Nouvelles dispositions relatives à la reddition des comptes
Lundi 13 juin 2016.
Les nouvelles dispositions relatives à la reddition des comptes s’appliquent dès 2016.
avec le commentaire de Joëlle Wintrebert
À noter la troisième hypothèse, fort intéressante.
Rappelons que si l’éditeur n’envoie pas ce relevé (ou envoie un relevé non conforme), l’auteur peut récupérer ses droits si l’éditeur ne s’est toujours pas acquitté de son obligation après mise en demeure (recommandé AR). L’auteur a six mois pour y procéder après le 30 juin. Et l’éditeur a trois mois pour répondre après la mise en demeure de l’auteur.
Rappelons aussi que si l’éditeur contraint l’auteur à lui envoyer une nouvelle mise en demeure l’année suivante, le contrat est résilié de plein droit dans les six mois de la nouvelle mise en demeure.
Les courriers types de la SGDL sont parfaitement opérants.
Petit à petit, les éditeurs cesseront peut-être de se montrer tout-puissants ?
Pour mémoire, tout éditeur doit, au moins une fois par an, rendre compte de l’exploitation des œuvres à ses auteurs et ayants droit et verser les droits y afférents. La reddition des comptes doit intervenir à la date prévue au contrat ou, au plus tard, six mois après l’arrêté des comptes. D’une manière générale un éditeur arrête ses comptes, chaque année, au 31 décembre.
Trois hypothèses se dégagent alors : Lire la suite…
Chronique des automnes enfuis, de Marie Bronsard
Chronique des automnes enfuis, récit, éd. Domens, 2016
Troisième volet – La Légende (1999) et les Mélancolies d’une amazone (2004) — d’une fresque autobiographique, non préméditée comme telle — tenant plus du patchwork que du panorama –, dont le motif essentiel, à défaut d’être central, est la mère de l’auteur, en tant qu’elle-même, Nanou, mais aussi en tant que dépositaire, parfois à son insu, des mystères, déchirements, incongruités, d’une lignée.
L’impossible schizophrénie de l’auteur de romans jeunesse, de Florence Hinckel
Quelle image de lui-même renvoie-t-on à l’auteur de romans pour la jeunesse ?
Les premiers intéressés, les enfants et les ados, n’attendent que des bonnes histoires. Ils ne diront jamais « c’est bien écrit » mais « c’est trop génial ». Les enfants se moqueront bien de l’auteur qui est derrière ce bon moment de lecture. Ils se ficheront bien de son nom ou de ce à quoi il ressemble. Et je trouve ça très sain ! Les ados, c’est différent. Si vous les charmez avec une histoire, ils peuvent être d’une fidélité touchante et vous écrire des phrases comme « vous avez changé ma vie ». Ils vous demanderont pourquoi vous ne passez jamais à la télé ni dans les journaux, et vous ne saurez pas quoi répondre (votre humilité vous poussera à penser que c’est parce que vous n’êtes pas assez connu voire pas assez talentueux, et vous serez ainsi déjà tombé dans le piège du miroir tendu).
Les parents (en tout cas ceux qui montrent de l’intérêt pour ce que lit leur progéniture) se divisent en deux catégories très nettes : ceux qui considèrent les romans jeunesse comme de la littérature, et ceux qui pensent qu’il s’agit d’un médicament.
Pour lire la suite sur le blog de Florence Hinckel, cliquer ici
Auteurs en lecture, Comédie du livre, 29 mai 2016
Cet événement est organisé Languedoc-Roussillon livre et lecture (LR2L) en partenariat avec l’association Autour des Auteurs (ADA), le Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées, et avec le soutien de la Sofia.
Six auteurs et un musicien nous offriront ce moment particulier au cœur de la Comédie du livre, au stand des éditeurs régionaux sur l’esplanade de Montpellier. Raymond Alcovère, en charge de l’opération pour ADA, présentera les auteurs et les lectures.
Aubesessions d’Artistes, Montpellier, 22 mai 2016
Dans les jardins, vous pourrez y rencontrer des artistes et leurs œuvres : peintres, sculpteurs, musiciens, photographes… Vous pourrez y découvrir des installations, des livres… et des plantes. Vous pourrez y écouter des musiciens et y faire des rencontres. Une belle occasion de découvrir des endroits inconnus du quartier, à pied ou en vélo.
La visite commencera sur le parvis de l’église Jeanne d’Arc, rue des Cailles / Accueil en musique à partir de 14 h et distribution du plan du circuit
Participation aux frais : 1€, gratuit pour les enfants.
Les jardins fermeront à 19h30
De 18h30 à 22h : Rendez vous sur la place pour un apéro musical.
Buvette, et petite restauration (cantine œnologique)
Dans l’atelier d’Adeline Yzac
Ballet de lectures Poétiques et narratives
Gisèle Pierra, Franc Ducros, Patricio Sanchez, Patrick Vendrin
et les personnes en chantier d’écritures dans mon atelier : Jocelyne Mailho, Bernadette Lazard, Cristina Duarte, Joëlle Lafaye, Rozenn Torquebiau, Vincent Michel…
Canimonde 2184, de Janine Teisson
Canimonde 2184, roman SF adulte, éditions Chèvre-Feuille étoilée, mai 2016
illustration de couverture : Mat Let
Au XXIIème siècle le Canimonde a trouvé une solution aux problèmes d’éducation : Les enfants naissent et sont élevés en institution et les adultes, pour assouvir leur affectivité, adoptent des chiens.
Un jour à Montpillier, Alex Trouille, rencontre les Antichiens et bascule dans la marginalité.
Interrogation sur la faillite de l’éducation, ce roman est drôle, satirique et tragique et ne plaira pas aux amis des chiens.
La fin des éditeurs ?
Un article d’Antoine Oury publié le 5 mai 2016 sur le site ActuaLitté
Laurent Bettoni : “L’autopublication redonne plus de poids à l’auteur”
Laurent Bettoni est un vieux de la vieille de l’autopublication. C’est lui qui le dit : les auteurs indépendants le considèrent comme un « papy » dans le secteur, une référence. Pourtant, c’est Robert Laffont qui publie son premier livre, Ma place au paradis, en 2005. S’il s’est tourné vers l’indépendance et la diffusion sur Amazon via Kindle Direct Publishing, c’est un peu par nécessité, constatant que l’édition traditionnelle n’offre que peu de chances aux jeunes auteurs. Laurent Bettoni se lance aujourd’hui dans la création d’un label éditorial, Les Indés, qui cherche également, à sa manière, à proposer une nouvelle voie pour les auteurs et l’édition.
Intelligence artificielle
Quelques liens proposés par Joëlle Winterbert (articles du site ActuaLitté)
Un algorithme informatique sélectionne les futurs romans à publier.
un article d’Oriane Valot du 04/05/2016
Les ordinateurs, robots et algorithmes informatiques ne se contentent pas uniquement d’écrire des romans et de les qualifier pour des concours de littérature. Désormais, ils endossent également le rôle d’éditeurs, pour sélectionner des livres à publier. La plateforme de publication Inkitt gérée uniquement par intelligence artificielle a annoncé dans un communiqué de presse qu’ils allaient collaborer avec la maison d’édition américaine Tor Books pour « dévoiler le premier livre sélectionné par un algorithme de publication ».
Le robot qui écrivait des livres ne méritait quand même pas un prix littéraire.
un article de Nicolas Gary du 23/03/2016
L’évolution de l’intelligence artificielle devient un terrain de jeu fantastique. La semaine passée, AlphaGo, la dernière création de Google, triomphait dans une partie du jeu de go du Coréen Lee Sedol, meilleur joueur actuel. Sur le plan de la stratégie, la machine est en mesure de dépasser l’homme. Et en littérature ? Eh bien un robot vient de s’incruster dans un prix littéraire, même s’il ne l’a pas emporté face aux autres concurrents.
Illustrations : 1/ domaine public – 2/ Nacho, CC BY 2.0
Il est plus facile, d’Isabel Lavarec
Il est plus facile, roman policier pour ados, Oskar polar, mai 2016
(publié sous le pseudonyme Molisat)
Kiéro, futur chef de clan, ne veut pas ressasser les stéréotypes nourris par la peur. Il est assidu en classe et a des amis gadjé. Seulement lorsqu’une broche en or disparaît dans la copropriété où il jouait au volley-ball avec eux, c’est Kiéro qu’on accuse.
Une enquête menée par Halinea 14 ans, son amie, aidée sa grand-mère détective, qui met en action nos principes et valeurs.