Langue d’eau aurifère du Languedoc, de François Szabó

Langue d’eau aurifère du Languedoc, éditions de la Nouvelle Pléiade, décembre 2021

Il s’agit d’un petit recueil poétique, promenade amoureuse tout au long du Lez, hymne à la vie, au printemps, à la lumière du Sud. La nature y est convoquée autant que l’amour y est célébré. Tendre et calme douceur, vive et souriante exaltation, ce livre est ce pas en avant vers l’autre qui guide nos actes.

EXTRAIT 1
Mais court déjà Lez
Pressé vers son destin
L’eau qui blanchit d’écume
Mère de perle
Ta splendeur
Ta somptueuse présence
Dans le flot
Délicates pensées

Sur le miroir de l’eau

EXTRAIT 2
Le ciel dégagé de
Toute incertitude
Voie inouïe
Pour notre amour
A la fenêtre ouverte
Au soleil
Ne répondra jamais
Le nuage noir de pleurs
Chassé par l’anticyclone

De la sereine passion

Le codex de Théo, scénario de Mylène Lambert et Romain Pujol

Le codex de Théo, Jack le harceleur (tome 1), co-scénariste Romain Pujol, éditions Kennes, novembre 2021
Dessins Gyom / Colorisation Ben BK / 80 pages

C’est le premier tome d’une série de BD d’aventures, qui donne des clés aux enfants de 8-14 ans pour comprendre et mieux gérer des situations « délicates » (harcèlement scolaire, violence, handicap…) en tant que victime, témoin et pourquoi pas agresseur.

Nous avons fait le choix délibéré d’opter pour l’humour et le suspense pour donner envie de lire l’histoire sans oppresser par la lourdeur du thème ou par un ton moralisateur.

En parallèle de la BD, notre héros se confie à des supports inattendus qu’il reliera plus tard, d’où le nom « CODEX ».

feuilleter la BD ici

« C’est la rentrée au collège Saint-Roch. Pour Théo, tout roule comme sur une planche de skate, et il compte bien passer une année au top avec ses amis Paul et Lucie. Mais Paul devient le souffre-douleur de Jack, le prof sadique de SVT, et les élèves en profitent pour le harceler. Encore pire, le trio découvre qu’une mystérieuse confrérie œuvre pour le mal dans les sous-sols de l’école, construite dans un ancien monastère, et le père de Théo pourrait être impliqué. Mais même pas peur pour Théo, qui vous révèle tous ses secrets avec son journal très singulier. »

Conversation entre Adeline Yzac et Kristina Haataja, galerie Borromée Montpellier, 14 novembre 2021

à l’occasion de l’exposition de Carita Savolainen

La Galerie Borromée vous propose une autre approche grâce aux écrits de Kristina Haataja lors d’une conversation entre l’autrice et Adeline Yzac

le dimanche 14 novembre à partir de 16h

Réservations :  06 24 56 28 49 ou galerie.borromeo@gmail.com

Indemnité inflation de 100 €

Pour info, l’indemnité « inflation » versée entre décembre et février prochain par le gouvernement sera calculée en fonction des revenus individuels et non sur ceux du foyer fiscal. Salarié, indépendant (dont les artistes-auteurs), retraité, chacun y aura droit à condition que ses revenus entrent dans les critères retenus. Défiscalisée, cette indemnité n’aura pas lieu d’être déclarée aux impôts.

Pour plus d’infos quant au calcul et sur les dates de versements, c’est ici

 

Podcasts : comment le ministère de la Culture ne paie pas ses experts, 20 oct 2021

Vous vous souvenez sans doute de l’appel à projets du ministère de la Culture pour des podcasts. Le délai était court (30 septembre), mais la perspective d’obtenir une bourse de 3 000 à 5 000 EUR plutôt alléchante.
Seulement voilà, les auteurs sollicités pour assurer l’expertise des dossiers (quelque 1 200 reçus) ont appris que pour leur défrichage et leurs déplacements (trois fois à Paris), ils ne recevraient pas un kopeck…

En savoir plus ici article de Roman Gary sur le site ActuaLitté du 20 octobre 2021

une info relayée par Joëlle Wintrebert

Fonds de solidarité : mise en ligne du formulaire de septembre 2021

Le formulaire du fonds de solidarité au titre du mois de septembre 2021 est désormais en ligne pour tous les artistes-auteurs (TS et BNC).

  • Pour les auteurs déclarant leurs revenus en traitements et salaires (TS), il est accessible ici
  • Pour les auteurs déclarant leurs revenus en bénéfices non commerciaux (BNC), il est accessible sur le site dans leur espace particulier.

La demande peut être déposée jusqu’au 30 novembre 2021.

Un précieux tumulte, de Jean-François Morin

Un précieux tumulte, nouvelles, éditions de L’Harmattan, octobre 2021

On se rend à Belleville ou à La Havane, Denain, Nice ou Saïgon. Et l’on tombe sur quoi ? Le tumulte. Partout présent et toujours recommencé. Et cette constance des individus à vouloir bâtir et rebâtir. En dépit des nuages qui se sont amoncelés. Car l’humanité ne manque jamais d’espérance ni d’ingéniosité.

 

EXTRAIT

Il y avait, gravée dans la mémoire de Jean, cette photographie de la poignée de mains entre Hemingway et Fidel Castro, prise par Alberto Korda en mai 1960, dans le port de Cojimar, lors d’un concours de pêche en mer. Et une phrase, « si deux, trois, plusieurs Vietnam fleurissaient à la surface du globe », prononcée par Che Guevara à La Havane, lors de la conférence tricontinentale d’août 1967. Et plus tard encore, la victoire des troupes cubaines contre la CIA et l’Afrique du sud, alors raciste, en 1991. Mais chère payée, dix mille guérilleros tués.

Il y avait… Puis le silence était retombé sur les grands boulevards de cette époque d’avant la Chute du mur.

Mais, éternellement présente, la bobine des présidents des États-Unis, étrangleurs de nouveau nés, qui cherchaient à noyer dans la bassine des Caraïbes, le petit chat tigré à rayures blanches, métis et bleues. Pour convenances personnelles.

Avant que l’un des leurs, en 2015, un Noir longiligne et musclé, soutenu par un pape souriant, aux vêtements d’albâtre, ne décide à ses risques et périls, et seulement à la fin de son mandat, de desserrer l’étau. Pour quelques mois. Car lui succéda un bateleur, une galette sur le crâne, mi blondasse, mi rouquine, pisseuse, un être tout à fait hystérique, violent et louche qui a coupé tous les robinets du commerce avec Cuba.

Alors, Jean s’était demandé : comment aider la Révolution ?

Cette photo de triplées, prise par l’auteur à Saïgon en 2012, a inspiré les dernières lignes de son ouvrage. (commentaire de l’auteur : Le pauvre père ?)