Les commémorations se suivent en ce mois de janvier. François Hollande, dit le Petit, se tourne vers François le Grand qui repose à Jarnac. Pense-t-il trouver un nouveau souffle et une inspiration en dialoguant avec le Vieux ? Vingt ans après, le mousquetaire qui faisait la synthèse comme personne, est à son tour devenu président. Il manie certes avec adresse le fleuret, maîtrise parfaitement l’art de l’esquive, embrouille brillamment son monde, est roi de la palinodie et prince de la volte-face. Que manque-t-il au spadassin qui a flingué Sarko ? François le Grand lisait et connaissait l’Histoire. Hollande le Petit, en bon énarque, ne lit jamais et semble de ne pas connaître notre Histoire… En géographie, voire en géostratégie, on savait Mitterrand imbattable. Il savait où était la Saintonge, par exemple… Pas sûr qu’Hollande le sache ! En revanche, il semblerait qu’avant son accession à l’Élysée, Hollande le Petit n’ait jamais vu d’autres pays que la seule France. Bigre ! Le voyage ouvre pourtant sur le monde… Il semblerait que même en science économique, qu’on enseigne à l’ENA, il n’ait pas beaucoup de lumières. Conduire une vespa ne suffit pas à guider le char de L’État ! Tendre vers la normalité non plus. François le Grand doit bien rire dans sa tombe. Il avait assuré, un peu avant sa mort, que ceux qui le suivraient aux manettes de L’État ne seraient plus que des comptables. C’est pire : ce ne sont plus que des surfeurs qui prennent la vague quand il le faut, avec pour seul souci d’être portés par elle le plus longtemps possible et le plus loin.
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On ne connaît jamais la distance exacte entre soi et la rive
un article critique de Jean AZAREL, 14 janvier 2016
à propos du dernier livre d’Hélène Dassavray, collection Sur le billot, éditions lBl, la Boucherie littéraire, 2015

« On ne connaît jamais la distance exacte entre soi et la rive ». Tel est le postulat, et le titre, du dernier recueil d’Hélène Dassavray paru aux éditions La Boucherie Littéraire. À mots découverts délicatement posés à l’aune de la féminité, Hélène Dassavray raconte l’histoire dans l’Histoire des femmes fontaines, et c’est un bonheur de boire cette eau-là qui mène en douceur à l’au-delà poétique.
« Si une petite mort / Fait jaillir une fontaine de l’aven / Qu’en est-il de la grande et de ses abysses / La femme sage / Le sait / De source sûre ».
On me dira que c’est la moindre des choses que les poèmes ruissellent, coulent, inondent, éclaboussent parfois, s’épandent de page en page comme le meilleur engrais. Certes, mais ils le font ici avec une élégance mesurée, une écriture au doigté fertile, un respect de la matière transfigurée, qui appartiennent à celles qui ont vraiment vécu et savent le raconter avec une humilité palpable.
« Une femme voit couler son sang à chaque lune / Peut être pour cela / Qu’elle éprouve moins le besoin / De Verser celui des autres ».
Il me faut l’avouer : j’ai longtemps cru que les femmes étaient les seules à pouvoir sauver le monde, et accessoirement (égoïstement) ma personne, avant de me rétracter. À la fin de la traversée délicieusement liquide effectuée avec « On ne connaît jamais la distance exacte entre soi et la rive » d’Hélène Dassavray, je me suis remis à espérer.
Nouvelles dispositions du régime de retraite complémentaire
Les auteurs qui cotisent pour la retraite (affiliés AGESSA ou MDA) trouveront ci-dessous (bien résumées par la SGDL) les dernières dispositions du régime de retraite complémentaire. Elles ont fait couler beaucoup d’encre et se lever bien des boucliers. On notera cependant que, au moins pour dix ans, avec la prise en charge à 50% de la Sofia via le droit de prêt, ces dispositions restent relativement raisonnables pour les auteurs.
Les nouvelles dispositions du régime de retraite complémentaire des auteurs (RAAP) entreront en vigueur dès 2016. Le ministère des Affaires sociales a publié le 30 décembre 2015, suite à la décision adoptée par le CA du RAAP en septembre dernier, un décret relatif au régime d’assurance vieillesse complémentaire des artistes auteurs (décret n° 2015-1877) qui vient très largement modifier les dispositions actuelles de cotisation des auteurs à leur retraite complémentaire.
Suite à la décision du RAAP, au printemps 2013, de se mettre en conformité avec la réglementation européenne en abandonnant le libre choix du montant de cotisation par l’auteur pour un taux unique de 8% pour tous les auteurs, la SGDL avait demandé, comme de nombreuses autres organisations, qu’une concertation puisse être organisée sur la mise en œuvre de cette réforme. La décision du CA du RAAP de septembre et le décret du ministère des Affaires sociales de décembre tiennent en partie compte des objections qui avaient alors été apportées.
Toutefois, sur un point, le décret ne correspond pas rigoureusement au dispositif qui avait été présenté par le CA du RAAP aux organisations d’artistes auteurs. Certaines révisions ont été apportées au texte par le gouvernement, elles modifient significativement une proposition dont l’équilibre était déjà complexe et fragile et sur laquelle nous attendions encore des précisions des pouvoirs publics.
Nous avons immédiatement alerté notre ministère de tutelle sur ce point.
Pour commencer l’année…
Comme chaque année je nous souhaite une année nouvelle.
Enfin une année dans laquelle il y aurait du nouveau. Du nouveau doux, du nouveau paisible, du beau nouveau, du nouveau joyeux, du nouveau nettoyé de toute connerie (Ah! quel rêve! Mais la sagesse des uns étant connerie pour les autres, comment procéder ?) et même du nouveau qui ressemble terriblement à l’ancien mais avec quelque chose en plus. Du nouveau en nous car qui peut se vanter d’avoir fait le tour de lui-même (d’elle-même. Que la langue française n’ait pas vraiment de genre englobant les dames et les messieurs, ça alourdit, vous ne trouvez pas ? ) Du nouveau léger, même si Kundera n’est pas d’accord, du nouveau ouvert, zen, solide, sur lequel on puisse s’appuyer. Bon, choisissez chacun votre nouveau et au travail ! Pour moi ce sera un nouveau livre…si possible.
Bises à tous.
Janine Teisson
Nicolas Ancion, écrivain voyageur
Nicolas Ancion, écrivain que les voyages et le passage des frontières inspirent achève un long parcours à travers l’Asie. Il nous envoie quelques échos du début de son voyage, à bord du Transmongolien.
CaféBabel : Pourquoi avoir choisi de voyager sur le Transsibérien en particulier?
Nicolas Ancion : Depuis cinq ans, nous voyageons au moins trois mois par année, en famille. Mes enfants et ma femme avaient très envie d’effectuer le périple par la terre, depuis le cœur de l’Europe jusqu’au ventre de l’Asie. Il y a un gouffre entre l’image qu’on se fait des trains de légende et leur réalité concrète. Le transsibérien est une ligne de chemin de fer, pas un train somptueux, comme l’Orient-Express qu’on représente dans les films. Le train en lui-même décevra le voyageur qui s’attendrait à monter à bord d’un engin unique en son genre, façon Concorde ou Titanic.
Lire la suite de cet entretien avec l’écrivain sur CAFEBABEL…
Photographie : Nicolas Ancion, 2015
Poème de Jean Joubert
Éclaire ta charrue
et comme jadis
dans les terres d’enfance
trace ton sillon droit
sous le regard complice des étoiles.
Jean Joubert
Le poète nous a quittés le 28 novembre 2015.
Échos d’auteurs qui l’ont bien connu.
« Une grande perte. Richesse de l’homme, richesse de l’œuvre. Il avait si bien joué le jeu de la « dictée » à Bernis (30), avec sérieux, humour et calme élégance. Avec toute mon affliction. »
André Gardies
« Je suis atterrée d’apprendre cette nouvelle, j’admirais Jean énormément, l’homme si simple si chaleureux et le poète si talentueux. Condoléances à sa famille. Je ne pourrai malheureusement pas aller à l’enterrement, étant handicapée, et je vous prie de m’en excuser. » Denise Miège-Simansky
« J’ai découvert l’homme qui se cachait derrière le poète lors de la Maman des poissons à Pezenas il y a quelques années, ce fut un grand moment pour moi. » Michèle Bayar
« Cette nouvelle m’afflige profondément. Nous étions souvent côte à côte dans les salons du livre. J’ai apprécié autant l’homme que le poète ; son ouverture d’esprit, sa profonde humanité, sa gentillesse… et son talent. » Florence Ferrari
« En souvenir du « prof » de Paul Valéry, de l’écrivain – poète de talent, de l’homme qui aimait partager et de l’ami que j’avais toujours plaisir à rencontrer… Il réside désormais au Parnasse.
Ars longa, vita brevis » Hervé Pijac
État de siège, de Yves Carchon
Après l’effroi, après la solidarité partagée avec les familles des nombreuses victimes, après le coup de chapeau aux personnels médicaux et soignants, le respect dû à la qualité de nos forces d’intervention, il faut se concentrer sur la défense de notre pays attaqué lâchement. Le terrorisme, par essence, frappe là où on l’attend le moins. D’où la difficulté à prévenir ses coups. Néanmoins, notre république démocratique est en guerre. Non seulement en Irak mais chez elle. Il lui faut donc adapter sa propre défense à cette nouvelle guerre. On ne peut plus finasser en tentant de comprendre le pourquoi d’une telle violence. Il faut prendre les mesures qui s’imposent. A commencer par tout tenter pour que, sur le front irakien, on aligne une seule et même coalition face à Daech, qu’on en finisse avec notre défiance avec Poutine (même si on sait qui est Poutine) ou même avec Assad. Il faut savoir où est son ennemi et le frapper, quitte à s’allier avec ce qui n’est pas de nos amis. Il faut aussi en finir avec l’hypocrisie sur les états voyous ou les filières qui fournissent des armes à Daech ou l’appuient sous le manteau. Chez nous, il faut fermer la porte à ces jeunes Français partis faire le djihad quand ils reviennent en France. La république, quand elle est en danger, doit prendre des mesures d’exception à l’encontre de ceux qui cherchent à en finir avec elle. Ce qui ne veut pas dire qu’elle ne doit pas rester elle-même. C’est en restant ce que nous sommes et en défendant nos valeurs qu’on gagnera face à l’obscurantisme. Parler de « choc des civilisations » ne veut rien dire. Cela supposerait que Daech incarne une civilisation. Or une civilisation repose sur l’instinct de vie et non sur la pulsion de mort, sur la pensée et non sur l’ignorance, sur l’art et non sur la destruction des œuvres du passé, sur le respect de l’autre et non en cherchant à le nier au point de le détruire. Non au « Viva la muerte » de Daech !
Illustration : Allons Enfants de Raphaëlle Boutié, novembre 2015
(acrylique sur papier 50×65)
Paris et tellement d’autres lieux, de Janine Teisson
Deux poèmes écrits tout à l’heure, sans haine, croyez-le, mais avec une froide tristesse.
L’année dernière certains de mes poèmes sur la guerre ont été publiés dans la revue Bacchanales. Je croyais la guerre ailleurs….
Janine Teisson
Puisqu’ils aiment tant
La mort,
Donnons-la leur.
Amoureux de la mort
Serviteur de la mort
Instrument de la mort
Je vous hais
d’une haine qui vient
de la terre
lave froide
qui monte dans mes jambes
va jusqu’à mon cœur
incendie et glace
mon cerveau.
Je me retiens
d’avoir pitié de vous.
Pourquoi ?
Vous n’auriez pas pitié de moi
Vous n’avez pas eu pitié
De la vie toute fraiche
De l’éclat de rire brisé
De l’effroi de qui voit sa mort
Trop tôt
Trois fois trop tôt.
Vous n’avez pas eu pitié.
Ni d’eux ni de vous
Météorite de la haine
Noire dedans
Noire dehors
Nous devons vous détruire
Avant que vous touchiez
Notre terre.
Et voici un des poèmes édités dans Bacchanales.
Alger, Oslo, Homs
Elles aiment les chairs fermes,
Et qui rebondissent,
Les muscles serrés
Sous la peau élastique
Et douce
Presque enfantine
Les os nacrés
Les duvets impalpables
Les bouches gonflées
Les viscères intacts dans leur fine enveloppe.
Le sang clair et joyeux à en boire.
La transparente clarté des yeux neufs
Elles les aiment,
Les balles.
Photographie : Hommage aux victimes de Paris à Katmandou.
Solidarité
PowerFoule s’est associé à un vaste mouvement global et en ce moment même des dizaines de milliers de personnes signent une déclaration commune de soutien à TOUTES les victimes de Daesh, qui sera publiée dans le journal Le Monde dans quelques jours.
Pour rejoindre cet élan de solidarité.
La France a été meurtrie et nous sommes tous sous le choc.
La veille des attentats qui ont ensanglanté Paris c’était le Liban qui pleurait les siens, victimes également de la barbarie de Daesh. Plusieurs jours avant, c’était la Russie, la Turquie et le Nigeria. En Syrie et en Irak, c’est tous les jours plus de 100 victimes innocentes qui sont tuées par ces barbares : des femmes, des enfants, des êtres sans défenses.
Le monde entier est meurtri. Alors en ces jours de deuil, pensons à toutes les victimes de Daesh en France et ailleurs, et montrons notre humanité en envoyant un message de soutien aux victimes.
Lisez le message de solidarité avec toutes les victimes de Daesh et ajoutez-y votre nom.
Appel coordonné par le mouvement citoyen européen WeMove.EU et signé par les membres de mouvements partenaires : MoveOn.org aux Etats-Unis, 38Degrees.org.uk au Royaume-Uni, Campact.de en Allemagne, Uplift.ie en Irelande, Skiftet.org en Suède, Aufstehn.at en Autriche, Progressi.org en Italie et PowerFoule.org en France.
Lancement de l’enquête sur la situation économique et sociale des auteurs du livre affiliés à l’Agessa
L’environnement technologique, économique et culturel de la chaîne du livre connaît une profonde mutation depuis plusieurs années. Dans ce contexte mouvant, la situation se révèle particulièrement préoccupante pour les auteurs et beaucoup s’estiment d’ores et déjà précarisés, paupérisés, fragilisés. Dès lors, c’est l’existence même de l’activité de création qui risque d’être menacée.
Aux côtés des associations d’auteurs et en lien avec le ministère de la culture et de la communication, le Centre national du livre a donc confié à l’institut People Vox la réalisation d’une enquête, destinée à connaître les activités professionnelles et les revenus des auteurs du livre, de la manière la plus exhaustive possible, pour in fine mieux les accompagner et les soutenir.
La participation à cette enquête, via le questionnaire adressé à l’ensemble des auteurs du livre affiliés à l’AGESSA, est essentielle. L’implication de chacun et la précision des réponses seront, en effet, particulièrement précieuse : mieux nous connaîtrons les auteurs du livre, mieux nous pourrons mettre en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien idoines.
Les réponses reçues sont totalement anonymes et traitées en toute confidentialité par People Vox, à des fins purement statistiques.
Si vous avez reçu le questionnaire, vous pouvez y répondre soit par voie postale avant le 7 novembre 2015, soit en ligne avant le 11 novembre 2015, en vous connectant à l’adresse www.enquete-cnl-affilies.fr , muni du numéro d’accès personnalisé figurant en en-tête du questionnaire.
Les résultats de l’enquête seront publiés au cours du premier trimestre 2016.
Membres du Conseil Permanent des Écrivains :
ADAGP – ATLF – CHARTE DES AUTEURS JEUNESSE – COSE CALCRE – EAT – MAISON DE LA POESIE – PEN CLUB – SACD – SACEM – SAIF – SCAM – SELF – SGDL – SNAC – UNION DES POETES ET CIE – UNPI – UPP
Illustration : Le philosophe, d’André Marin de Barros
Préserver le droit d’auteur
Europe : protégez les auteurs, préservez le droit d’auteur !
Inquiets des projets actuels de réforme du droit d’auteur en Europe, des auteurs européens de livres ont rédigé une lettre ouverte aux instances européennes pour les appeler à préserver le droit d’auteur, garant de la liberté des créateurs et de la vitalité de la littérature européenne.
Tous les écrivains, essayistes, nouvellistes, poètes, auteurs jeunesse, traducteurs, auteurs de BD de tous les pays d’Europe sont invités à signer la lettre ouverte en ligne et toutes les organisations européennes d’auteurs du livre à se joindre à cette initiative pour la relayer.
Pour lire et signer la pétition, cliquer ci-dessous
LETTRE OUVERTE DES AUTEURS EUROPÉENS DU LIVRE
Le Conseil Permanent des Écrivains, qui en a pris l’initiative, signale que la lettre ouverte est traduite en plusieurs langues (vous les trouverez sur le site de la pétition) et demande de relayer aux organisations et auteurs européens.
Adoption du rapport Reda
un article de la SGDL, relayé par Joëlle Wintrebert
Vendredi 17 juillet 2015
La SGDL est globalement rassurée mais reste vigilante suite à l’adoption par le Parlement européen du rapport de Julia Reda.
Le rapport de la commission juridique sur l’évaluation et la révision de la directive de 2001 sur le droit d’auteur a été adopté par le Parlement européen le 9 juillet 2015. Contrairement au texte initial présenté par le rapporteur Julia Reda, le texte adopté apparaît relativement équilibré entre nécessaires évolutions et respect des principes du droit d’auteur.
Les dispositions les plus inquiétantes pour l’avenir du droit d’auteur ont été écartées, en particulier le principe d’une généralisation des exceptions ou limitations au droit d’auteur sans rémunération pour les ayants droit.
Le communiqué du Parlement européen rappelle toutefois qu’il ne s’agit ici que d’une première étape et que « la Commission européenne devrait présenter une proposition d’ici fin 2015 afin de moderniser le droit d’auteur de l’Union Européenne pour l’adapter à l’ère numérique ».
La demande réitérée du Parlement de « revoir les exceptions en vigueur dans les législations sur le droit d’auteur » et « d’analyser la possibilité d’introduire une exception permettant aux bibliothèques de prêter des œuvres sous format numérique » reste toutefois préoccupante.
Le Parlement souhaite en revanche la mise en œuvre de « mesures visant à garantir une rémunération équitable et appropriée pour toutes les catégories de détenteurs de droits, notamment en ce qui concerne la distribution numérique de leurs œuvres, et visant à améliorer la position contractuelle des auteurs, interprètes ou exécutants par rapport aux autres titulaires de droits et intermédiaires », ce dont nous ne pouvons que nous réjouir.
L’inacceptable irresponsabilité des intermédiaires du net vis-à-vis de la diffusion de contenus illicites et l’absence d’harmonisation fiscale entre les grands opérateurs de la diffusion numérique devront également être portées au débat qui occupera tous les acteurs au second semestre 2015.
Le Forum de la SGDL du 22 octobre 2015, consacré à l’avenir du droit d’auteur en Europe, sera l’occasion de débattre de ces sujets déterminants pour l’avenir de la création et des auteurs et de réaffirmer clairement nos positions.
Illustration : La Chapelle Sixtine
(Ses peintures sont tombées dans le domaine public depuis des décennies, toutefois ses photographies ont longtemps fait l’objet de droits exclusifs au profit d’une entreprise japonaise.)









