Fonds de solidarité août 2021

Le formulaire du fonds de solidarité au titre du mois d’août 2021, pour les artistes-auteurs déclarant leurs revenus en traitement et salaires (TS), est désormais en ligne.

accessible ici

La demande peut être déposée jusqu’au 31 octobre 2021.
Pour rappel, les artistes-auteurs déclarant leurs revenus en BNC peuvent faire leur demande sur le site des impôts dans leur espace particulier, au titre du mois d’août.

Lecture de Jean Azarel, festival Sémaphore, 1-3 octobre 2021 à Moëlan-sur-mer

Jean Azarel sera présent sur le festival les 1, 2 et 3 octobre en tant qu’invité.
(Moëlan sur mer est près de Quimperlé)

Lecture le 1er à 18h45 d’une « Lettre à Léonard Cohen »

programme ici

La part du lion de Marie-Hélène Lafond

La part du lion, jeunesse, éditions Babouche à Oreille, septembre 2021
illustrations Virginie Grosos / musique Pierre Diaz

C’est jour de pique-nique dans la savane ! Au moment du dessert, les animaux se querellent pour découper le gâteau : qui aura la plus grosse part : la part du lion ? Le plus fort ? Le plus vieux ? Le plus sournois?
Un album humoristique sur la notion de partage pour apprendre à différencier égalité et équité, dès le plus jeune âge.
Les illustrations de Virginie Grosos et la musique de Pierre Diaz accompagnent à merveille ce voyage dans la savane.

 

EXTRAIT
Un lionceau surgit alors de derrière le baobab.

— Maintenant ça suffit ! Je vais le couper, moi, ce gâteau. En part égales, comme cela il n’y aura pas de jaloux.
Le lion, l’éléphant, la girafe, l’hippopotame, l’antilope, le guépard et le serpent se regardent un peu honteux de leur attitude, penauds de se faire gronder par un jeunot.
— Bon, il est où ce fameux gâteau ? demande le lionceau.

Colibris et Traits de plume, de Nicolas Gouzy

Colibris et Traits de plume, recueil de chroniques, éditions TrobaVox (collection Votz de Trobar N° 38), juillet 2021
Couverture de Bruno Béghin

J’écris presque tous les jours un billet d’humeur sur ma page Facebook. Petits textes inspirés de l’actualité, du temps qu’il fait, de mon humeur du moment. Je n’en garde que les plus aboutis et ceux que mes lecteurs préfèrent pour les faire paraître rangés par ordre alphabétique sous forme de recueils. « Colibris… » est le dernier en date d’une série qui en compte déjà trois.
ma page Facebook

 

EXTRAIT

C’est joli un colibri. C’est un joyau qui vole en vrombissant d’une fleur à une autre pour les embrasser. Les Brésiliens l’appellent beija-Flor, les anglais humming-bird et nous oiseaux-mouches, ce qui est moins poétique, il faut l’avouer. Si petit, si minuscule que pour être vu il porte des plumes faites de copeaux d’arcs-en-ciel, d’élytres de cétoines dorées et de papiers de bonbons. Si fragile, si presque rien qu’il a décidé de devenir le plus bel oiseau de la Terre, avec ceux du Paradis. Que serait le monde des volants, voletants, virevoltants sans cet oiseau saphir et émeraude, opale et rubis ? Que serait notre monde à nous, immobiles et privés de ciel, sans ses colibris ? Et quelle tristesse pour toutes ces fleurs qui ne seraient plus embrassées de milliers de petits baisers donnés à toute vitesse. J’aime, comme le beija-Flor, butiner d’un mot à l’autre et ne rien laisser d’autre dans le vent, peut-être, qu’un baiser d’arc-en-ciel dans un monde morose. C’est peu de chose mais au moins c’est joli.