Revue graphique et littéraire LA PISCINE
lectures & rencontre avec les créateurs de la revue et les auteurs
le mercredi 26 avril
à la librairie Sauramps Odyssée, Montpellier
de 17h30 à 19h30
cliquer ici ou sur l’image
lectures & rencontre avec les créateurs de la revue et les auteurs
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Visa Permanent, poème (ebook), chez Obsidiana Press, avril 2017
Poème en faveur de l’accueil des migrantsRéaffirmer l’indispensable fraternité et œuvrer pour un monde plus tolérant, plus imaginatif, plus créatif. Un monde à partager qui se doit d’être en paix au singulier et au multiple avec cette exigence d’être à l’écoute des soubresauts humains.
Ce poème est une réponse à une invitation de Thérèse Daredare à un état des lieux de l’accueil des migrants par diverses associations et personnes engagées en leur faveur sur le Lodévois en février 2017
Mesclun : Méli-Mélo de Poésie, recueil, chez Obsidiana Press, avril 2017
Illustration intérieure : Simone Derocque (gravure)
« Le mot mesclun désigne un mélange de salades. J’ai souhaité ce nom du Sud pour ce recueil de poésie afin de rendre hommage aux ensaladas et autres pratiques poétiques. Textes réunis par le temps (compositions de 2016), par l’espace (ville de Montpellier), par l’affection (mes parents, mes enfants, etc.) avant de manger les pissenlits par la racine.
Ce livre est un livre de l’intime, suffisamment pudique je l’espère pour ne pas faillir. Aussi ne faudra-t-il pas s’étonner d’y trouver certains poèmes en langues étrangères – une quasi constante dans mon écriture et dans ma vision du monde.
Ce livre parle de mes racines italiennes et aussi occitanes (même si on ne trouve pas de poèmes en occitan).
Le poème est un fruit, le déguster est un des bonheurs les plus vifs qui soient. Le poème est la vie à croquer et à se remémorer telles les pommes d’Antonov. »
Encore plus nu, poésie, éditions Gros Textes, avril 2017
« J’ai toujours haï la ségrégation des genres. Ami/amant. Lierre/mandragore. Caresse/morsure. Ulysse/Quasimodo. Whisky/limonade. Pureté/immondices. J’aspire à des fœtus en cendres pour les reconstituer en flammes. J’aspire à concasser la lune pour qu’elle jouisse d’une utilité nouvelle. J’aspire à tuer dans l’œuf les désirs normalisés. »
EXTRAIT
J’aspire à concasser la lune
pour qu’elle jouisse
d’une utilité nouvelle.
J’aspire à l’idéal des fous
de faire danser
les murs impies
des cachots.
J’aspire à supprimer
toutes les entraves,
tous les temps morts,
vider les camions bennes
des beautés saccagées.
J’aspire aux écritures hallucinées.
J’ai toujours chéri
le mélange des genres.
Buffle-punaise
Petit pois-enclume
Orgie-chasteté
Concave-convexe
Pommade-cynorrhodon
Missel-amulette
J’aspire
à tuer dans l’œuf
les désirs normalisés
Voix : Jean AZAREL
Guitare et instruments virtuels : Hérold YVARD
Textes: Jean AZAREL, sauf « Avec mes remerciements » de Perrine LE QUERREC.
La SGDL, le CNL et la FILL se sont associés cette année sur la rédaction d’un « Guide des auteurs » très complet de près de 70 pages qui devrait répondre à la plupart de vos questions sur de nombreux sujets liés à l’activité d’auteur : le droit d’auteur, le contrat d’édition, la rémunération, les activités accessoires, le régime social, la fiscalité, les formations, les aides publiques et privées…
Ce guide sera lancé lundi prochain sur le Salon du livre de Paris .
Il peut être d’ores et déjà téléchargé sur le site LR2L ici
Un envoi postal est prévu à tous les auteurs inscrits au sein de l’annuaire en ligne sur le site de la SGDL.
À l’occasion de la parution du n°1 de la revue La Piscine, une exposition des photos de trois des membres fondateurs de la revue.
Détails sur l’évènement à retrouver ici
mercredi 29 mars 2017 à 14h
« La prose est capable de s’élever haut dans le ciel, non d’un seul trait, mais en volutes et en cercles » – Virginia Woolf
Un événement organisé par l’association Loisirs, Solidarité, Retraite qui se tiendra à la Maison des Syndicats
474, allée Henri II de Montmorency
MONTPELLIER
Un goûter convivial et une séance de signature auront lieu à l’issue de la rencontre.
Contact : Tél. 04 99 13 65 43
Courriel : lsr-34@orange.fr
UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY 3
MASTER DE PSYCHOLOGIE
Parcours « Phénoménologie du sportif et des problématiques corporelles »
ont le plaisir de vous inviter à la présentation de l’ouvrage de Sandrine Willems
lundi 27 mars, à 19 h
Salle DEF 103 (au fond du campus Paul Valéry et au-dessus des amphis DEF)
entrée libre

Si l’on a parfois souligné la parenté entre l’aspiration « océanique » de certains mystiques et les états que visent toxicomanes ou alcooliques, on a peu interrogé le fond religieux, et l’insistance des questions métaphysiques, qui peuvent se révéler chez ceux-ci.
Dans cet essai, il ne s’agit de pas proposer une nouvelle théorisation, mais plutôt d’écouter les interrogations qui surgissent de parcours d’existence et de leur rencontre avec une psy qui conçoit la « thérapie » comme une création partagée. Dans une polyphonie de singularités, les sujets s’y inventent comme s’ils construisaient un roman, se découvrent au fil d’improvisations théâtrales, et s’ouvrent à des échanges collectifs – sur tous ces modes déployant leur désir de reliance.
Addictions et reliances, essai, collection « Réflexions faites », Les Impressions Nouvelles, mars 2017
Si l’on a parfois souligné la parenté entre les « extases » mystiques et les états que visent toxicomanes ou alcooliques, on a peu interrogé le fond religieux, et l’insistance des questions métaphysiques, qui peuvent se révéler chez ceux-ci.
Il ne s’agit pas ici de proposer une quelconque théorie, mais plutôt d’écouter les questions qui surgissent de parcours d’existence, et de leur rencontre avec une psy qui conçoit la « thérapie » comme une création partagée. Dans une polyphonie de singularités, les sujets s’y inventent comme s’ils construisaient un roman, se découvrent au fil d’improvisations théâtrales, s’ouvrent à des échanges collectifs – où se déploie leur désir de reliance.
Les petits Dieux, romans , Espace Nord, Bruxelles, mars 2017

Cinq petits volumes qui touchent avec justesse et jubilation au vivant, à l’émotion.
Les Petits Dieux constitue un ensemble de romans miniatures. Chacun évoque, sous forme de monologue, un personnage mythique ou historique, dont le destin fut marqué par un animal : Abraham et l’agneau, Chardin et le lièvre, Tchang et le Yéti, La Dame et la licorne, Carmen et le Taureau.
« Les animaux ont l’art de nous ramener au plus primaire, à une brusque effusion de tendresse, une bouffée de joie immotivée, une envie de jouer, un chagrin effroyable qui ne se laisse pas raisonner. Les animaux nous font sortir de nos pudeurs et nos habituelles défenses ; qu’un jour de tristesse l’un d’eux s’efforce de nous consoler, qu’il décide de ne plus nous quitter, ou que meure celui qui nous a côtoyés des années, et en nous vacille quelque chose qui réveille soudain toute notre fragilité. »
Meurtres du fond des âges, roman noir, collection Plumes Noires, éditions Lucien Souny, mars 2017
Deux morts sur un site archéologique, l’abri Mespoulet, aux Eyzies : un cadavre datant du Paléolithique, quinze mille ans, et le jeune archéologue qui l’étudiait. Pas beaux à voir. Retrouvés dans une posture érotique des plus originales, ils ne s’y sont pas mis tout seuls, vu la différence d’âge.Ils seront également deux pour lever le voile sur la macabre mise en scène et identifier l’auteur de cet outrage : le gendarme d’élite Élina Seignabous, qui a participé à des missions en pleine jungle sud-américaine, à des actions dans des marigots en Afrique, à des opérations sur les champs minés de l’ex-Yougoslavie, et le commissaire Ange Rossello-Obarowski, pied-noir, juif et corse. Un cocktail turbulent, virtuose de l’obstination et des coups de chauffe. Et pourtant tous deux seront une fois encore déchirés par la barbarie. Un visage nouveau de la barbarie.