec ses congénères mais aussi avec sa maîtresse…
La particularité de ce conte classé jeunesse est en fait un livre destiné à tous en raison de son côté éducatif. Après avoir été traduit en anglais-français, le voici en occitan-français.

 

 

Lo secrèt de Les, d’Hélène Ourties

Lo secrèt de Les, légende, éditions Sansouire (Nîmes), janvier 2020

Illustrations : Christian Panis (peintre montpelliérain)
Traduction en occitan est de Jean-Claude Forêt (agrégé de lettres, enseigne l’occitan à l’Université Paul Valéry de Montpellier)

 

Le Lez, plus petit fleuve côtier de France, se situe dans l’Hérault. Il abrite une espèce de poisson endémique, unique au monde : le Chabot du Lez.  Découvert officiellement en 1964, cet habitant des fonds caillouteux du Lez est classé parmi les 15 espèces menacées d’extinction en France. Il est donc inscrit dans la Convention Internationale « Natura 2000 » qui œuvre pour la protection des espèces animales et végétales d’intérêt communautaire, et des zones qui les abritent.
À quelques mètres de la source du Lez, vous pourrez peut-être apercevoir le petit Chabot. Mais qui aujourd’hui connait sa véritable origine ? Pagès, le berger des Cévennes, lui, a une petite idée sur le sujet, voici ce qu’il m’a raconté…

Lo secrèt de Les est la version bilingue Occitan/Français de l’ouvrage paru en 2016  « le secret du Lez » (épuisé).

Extrait

Au matin il partit tôt, d’un pas décidé vers le Lez. Il y découvrit une myriade d’autres petits Chabots ; les poissons ne nageaient pas, tapis sur le fond sablonneux, la tête dans le sens du courant descendant, sans doute pour se nourrir à moindre effort. À son ombre, ils filèrent sous les galets ou dans les chevelures aquatiques. Il plongea ses mains dans l’eau et attrapa sans grande difficulté l’un d’entre eux. Il observa minutieusement le petit animal qui frétillait doucement. Hier soir quelque chose l’avait intrigué à propos de ce poisson, il ne savait pas quoi ; il était venu ici pour trouver une réponse. Soudain le voile se leva… il se souvint de cette nuit extraordinaire à son retour de transhumance… Il sourit…