Auteurs, demandez la prime d’activité !

La Charte relaie le communiqué de la Ligue des auteurs professionnels :

Le Gouvernement a annoncé une importante revalorisation de la prime d’activité dès le 5 février 2019, afin de redonner du pouvoir d’achat aux Français. La prime d’activité, mise en place en 2015, vise à soutenir l’activité et le pouvoir d’achat des travailleurs modestes. Très peu d’auteurs ou d’artistes le savent, mais ils y ont autant droit qu’un salarié. Ce dispositif peut leur donner un gain de pouvoir d’achat pouvant dépasser 250 euros par mois (1).
La Ligue des auteurs professionnels s’étonne qu’avec les difficultés économiques que rencontrent les auteurs, les pouvoirs publics et les organismes de Sécurité sociale n’aient jamais pensé à les avertir que cette prime leur est accessible, et ce depuis 2015. En effet, les conditions d’attributions ne le précisent pas (2), et le régime flou des artistes-auteurs (BNC ou traitements et salaires) n’aide en rien à y voir plus clair. La Ligue a donc demandé au ministère de la Culture des éclaircissements sur la question, en soulignant les difficultés techniques pour les auteurs à obtenir cette prime.
Il s’avère en effet assez compliqué pour un auteur de toucher cette prime d’activité, compte tenu de la nécessité de fournir à la CAF des déclarations de revenus trimestrielles. Déjà, l’irrégularité de ses revenus peut faire passer un auteur alternativement au-dessus du plafond ou en-dessous du seuil de la prime. Il est, en plus, d’après les témoignages recueillis, difficile de faire comprendre aux CAF la nature du droit d’auteur (BNC ou salaires) et de leur fournir des documents qui leur conviennent.

La Ligue recommande donc à tous les auteurs de faire dès aujourd’hui une simulation de leur prime d’activité. Vu leurs faibles revenus, la plupart ont probablement droit à un complément de revenu significatif :

Estimation de la Prime d’activité sur le site de la CAF

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Télécharger gratuitement des livres numériques

ActuaLitté, 09/01/2019
Merci à la rédaction d’ActuaLitté pour ces conseils de lecture…

« Vous avez désespérément besoin de nouvelles lectures, vous souhaitez découvrir ou redécouvrir des classiques de la littérature française ou vous avez tout simplement besoin de remplir votre liseuse électronique de livres numériques ? Grâce au domaine public et aux milliers de passionnés qui travaillent à la numérisation et à la mise en forme des ouvrages, il est possible de télécharger gratuitement de nombreux livres dont les auteurs sont morts depuis plus de 70 ans… »

Lire la suite ici

photo d’illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0

Diamono de Massamba Diadhiou

Diamono, nouvelles policières (polar international), Indépendant / Amazone, décembre 2018

Dakar est une ville de conquérants ; seuls y vivent les âmes fortes et les ambitions dévorantes. Les autres, quant à eux, survivent en silence ou meurent bruyamment.
Ce recueil de deux nouvelles policières met en scène la commissaire Coly et l’inspecteur Niang enquêtant dans la jungle urbaine de Dakar.

Quel est le point commun entre ce père de famille modèle et cette femme politique aimée et appréciée de tout le monde si ce n’est une mort prématurée ? La vérité peut-elle être plus dangereuse que le mensonge ?

Cette édition inclut les nouvelles suivantes : Un mariage, un enterrement et …Ce sont toujours les fourmis qui meurent.

 

 

mercredi 2 janvier 2019 : une bonne nouvelle pour les auteurs

Une bonne nouvelle transmise par la SGDL : désormais tous les auteurs peuvent bénéficier de revenus accessoires rémunérés en droit d’auteur.

Conséquence de la réforme sociale supprimant la distinction entre affiliés et assujettis à l’AGESSA, à compter du 1er janvier 2019 les revenus accessoires rémunérés en droits d’auteur ne sont plus réservés aux seuls affiliés à l’AGESSA mais ouverts à tous les artistes auteurs.
Deux conditions doivent toutefois être respectées : les revenus accessoires ne doivent pas dépasser un plafond de 7222 € et ne pas représenter  plus de 50% de la totalité des revenus artistiques.

Les activités prises en compte sont les suivantes :

  • Rencontres publiques et débats en lien direct avec l’œuvre de l’auteur.
  • Ateliers artistiques ou ateliers d’écriture,  limités à 3 ateliers par an (un atelier correspondant à 5 séances d’une journée maximum).
  • Ateliers artistiques réalisés par des auteurs auprès d’établissements publics ou privés, ou organisés par des associations dans la limite de 5 ateliers par an (1 atelier = 5 séances d’une journée maximum).

Ces activités doivent être exercées de manière indépendante, ponctuelle et sans lien de subordination caractérisant le salariat.
Les activités relevant de la formation professionnelle n’entrent pas dans le cadre des revenus accessoires.
Les rémunérations au titre des revenus accessoires doivent être indiquées sur la déclaration annuelle de l’artiste auteur.

La SGDL qui milite depuis de nombreuses années pour que les auteurs puissent bénéficier de l’élargissement de leur rémunération en droit d’auteur pour toute activité liée à leur création se réjouit de cette décision portée par le décret du 19 décembre 2018

Télécharger ici la fiche pratique des activités accessoires

Communication sur notre réseau de Joëlle Wintrebert

Affabulettes et Picocontes, de Nicolas Gouzy

Affabulettes et Picocontes, recueil de chroniques, autopublication via Blurb, novembre 2018

« Comment choisir entre fabulettes et affabulations ? Finalement j’ai adopté leur enfant naturel. Souvent j’affabule, je romance, j’enjolive, j’emballe la réalité dans du papier doré pour plaire ou du papier crotté pour dégoûter. J’aime les fables, les petits mensonges quand ils sont bien écrits, les inventions sages. Les certitudes et les modes d’emploi sont des portes closes, mes affabulettes sont des fenêtres ouvertes. »

format poche, 177 pages, contacter l’auteur via Facebook

Alerte Cotisation AGESSA !

Appel de cotisations Vieillesse AGESSA 2019, une communication de la SGDL

A compter du 1er janvier 2019, la cotisation « d’assurance vieillesse plafonnée » (6,90 % des revenus bruts en droits d’auteur) sera précomptée par les diffuseurs, comme les autres cotisations. Si vous êtes précomptés, vous n’aurez donc plus à cotiser sur les revenus de l’année précédente. Cependant l’AGESSA vous a peut-être déjà envoyé un échéancier. Il est inapproprié et vous ne devez pas en tenir compte.

Si certains d’entre vous ont toujours, auprès de l’AGESSA, un prélèvement en cours qui viendrait à échéance le 15 janvier 2019, il conviendra de l’annuler dès maintenant auprès de votre banque. Cette mesure vous évitera un double paiement de vos cotisations, même si l’AGESSA précise sur son site « Les auteurs précomptés ayant déjà payé leurs cotisations des échéances du 15 janvier ou du 15 avril seront remboursés au plus tôt de la cotisation vieillesse plafonnée ».

Cette information ne concerne pas les auteurs en dispense de précompte.

info transmise par Joëlle Wintrebert

Immensité, là, de Françoise Renaud

immensité, là, essai poétique, éditions Encre & Lumière, décembre 2018

« Oui, là-bas.

Au loin.

Ces territoires tenus au secret depuis la naissance : montagnes aux écailles coriaces ou velues — forêts, rochers, ravines, mais aussi herbe rase, torrents et nuits de lune —

ô vents vallées vergers.

Ces immensités. »

en savoir plus ici sur le site de l’auteur

Sait-on jamais, d’Adeline Yzac

Sait-on jamais, poésie, illustrations de Jean Panossian, éditions Musimot, octobre 2018

Une galerie, l’exposition Jean Panossian, dix tableaux qui soudain me regardent, me jettent au visage l’incandescence de leur énigme, me font une demande.

il a fallu s’avancer au plus près, attraper des bribes et des bouts, se laisser traverser, balbutier.

 quelque chose rôdait, qui cherchait mes mots, exigeait que je fouille dans la langue, comptait que j’y trouve le poème.

Une chronique de Philippe Castelneau

François, portrait d’un absent, de Michaël Ferrier
(Gallimard, 2018)


C’est lorsqu’il apprend la mort de son ami d’enfance François et de sa fille Bahia, tous les deux emportés par une vague sur l’île de La Graciosia un 26 décembre, que Michaël Ferrier entreprend d’écrire ce récit dans lequel il retrace leur histoire commune, qui est celle d’une magnifique amitié.
Les souvenirs ressurgissent au fil des pages : une jeunesse heureuse, la camaraderie des années d’internat, les premiers pétards et les filles, jusqu’à la découverte de la littérature, du jazz, de la radio, du cinéma italien et de la Nouvelle Vague… Si le livre est empreint de mélancolie, il n’est jamais triste. En dépit de l’évènement tragique qui a conduit à son écriture, ce livre est d’abord un hymne à la vie !
Michaël Ferrier évoque aussi de manière poétique le Japon et, entre l’Asie et la France, trace le portrait au plus juste de son ami absent, loin de toute idéalisation. Enfin, il montre que si l’amitié ne tient parfois qu’à un fil, ce fil, quoi qu’il arrive, ne rompt jamais.

le blog de Philippe Castelneau