ADA fait sa comédie – Auteurs en lecture, 2017

  

Auteurs en lecture

Rafraîchissant
« Il était si convaincant, le Petit Nicolas*, lorsqu’il nous a raconté ses histoires de gamin, son papa poète, son prénom rétro, ses papiers irisés, ses manœuvres de conjuration pour se protéger des filles…
Joli mélange, ce Grec à l’accent Belge qui fait parler ses mais comme un gars du Midi !
Grand merci, Nicolas, tu nous as régalés avec ton récit enlevé et ton humour, ta fraîcheur, ton entrain ! » (Line Fromental)

« Cette rencontre, organisée de main de maître par Raymond Alcovère réunissait, outre le « petit Nicolas », d’autres auteurs ADA qui ont su nous émouvoir, comme Anne-Marie Jeanjean ou Sandrine Willems. En contrepoint final, Geneviève Gavignaud-Fontaine nous parlait avec maestria des notions de justice et d’égalité dans la Grèce antique. Un très bon moment !
On croise les doigts pour que ces lectures se pérennisent dans la nouvelle Région.» (Joëlle Wintrebert)

Mon dimanche – Comédie du Livre
« Jour de lecture donc… et c’était un grand plaisir pour la poète sauvage et solitaire que je suis, de me retrouver avec des personnes liées à l’écriture dans des expressions très diverses. Chaque fois, cela produit un effet dynamisant que j’apprécie infiniment.
L’objectif de cette lecture étant si j’ai bien compris, la valorisation des écrivains, il me paraît important de pointer deux petits points faibles.
1 – Le titre : un titre très parlant (« Cap sur… », J’avais proposé, mais trop tard : La Grèce : des liens singuliers, etc.) un titre -comme tout- se travaille. Sans doute serait-il utile de demander aux prochains participants des propositions en même temps que leur texte.
2 – Présentation d’ensemble : … aussi se travaille….
– Le mot formation* est à bannir : c’est le montage et des voix et des textes les uns par rapport aux autres qui avec Cépage d’encre, s’est effectivement préparé …comme toute lecture en public. (Parle t-on de formation pour des préparations de lecture avec ou sans comédien …?!)
– Nous ne sortions pas d’un atelier d’écriture !!! (ce n’est pas un hasard si les auteurs impliqués se retrouvaient là, en phase avec le pays invité : c’est souvent un long cheminement, et pour la Grèce sans doute encore davantage… pour des raisons évidentes.

La banalisation par le titre et par la présentation ne va-t-elle pas à l’encontre du but recherché ? Heureusement la belle diversité de l’ensemble -soulignée par l’articulation des impros musicales de Max Greze et des présentations de Raymond Alcovère- a aisément capté l’attention du public. Dommage pour l’enregistrement raté ! Cela complète bien les photographies. J’ai eu de très bons retours côté public.
Très limitée par le temps, je n’ai pu que m’attarder un peu vers les ateliers proposés non loin de l’espace rencontres et j’ai pu feuilleter de petites merveilles présentées par les Carcassonnais. C’était aussi un grand plaisir de voir des enfants travailler la gravure et d’autres s’émerveiller devant le papier chinois. Malgré mes regrets de ne pouvoir aller sur les différents stands, je garde un très bon souvenir de cette journée et remercie vivement ADA pour son implication.» (Anne-Marie Jeanjean)

Photographies – 1: Auteurs en lecture / 2: Nicolas Ancion / 3: Max Grèze / 4: Sandrine Willems (images LR2L & Line Fromental)

Quelques-uns d’entre nous en signature sur les stands.

  

« Il a fait froid, il a fait chaud. Très chaud même le dimanche. On a mangé pas mal de poussière, nos livres recouverts et nos cheveux épaissis de terre soulevée sur l’Esplanade par un vent fort. Hormis ces conditions changeantes, on a vu du monde, on a causé, on a signé. On s’est retrouvés aussi, auteurs, libraires, amitiés construites au fil des rencontres et des salons. C’est ça la Comédie…» (Françoise Renaud)

Photographies – 1: François Szabo / 2: Françoise Renaud / 3: Janine Teisson / 4: André Gardies, Caroline Fabre-Rousseau, Florence Vertanessian (images Line Fromental)

 

Arrêt définitif de ReLIRE

C’est terminé, le Conseil d’État vient de valider les conclusions du rapporteur, conclusions que nous vous avions précédemment communiquées.

La loi qui permettait de s’emparer des œuvres des auteurs sans leur demander leur avis est donc supprimée.

Comme le souligne l’article d’ActuaLitté intitulé Œuvres indisponibles : le Conseil d’État met un terme définitif à ReLIRE, les contrats signés avant que la Sofia ne décide de suspendre toute attribution de licence ne seront sans doute pas remis en cause. Pas de réelle rétroactivité, donc, mais on imagine sans mal que les auteurs floués pourraient s’ils le voulaient récupérer leurs droits sans trop de frais de justice.

communication de Joëlle Wintrebert

Bourses et résidences en France et à l’étranger

Veuillez trouver ci-dessous quelques informations relatives à des appels à candidatures pour des bourses et des résidences en France et à l’étranger. Informations diffusées par ma médiation culturelle – Documentation – Site de la Mel (Maison des écrivains et de la littérature). Plus amples renseignements en suivant les liens.

Programme régional de résidences d’écrivains en région Île-de-France
Ce dispositif accompagne, sur une durée de 2 à 10 mois, les projets de résidence d’écrivains qui favorisent une relation vivante des habitants à la création littéraire tout en permettant le projet d’écriture propre à l’auteur. Prochaine date : 30 juillet 2017.

La Marelle
La Marelle organise régulièrement des appels à projets spécifiques, en partenariat avec différentes structures de la Région PACA. Voir les deux appels en cours, réalisés avec le soutien de la DRAC PACA. Dépôt des dossiers : 31 mai et 30 juin 2017.

Résidence d’auteur au Service Université Culture à Clermont-Ferrand
Le Service Université Culture lance un nouvel appel à candidature pour une résidence, en lien avec l’Atelier Création Littéraire Contemporaine et les rencontres Littérature Au Centre, sur le thème « Littérature et Ville ». Dépôts des dossiers : 9 juin 2017. Lire la suite…

ReLIRE : conclusions du rapporteur public

ReLIRE et les livres indisponibles : “ Le vice est à purger à la racine”

Fin de séance, le rapporteur public vient de rendre ses conclusions, et les mots employés ne manquaient pas de puissance. À travers trois points, le rapporteur public a développé son propos. Commençant par l’objet et l’économie générale du système ReLIRE : la numérisation en vue de la commercialisation d’œuvres en format numérique, indisponibles à la vente en papier. Il a toutefois souligné la difficulté d’autorisation a priori de la part de l’auteur dans ce procédé. À ce titre, le législateur avait décidé de mettre les auteurs « devant le fait accompli »

Lire la suite de l’article de Nicolas Gary du 5 mai 2017 sur le site ActuaLitté

Annulation de ReLIRE ?

Ceux qui s’étaient mobilisés contre ReLIRE le savent déjà, les Sages du Conseil d’État entendront demain 5 mai les conclusions du rapporteur public sur ce rapt des œuvres des auteurs, déjà condamné par la Cour de justice européenne.
Il semblerait bien que le décret d’application sera annulé.

On peut lire l’article d’ActuaLitté de Nicolas Gary daté du 4 mai 2017 :

Œuvres indisponibles : le Conseil d’État en passe d’annuler ReLIRE

Illustration : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

Guide des auteurs de livre, 2017

La SGDL, le CNL et la FILL se sont associés cette année sur la rédaction d’un « Guide des auteurs » très complet de près de 70 pages qui devrait répondre à la plupart de vos questions sur de nombreux sujets liés à l’activité d’auteur : le droit d’auteur, le contrat d’édition, la rémunération, les activités accessoires, le régime social, la fiscalité, les formations, les aides publiques et privées…
Ce guide sera lancé lundi prochain sur le Salon du livre de Paris .
Il peut être d’ores et déjà téléchargé sur le site LR2L ici

Un envoi postal est prévu à tous les auteurs inscrits au sein de l’annuaire en ligne sur le site de la SGDL.

Souvenir, par Line Fromental

Beaucoup s’interrogent régulièrement sur l’utilité de notre association d’auteurs.
C’est quoi ADA (Autour des Auteurs) ? ça sert à quoi ADA ? Êtes-vous sûrs que notre association ne fait pas double emploi ? Est-ce bien utile de la maintenir, sans crédits d’aucune part, sans activité propre, sans idées nouvelles ? Personnellement, je réponds invariablement : ADA m’a permis de rencontrer des gens que je n’avais aucune chance de rencontrer ailleurs. Et, ma foi, c’est bête à dire, mais il n’y a pas que des idiots dans cette association…

Vos messages suite à la disparition subite de Jacques, qu’ils soient « perso » ou « sur la liste », montent que ADA est une vraie famille d’auteurs.
Jacques, un peu en manque de famille et tellement adorateur de mots, y a tout de suite trouvé sa place. Il lisait les interventions sur la liste, il consultait le blog et intervenait quelquefois, il aimait plus que tout nos repas mensuels.

J’ai travaillé près de 30 ans avec ce fidèle en amitié.
Vous l’avez bien décrit. Réservé et attentif, bourru et souriant, intelligent et doux. Il restera, pour tous ceux qui l’ont approché, l’ami Jacques.
Il était aussi celui qui aime partager ce qu’il sait.
Il a longtemps « fait le journaliste ». De ses pages Nature & Patrimoine, dans Midi Libre du dimanche, il disait : « elles doivent, en racontant par l’anecdote, toujours apprendre quelque chose au lecteur ».
Grand admirateur de Brassens, poète à ses heures, riche de ses innombrables lectures, il se souvenait toujours au bon moment du détail biographique d’un auteur dont vous ne connaissiez même pas l’existence, de la citation exacte lorsqu’elle a été tronquée dans un article, de la phrase musicale de tel jazzman des années vingt qui n’a enregistré que trois morceaux à Philadelphie…
Et lorsque l’on s’extasiait sur sa mémoire du détail, Jacques rigolait : « c’est ce que j’appelle ma culture poil-du-cul » !
Jacques le modeste avait une autre qualité, si rare elle aussi, il n’avait jamais que du bien à dire lorsqu’il parlait de quelqu’un.

Voilà, c’était juste pour compléter ce que vous avez si justement écrit.
Il sera inhumé à Mazamet, ce jeudi 19 à 14 h. J’y emmènerai pour vous tous le meilleur souvenir des Adaïstes !

Line

Portrait de Jacques Bruyère, par Line Fromental

ReLIRE suspendu pour quelques années

Finirait-on par respecter un peu mieux les droits des auteurs ?

Où l’obligation d’obtenir leur accord ou au moins de les informer avant de les publier semble enfin reconnue :

Livres indisponibles : le ministère suspend ReLIRE pour quelques années
Intervenant dans le cadre de la journée d’étude Biblidroit, Hugues Ghenassia de Ferran a évoqué le sujet très chaud du programme ReLIRE. Récemment condamné par la justice européenne, ce programme de numérisation va être suspendu sine die, explique l’ancien représentant du ministère de la Culture.

Lire l’article de Clément Solym sur ActuaLitté, 13 décembre 2016

Où le Parlement européen déclare vouloir apporter son soutien à la création et protéger au mieux les droits d’auteur :

Un droit à la rémunération pour les auteurs adopté au Parlement européen
Le Parlement européen se décide à mettre en place « une politique cohérente », au sein de l’Union, pour le secteur culturel et créatif. Porté par deux eurodéputés, Luigi Morgano (Italie) et Christian Ehler (Allemagne), un texte vient d’être adopté, allant dans le sens d’une rémunération juste des auteurs. Une volonté forte de préserver les industries culturelles, mais avant tout, les créateurs.

Lire l’article de Clément Solym sur ActuaLitté, 14 décembre 2016

Lectures proposées par Joëlle Wintrebert
Illustration : Parlement européen – ActuaLitté, CC BY SA 2.0

Conformité des contrats et droits numériques

Depuis le 1er décembre 2016, les éditeurs sont tenus de procéder à la publication numérique des œuvres sous contrat. À défaut, et comme stipulé dans les articles 9 et 10 de l’ordonnance du 12 novembre 2014, les auteurs pourront récupérer leurs droits pour cette forme d’édition (et elle seule) en adressant aux éditeurs concernés une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception. Dès lors, l’éditeur disposera d’un délai de trois mois pour procéder à cette publication.

Voici un article d’ActuaLitté pour en savoir plus : Droits numériques : l’échéance du 1er décembre, cruciale pour auteurs et éditeurs

La plupart des contrats signés depuis la fin 2014 sont supposés se conformer au texte de l’ordonnance du 12 novembre 2014.
En cas de cession des droits d’exploitation numériques, ces contrats doivent comporter une partie séparée qui définit les modalités de publication et mentionne le pourcentage de rémunération de l’auteur.
Il n’en va pas forcément ainsi pour les contrats signés avant l’entrée en vigueur de l’ordonnance, mais la loi oblige les éditeurs à les mettre en conformité avec le Code de la Propriété Intellectuelle, lequel stipule :

Art. L. 132-17-1. — Lorsque le contrat d’édition a pour objet l’édition d’un livre à la fois sous une forme imprimée et sous une forme numérique, les conditions relatives à la cession des droits d’exploitation sous une forme numérique sont déterminées dans une partie distincte du contrat, à peine de nullité de la cession de ces droits. Lire la suite…