Expo photos, Philippe Castelneau, Louise Imagine, Alain Mouton, du 9 au 30 avril 2017

À l’occasion de la parution du n°1 de la revue La Piscine, une exposition des photos de trois des membres fondateurs de la revue.

Détails sur l’évènement à retrouver ici

 

Autour du roman, avec Françoise Renaud, mercredi 29 mars 2017 à Montpellier

CONFÉRENCE-RENCONTRE
avec Françoise Renaud

« AUTOUR DU ROMAN »

mercredi 29 mars 2017 à 14h

« La prose est capable de s’élever haut dans le ciel, non d’un seul trait, mais en volutes et en cercles » – Virginia Woolf

Un événement organisé par l’association Loisirs, Solidarité, Retraite qui se tiendra à la Maison des Syndicats
474, allée Henri II de Montmorency
MONTPELLIER
Un goûter convivial et une séance de signature auront lieu à l’issue de la rencontre.

Contact : Tél. 04 99 13 65 43
Courriel : lsr-34@orange.fr

 

conférence de Sandrine Willems, 27 mars 2017, université Paul Valéry, Montpellier

UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY 3
MASTER DE PSYCHOLOGIE
Parcours « Phénoménologie du sportif et des problématiques corporelles »
ont le plaisir de vous inviter à la présentation de l’ouvrage de Sandrine Willems

ADDICTIONS ET RELIANCES

lundi 27 mars, à 19 h
Salle DEF 103 (au fond du campus Paul Valéry et au-dessus des amphis DEF)
entrée libre

 

 
Si l’on a parfois souligné la parenté entre l’aspiration « océanique » de certains mystiques et les états que visent toxicomanes ou alcooliques, on a peu interrogé le fond religieux, et l’insistance des questions métaphysiques, qui peuvent se révéler chez ceux-ci.

Dans cet essai, il ne s’agit de pas proposer une nouvelle théorisation, mais plutôt d’écouter les interrogations qui surgissent de parcours d’existence et de leur rencontre avec une psy qui conçoit la « thérapie » comme une création partagée. Dans une polyphonie de singularités, les sujets s’y inventent comme s’ils construisaient un roman, se découvrent au fil d’improvisations théâtrales, et s’ouvrent à des échanges collectifs – sur tous ces modes déployant leur désir de reliance.

 

Addictions et reliances, de Sandrine Willems

Addictions et reliances,  essai, collection « Réflexions faites », Les Impressions Nouvelles, mars 2017

Si l’on a parfois souligné la parenté entre les « extases » mystiques et les états que visent toxicomanes ou alcooliques, on a peu interrogé le fond religieux, et l’insistance des questions métaphysiques, qui peuvent se révéler chez ceux-ci.

Il ne s’agit pas ici de proposer une quelconque théorie, mais plutôt d’écouter les questions qui surgissent de parcours d’existence, et de leur rencontre avec une psy qui conçoit la « thérapie » comme une création partagée. Dans une polyphonie de singularités, les sujets s’y inventent comme s’ils construisaient un roman, se découvrent au fil d’improvisations théâtrales, s’ouvrent à des échanges collectifs – où se déploie leur désir de reliance.

Lire un extrait ici

Les Petits Dieux, de Sandrine Willems

Les petits Dieux, romans , Espace Nord, Bruxelles, mars 2017

Cinq petits volumes qui touchent avec justesse et jubilation au vivant, à l’émotion.

Les Petits Dieux constitue un ensemble de romans miniatures. Chacun évoque, sous forme de monologue, un personnage mythique ou historique, dont le destin fut marqué par un animal : Abraham et l’agneau, Chardin et le lièvre, Tchang et le Yéti, La Dame et la licorne, Carmen et le Taureau.

« Les animaux ont l’art de nous ramener au plus primaire, à une brusque effusion de tendresse, une bouffée de joie immotivée, une envie de jouer, un chagrin effroyable qui ne se laisse pas raisonner. Les animaux nous font sortir de nos pudeurs et nos habituelles défenses ; qu’un jour de tristesse l’un d’eux s’efforce de nous consoler, qu’il décide de ne plus nous quitter, ou que meure celui qui nous a côtoyés des années, et en nous vacille quelque chose qui réveille soudain toute notre fragilité. »

Meurtres du fond des âges, d’Adeline Abadie (Yzac)

Meurtres du fond des âges, roman noir, collection Plumes Noires, éditions Lucien Souny, mars 2017

Deux morts sur un site archéologique, l’abri Mespoulet, aux Eyzies : un cadavre datant du Paléolithique, quinze mille ans, et le jeune archéologue qui l’étudiait. Pas beaux à voir. Retrouvés dans une posture érotique des plus originales, ils ne s’y sont pas mis tout seuls, vu la différence d’âge. Ils seront également deux pour lever le voile sur la macabre mise en scène et identifier l’auteur de cet outrage : le gendarme d’élite Élina Seignabous, qui a participé à des missions en pleine jungle sud-américaine, à des actions dans des marigots en Afrique, à des opérations sur les champs minés de l’ex-Yougoslavie, et le commissaire Ange Rossello-Obarowski, pied-noir, juif et corse. Un cocktail turbulent, virtuose de l’obstination et des coups de chauffe. Et pourtant tous deux seront une fois encore déchirés par la barbarie. Un visage nouveau de la barbarie.

voir ici la présentation sur YouTube

50 Nuances de Générateur, de Philippe Castelneau

50 Nuances de Générateur, cut-up, mars 2017

50 nuances de générateur a pour objectif de se réapproprier les mots, de tordre le texte pour y réinjecter de la littérature.

Le principe en est simple :

  • générer un fragment aléatoire, en anglais, inspiré du livre 50 nuances de Grey
  • faire traduire le passage en français par Google
  • passer le résultat obtenu dans une machine à cut-up
  • réécrire le texte
  • répéter l’opération 50 fois

pour en savoir plus

L’été entre deux sommeils, de Philippe Castelneau

L’été entre deux sommeils, poésie, février 2017

De juillet 2015 à juillet 2016, inspiré par la lecture d’un petit livre, The haiku year, compilation de poèmes brefs écrits quotidiennement en 1996 par sept amis (Tom Gilroy, Anna Grace, Jim McKay, Douglas A. Martin, Grant Lee Phillips, Rick Roth et Michael Stipe), Philippe Castelneau a publié chaque jour sur twitter un texte d’inspiration poétique, sous le mot clé #haikuyear.

Il a voulu en reprendre quelques-unes en recueil, 253 au total, qui forment un livre écrit au moment où la nuit étreint le jour et où l’esprit, pas encore tout à fait réveillé, est justement propice à l’éveil.
Alors, poésie ? Il ne sait pas. Éclats de rêves ? Oui, assurément.

pour en savoir plus

La nuit déborde, de Jeanne Bastide

La nuit déborde, roman, L’Amourier éditions, février 2017

Au soir de sa vie ses yeux portent encore loin, vers le passé et vers elle-même. Ses souvenirs prennent du relief, elle réinvente des lieux et pourtant quelque chose se dérobe au fur et à mesure qu’elle avance. Toujours entre mémoire et oubli. Dans son soliloque, c’est une autre qui parle et c’est elle qui se souvient. Jeu de miroirs décalés dont elle tente de lire la partition jusqu’au bout de son âge…
Jeanne Bastide nous convie cette fois à partager le quotidien, nuit mêlée au jour, d’une femme qui convoque sa vie et ses rêves afin que, chaque être ayant pris sa place, l’inéluctable puisse s’envisager.
Un remuement des jours qui, comme un ressac, envoûte le lecteur.

pour lire un extrait

Les premiers pas, de Paula Dumont

Les premiers pas, Un amour lesbien, récit, éditions l’Harmattan, février 2017

Pascale, une jeune enseignante savoyarde sans grande expérience amoureuse, s’est éprise d’Hélène qu’elle a rencontrée à Paris au cours d’un stage de formation professionnelle. Mais Hélène vit depuis cinq ans à Montpellier avec Jacqueline qu’elle aime profondément. En outre, elle projette d’avoir un enfant. Si elle peut envisager de passer des moments agréables avec Pascale pendant leur séjour parisien, il est impensable qu’elle réponde à son amour.
Les premiers pas est un récit qui narre un moment crucial de l’éducation sentimentale d’une jeune lesbienne. En quelques jours, Pascale voit s’effondrer la plupart de ses convictions pour découvrir qu’elle peut être désirée, et même peut-être aimée, si elle abandonne ses idées négatives et surtout si elle cesse d’intérioriser la lesbophobie de son entourage. Car il est impossible de créer seule de nouvelles façons de vivre quand tout conspire à saper le peu de confiance qu’une lesbienne solitaire peut avoir en soi.