Des livres plus chers sur internet : une faveur pour les libraires ? | un article sur ActuaLitté, 24/09/2022

Intéressante analyse de Nicolas Gary sur la décision de l’Arcep d’imposer des frais de port de 3 euros pour tout achat de livre par Internet, jusqu’à 35 euros.


Les libraires se plaignent que ce n’est pas assez cher, les frais d’envoi pour un poche étant les mêmes que pour un livre plus lourd (colissimo à 6 euros), et les éditeurs craignent que cela favorise la vente de livres d’occasion, intouchés par cette obligation.
Alors, embêter Amazon, la FNAC, Cultura, etc., ou les enrichir encore plus ?

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info transmise par Joëlle Wintrebert / Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 

Comment le ministère de la Culture a mis les auteurs à genoux, article sur ActuaLitté, 31 janvier 2022

un article de Nicolas Gary, site ActuaLitté, 31 janvier 2022


Ou comment on balade des auteurs et des autrices qui ne sont pas payés un kopeck face à des représentants salariés des éditeurs et les avocats des mêmes. ActuaLitté relaie et commente le départ de La Charte de la table des négociations auteurs-éditeurs.

La rupture était consommée, malgré les espoirs portés : quand en mars 2021, Roselyne Bachelot dévoile son plan Artistes-Auteurs, une lueur persiste. Dans le Rapport Racine était recommandé d’introduire plus de dialogue social dans l’interprofession — entre représentants d’auteurs et d’éditeurs. Il faut croire que la rue de Valois s’est montrée plus qu’attentive au respect de cette consigne. Jusqu’à l’épuisement total des interlocuteurs.

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une communication de Joëlle Wintrebert
illustration site ActuaLiitté

Stress post-traumatique : la désillusion de l’après rapport Racine sur ActuaLitté

un article de Nicolas Gary du 20/02/2020

Déception du côté des artistes-auteurs. Réjouissance du SNE et des sociétés de gestion collectives présentes. Les réactions sur les réseaux sociaux suffisent à comprendre quels groupes d’intérêts ont remporté cette bataille. En marge des annonces du ministre, ActuaLitté est allé recueillir les impressions sur les mesures présentées, découlant du rapport Racine.

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Changer “l’auteur pauvre en salarié précaire” : l’art de l’intox

un article de Nicolas Gary, 12/02/2020 – sur le site ActuaLitté

Encore un très bon article sur le grand n’importe quoi avancé par le SNE et certains OGC (en l’occurrence la SACD) à propos du rapport Racine.

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Une communication de Joëlle Wintrebert
Illustration :trancher à la hache ? pixabay licence (empruntée à ActuaLitté)

L’Urssaf aux auteurs : Marche ou crève qu’importe, mais paye, sur ActuaLitté

Un article de Nicolas Gary – 30.12.2019 sur le site ActuaLitté

Décidément, les auteurs sont gâtés pour les fêtes. Nouveau coup de théâtre dans la gestion chaotique de la transition entre l’AGESSA et l’URSSAF-Limousin. Entre Noël et le jour de l’an, de nombreux artistes-auteurs de toutes les professions créatives ont reçu par courrier postal des échéanciers leur sommant de payer 975 € de cotisations sociales, sans autre forme de procès. 

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Photographie : « échéancier m’a tuer » – pixabay licence (site ActuaLitté)

Table ronde consacrée au statut des auteurs, Salon du livre de Paris, par Nicolas Gary, 16 mars 2019

Le métier d’auteur, une “profession” qui dérange ?

La notion de métier, dans le cas des auteurs, éprouve quelques difficultés à entrer dans les esprits. Certainement parce qu’elle est également liée à l’idée de professionnalisation — encore peu en vogue. Le Centre national du livre accueillait une table ronde sur ce sujet, éminemment d’actualité.

Auteur, un métier ?

Étaient présents pour une table ronde à Livre Paris Denis Bajram (vice président de la Ligue des auteurs professionnels – au micro), Pascal Ory (Président du CPE), Louis Delas (membre du bureau du SNE) et Nicolas George (ministère de la Culture). Pour la première fois, la question de la « profession » des auteurs et autrices était posée entre plusieurs organisations représentatives du secteur.
En introduction, nous l’évoquions, Samantha Bailly a fait une intervention remarquée sur les problèmes d’égalité qui concernent les autrices (36 % d’autrices affiliées à l’AGESSA, 28 % d’écart médian dans les revenus entre les hommes et les femmes selon l’Observatoire à l’égalité), insistant sur le fait « qu’une création reflétant une véritable diversité sociale, et pas uniquement les voix d’un certain milieu, cela passe par un métier reconnu et protégé ».

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Communication de Nicolas Ancion
Photographie d’illustration : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 

#PayeTonAuteur : La rémunération des auteurs actée par le salon Livre Paris

Après cinq jours de publications intensives sur les réseaux, le salon du livre de Paris a fini par entendre et comprendre la demande des auteurs. Et avec eux, celle de tous les lecteurs venus soutenir ceux qui font les livres. Les auteurs seront bien rémunérés pour leurs interventions, quelles qu’elles soient.[…]

On peut lire l’article de Nicolas Gary (7mars 2018) sur ActuaLitté

Livre Paris capitule

 

Quand mon libraire facturera la rentrée littéraire au prix de la vidange

Très drôle cet article de Nicolas Gary (site ActuaLitté, 26 août 2017) avec l’aimable et souriante autorisation de Fabien Lafontaine
Quand mon libraire facturera la rentrée littéraire au prix de la vidange

« C’est en sortant de chez son garagiste que l’on peut soudainement prendre la mesure véritable et juste des choses. Ainsi, ce contribuable belge récupérant l’auto qu’il avait confiée à un artisan réparateur d’autos — un spécialiste, donc — observa un instant la facture. Et vient alors l’idée de transposer au métier de libraire ce type de facturation. » Lire la suite

Et si nous faisions de même pour établir nos factures d’auteur ?

Illustration : Rob Zeeman, CC BY 2.0 (site ActuaLitté, août 2017)

 

ReLIRE : conclusions du rapporteur public

ReLIRE et les livres indisponibles : “ Le vice est à purger à la racine”

Fin de séance, le rapporteur public vient de rendre ses conclusions, et les mots employés ne manquaient pas de puissance. À travers trois points, le rapporteur public a développé son propos. Commençant par l’objet et l’économie générale du système ReLIRE : la numérisation en vue de la commercialisation d’œuvres en format numérique, indisponibles à la vente en papier. Il a toutefois souligné la difficulté d’autorisation a priori de la part de l’auteur dans ce procédé. À ce titre, le législateur avait décidé de mettre les auteurs « devant le fait accompli »

Lire la suite de l’article de Nicolas Gary du 5 mai 2017 sur le site ActuaLitté

Annulation de ReLIRE ?

Ceux qui s’étaient mobilisés contre ReLIRE le savent déjà, les Sages du Conseil d’État entendront demain 5 mai les conclusions du rapporteur public sur ce rapt des œuvres des auteurs, déjà condamné par la Cour de justice européenne.
Il semblerait bien que le décret d’application sera annulé.

On peut lire l’article d’ActuaLitté de Nicolas Gary daté du 4 mai 2017 :

Œuvres indisponibles : le Conseil d’État en passe d’annuler ReLIRE

Illustration : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

La réforme européenne du droit d’auteur “ne permet pas de légitimer” ReLIRE

Un article de Nicolas Gary – 04.10.2016 – sur ActuaLitté

En dépit de l’enthousiasme que la Fédération européenne des éditeurs pouvait manifester, les propositions de la Commission européenne sur les œuvres indisponibles ne seraient pas si probantes. La réforme du droit d’auteur doit passer en revue ce point, sensible en France.

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Le traitement des œuvres indisponibles en France passe par la législation du 1er mars 2012, relative à l’exploitation numérique des livres indisponibles du XXe siècle. Or, la loi a été remise en cause par un groupement d’auteurs et d’agents, au point que le Conseil d’État a dû solliciter la Cour de Justice de l’Union européenne.

Les conclusions de l’avocat général semblent défavorables à la France, considérant que sans l’accord préalable des auteurs et ayants droit, la numérisation ne peut pas être mise en place. « […] La directive sur le droit d’auteur s’oppose au régime français des livres indisponibles, si bien que seuls l’auteur et ses ayants droit peuvent autoriser la reproduction de tels livres », assurait l’avocat.

ReLIRE : “L’auteur et l’auteur seul décide de ce qui va être fait de son œuvre”

Pour lire la suite de l’article, cliquer ici

Illustration : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

Intelligence artificielle

Quelques liens proposés par Joëlle Winterbert (articles du site ActuaLitté)

Un algorithme informatique sélectionne les futurs romans à publier. 

un article d’Oriane Valot du 04/05/2016

Algorithme édition

Les ordinateurs, robots et algorithmes informatiques ne se contentent pas uniquement d’écrire des romans et de les qualifier pour des concours de littérature. Désormais, ils endossent également le rôle d’éditeurs, pour sélectionner des livres à publier. La plateforme de publication Inkitt gérée uniquement par intelligence artificielle a annoncé dans un communiqué de presse qu’ils allaient collaborer avec la maison d’édition américaine Tor Books pour « dévoiler le premier livre sélectionné par un algorithme de publication ».

Le robot qui écrivait des livres ne méritait quand même pas un prix littéraire.

un article de Nicolas Gary du 23/03/2016

robot

L’évolution de l’intelligence artificielle devient un terrain de jeu fantastique. La semaine passée, AlphaGo, la dernière création de Google, triomphait dans une partie du jeu de go du Coréen Lee Sedol, meilleur joueur actuel. Sur le plan de la stratégie, la machine est en mesure de dépasser l’homme. Et en littérature ? Eh bien un robot vient de s’incruster dans un prix littéraire, même s’il ne l’a pas emporté face aux autres concurrents.

Illustrations : 1/ domaine public – 2/ Nacho, CC BY 2.0