TVA et livre numérique

transmis par Joëlle Wintrebert

Comme souvent, très intéressante analyse de Nicolas Gary sur le site ActuaLitté.
En résumé, pas de quoi s’affoler…
photographie, site UPBlisher
« Aujourd’hui, la Cour de Justice de l’Union européenne a répondu à une question posée par la Commission européenne, une question simple : la France est-elle en infraction, en regard de la directive 2006/112/CE sur la TVA, lorsqu’elle applique un taux réduit sur les livres numériques ? Si l’on lit l’annexe 2, difficile d’avoir le moindre doute. L’avis déclaratif de la Cour de Justice de l’Union européenne est tombé, mais il est loin d’être aussi désastreux qu’on le laisse entendre […] »
lire la suite de l’article ici

Illustration : site UPblisher

Explosion de l'autoédition au Canada

L’année 2013 aura été celle de l’autoédition au Canada, promet THE STAR, qui dans un long article présente les résultats cumulés sur cette année. Selon les estimations, quelques centaines de milliers de livres ont été autopubliés cette année, un nombre significatif, en comparaison des quelques 30 à 40 000 ouvrages publiés par les maisons traditionnelles, au cours des douze derniers mois.

Canada : 2013, année de l’autoédition pour les auteurs

A explorer dans les Archives de Marianne, le prix unique du livre en question

Marianne 20-12-13

Le prix unique du livre : un archaïsme

Comment Amazon menace l’édition française

Faut-il avoir peur du livre numérique ?

Pour Hervé Gaymard, le prix du livre doit baisser

L'e-book en chiffres

ebook-net-public

L’e-commerce du livre grignote chaque année 1 point de part de marché au détriment de la librairie traditionnelle. La part des ventes de livres imprimés sur Internet a atteint 12 % en 2013 mais l’e-book ne pèse que 3 % du chiffre d’affaires dans l’édition.

A lire, pour en savoir plus :

L’enquête de Nathalie Silbert dans Les Echos :

L’édition française face aux défis du numérique

L’analyse de Nicolas Vidal dans BSC-NEWS :

Ebook : l’heure du bilan a sonné

La culture, une vraie force économique ?

Royal de Luxe, 2007

Plus riche en chiffres d’affaires, plus porteuse d’emplois, plus importante en PIB que l’industrie automobile, l’industrie culturelle française reste un formidable moteur de croissance. Seconde au monde après celle les Etats-Unis, elle concerne une partie importante de la vie économique et sociale de notre pays, s’exporte très bien et n’est pas délocalisable. C’est le résultat surprenant d’une étude réalisée par le cabinet d’audit EY (ex Ernst & Young) :

Industries culturelles et créatives en France : panorama économique

Forte de ces résultats, l’alliance France Créative, qui regroupe tous les acteurs du secteur culturel (ADAGP, ADAMI, AIPG, FESAC, SACEM, SNE…) part en croisade contre les grandes filières numériques et la tendance anglo-saxonne du copyright (le pouvoir appartient à celui qui paie) pour défendre le droit d’auteur à la française (le pouvoir appartient à celui qui crée).

Lire à ce propos l’article du Nouvel Observateur du 7 novembre 2013  et l’interview de Jean-Michel Jarre :

Guerre économique : la culture monte au front