Artiste-auteur : quand il manque une case

Une excellente tribune de Samantha Bailly dans ActuaLitté. 13 avril 2020

Samantha Bailly est écrivaine, scénariste et vidéaste. Présidente de la Ligue des auteurs professionnels et vice-présidente de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, elle prend la parole dans une tribune engagée pour formuler une demande simple : à quand une case pour les artistes-auteurs ?

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Illustration : Free Photos CC 0 (empruntée au site ActuaLitté)

Bonnet d’âne pour la SGDL, 29 février 2020

Parue le 27 février, la dernière tribune du nouveau président de la SGDL, Mathieu Simonet, dans L’Obs, que l’on pourra retrouver ici, a suscité des réactions hallucinées tant ses erreurs semblaient grossières.
Le lendemain, la Ligue des auteurs professionnels, par le truchement de Samantha Bailly, remettait les pendules à l’heure (à retrouver ici), et expliquait une nouvelle fois à quel point auteurs et autrices ont besoin d’un statut qui protège les plus faibles, et que non, le mot « professionnel » n’est pas réservé aux plus riches.

Sous le titre « Auteurs professionnels : crise de fake news à la SGDL », ActuaLitté décortique la crise.

Une communication de Joëlle Wintrebert

Agent littéraire, un article sur ActuaLitté, 25 octobre 2019

Profession : agent littéraire, un métier mal connu

À lire, même si vous n’avez pas l’intention de prendre un agent.
Dans le dossier « Aucun agent littéraire n’a intérêt à vous décevoir », des liens intéressants (même si nous en connaissons déjà plusieurs).

L’agent littéraire est une personne chargée de représenter les écrivains et leurs œuvres écrites auprès des éditeurs, des producteurs de théâtre et des producteurs audiovisuels. Il accompagne ses auteurs sur un plan juridique, financier et artistique, et veille sur leurs intérêts.

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Information transmise par Joëlle Wintrebert.
Illustration empruntée à l’article original, sur le site ActuaLitté

Les offices sauvages en librairie, un article sur ActuaLitté

un article d’Antoine Oury – 02.04.2019, ActuaLitté


Où l’on découvre au passage que pour compenser un libraire qui a reçu des livres qu’on lui a fourgués de force, certains éditeurs lui offrent… des services presse en quantité pour qu’il puisse les vendre sans les avoir achetés. C’est bien gentil comme geste. Ça permet aux éditeurs de spolier les auteurs de ces livres (ils ne toucheront pas de droits sur ces exemplaires) pour compenser la générosité commerciale dont ils font preuve. En clair, une fois de plus, la chaîne du livre fait ses affaires… sur le dos des auteurs.

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info transmise par Nicolas Ancion
Illustration empruntée au site ActuaLitté : Colis Hachette (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

La MEL diffère sine die les paiements, “un nouvel affront aux auteurs

« L’auteur comme éternelle variable d’ajustement. »
Terrible phrase de Benoît Peeters, après la révélation d’un courriel signé du président de la Maison des Écrivains et de la littérature. ActuaLitté a en effet pu prendre connaissance d’un mail adressé aux auteurs ayant contractualisé avec l’association. Pour leur annoncer qu’ils ne seraient pas payés… avant plusieurs semaines.

Lire ici l’article de Nicolas Gary du 06/03/2019 dans ActuaLitté

EURO 2013


Illustration empruntée au site ActuaLitté : Dennis Skley, CC BY ND 2.0
Information transmise par Joëlle Wintrebert

Télécharger gratuitement des livres numériques

ActuaLitté, 09/01/2019
Merci à la rédaction d’ActuaLitté pour ces conseils de lecture…

« Vous avez désespérément besoin de nouvelles lectures, vous souhaitez découvrir ou redécouvrir des classiques de la littérature française ou vous avez tout simplement besoin de remplir votre liseuse électronique de livres numériques ? Grâce au domaine public et aux milliers de passionnés qui travaillent à la numérisation et à la mise en forme des ouvrages, il est possible de télécharger gratuitement de nombreux livres dont les auteurs sont morts depuis plus de 70 ans… »

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photo d’illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0

#AuteursEnColère : “Je suis écrivain”, par Erik L’Homme

« Je suis écrivain. C’est-à-dire, selon une définition arbitraire, que j’ai publié au moins deux livres à compte d’éditeur. Mais écrivain, c’est aussi beaucoup moins et beaucoup plus que cela. » (Eric L’Homme, écrivain)

Un chouette papier (relayé par Joëlle Wintrebert), témoignage qui rend bien compte de la situation actuelle des auteurs.
À lire ici sur le site ACTUALITTE

Photographie : Erik L’Homme – ActuaLitté, CC BY SA 2.0

États généraux du livre, 14 mai 2018

Avant-hier se tenaient à Paris les États généraux du livre. On en lira un compte-rendu de Nicolas Gary (22/05/2018 sur ActuaLitté) :

États généraux du livre : les auteurs entre consternation et mépris


Guère enthousiasmant, donc, mais des membres du CPE (Conseil permanent des écrivains) avaient quand même pu rencontrer auparavant la ministre de la Culture.

Il en résulte une mission pour étudier les modalités de la compensation de la hausse de la CSG pour tous les auteurs, mais surtout, le courrier (que vous trouverez ici  Lettre de mission CSG artistes auteurs) indique clairement que la suppression de la distinction entre assujettis et affiliés, qui sera effective en janvier 2019, conduira de facto à élargir le dispositif réservé jusqu’ici aux seuls affiliés : la possibilité de faire des animations, débats, etc. déclarés en revenus accessoires aux droits d’auteur. Ce qui simplifiera évidemment le règlement des prestations des auteurs qui devaient jusqu’ici être déclarés en salaires.

On remarquera que c’est quand même la moindre des choses puisque dès le 1er janvier 2019, **tous** les auteurs, quel que soit leur statut, se verront prélever la cotisation retraite sur leurs droits d’auteur. Une augmentation de 6,90 % pour les assujettis, dès le premier euro perçu. Et rien ne permet d’assurer, actuellement, que cette cotisation supplémentaire permettra l’ouverture de droits.
Si vous ne touchez pas assez de droits d’auteur pour valider un trimestre, vous devriez cotiser en pure perte.
Cela dit, c’est le cas de tous les très petits boulots qui n’aboutissent pas à l’ouverture de droits.

une communication de Joëlle Wintrebert
Illustration : Salle comble pour les États généraux du livre, site ActuaLitté

Eurékoi, un site ressource du service public

ActuaLitté rappelle opportunément l’existence de la plateforme Eurékoi, un étonnant site ressource.

Cette plateforme permet de poser sans bourse délier n’importe quelle question (hors juridique et médical) à 500 bibliothécaires, avec une réponse garantie dans les 72 heures. Le site a également pour fonction le conseil, de films ou de livres.
Le réseau Eurêkoi est constitué de 48 bibliothèques situées en France en Belgique. Eurêkoi est un service public proposé par la Bibliothèque Publique d’information du Centre Pompidou à Paris pour le Ministère de la Culture et de la Communication en partenariat avec le Service de la lecture publique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

LEUR CHARTE ICI

 

Hausse de la CSG : réduire les artistes-auteurs au silence et à la misère ?

article du 10/10/2017 – ActuaLitté, La rédaction

Près de 35 organisations d’auteurs viennent d’interpeller la ministre de la Culture, Françoise Nyssen dans une lettre ouverte. Ces dernières tentent d’attirer l’attention sur la question de la hausse qui touchera la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui oppose la quasi-totalité des collectifs d’artistes-auteurs aux nouvelles dispositions macronesques sur le financement de la sécurité.

Lire la suite ici
On pourra retrouver en cliquant sur ce lien la lettre adressée au gouvernement dans son intégralité et la liste de ses signataires.

Photographie : Françoise Nyssen et Erik Orsenna – ActuaLitté, CC BY SA 2.0

RETOUR SUR LES 1° ASSISES DE LA LITTÉRATURE JEUNESSE

écrit par Samantha Bailly, présidente de La Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse

On peut consulter le programme complet de l’événement sur le site ActuaLitté

Le stand de La Charte, par Anouk Ricard - Salon du Livre et de la Presse Jeunesse (SLPJ) - Montreuil

« Hier (2 octobre) avaient lieu les premières Assises de la littérature jeunesse, à la BNF, organisées par le Syndicat national de l’édition jeunesse.
Première chose : bien sûr, tout le monde se réjouit qu’existe un premier événement interprofessionnel de cette ampleur autour de la littérature jeunesse, sans aucun doute. C’est un pas immense vers la reconnaissance de cette littérature, encore bien souvent mal considérée. Un lieu où l’on peut se rencontrer, échanger. La table ronde à laquelle je participais s’intitulait « La relation auteur-éditeur : création et prise de risque ». Je soupirais d’avance. Dichotomie de l’auteur créatif et de l’éditeur qui prend le risque. Et le risque de l’auteur ?
J’y suis allée et suis intervenue non pas pour parler de moi ou raconter une histoire. Une belle histoire, j’en ai une : Samantha Bailly, 28 ans, vit de sa plume depuis 6 ans, premier roman publié tôt, des ouvrages ayant trouvé leur public, un scénario de film… enfin, ça, c’est pour la version publique, celle que l’auteur balbutie avec émotion, si heureux et chanceux d’être publié, ayant peur de commettre une fausse note dans la mélodie du bonheur que l’on aime fredonner sur scène — l’art de la représentation. Cela a été un chemin, avant de trouver l’équilibre, de déchiffrer cet univers. Aujourd’hui, je collabore avec des éditeurs ayant compris et écouté mes problématiques : je les en remercie chaleureusement, car malgré les difficultés rencontrées, je crois à ce tandem auteur-éditeur.
Sur ma chaîne YouTube, je m’évertue chaque jour à montrer l’envers du décor, dans les moments de pur bonheur, dans le travail, les collaborations fructueuses, les déplacements, les questionnements, les déceptions, la créativité, la réalité de ce qu’est l’édition aujourd’hui : une industrie culturelle.
Durant ces Assises, chaque maillon de la chaîne du livre a pu exposer sa fonction, son rôle, parfois ses problématiques. Je suis pour l’empathie, la compréhension mutuelle, le pas vers l’autre. Les éditeurs clament leur fragilité. Les libraires également. Nous les entendons, en sachant que derrière éditeur, libraire, il y a bien des réalités différentes. Mais dès que l’on évoque la prise de risque et la fragilité de l’auteur, la réaction qui revient est une forme de crispation « ne dis pas cela, nous sommes dans le même bateau ». Lire la suite…

Quand mon libraire facturera la rentrée littéraire au prix de la vidange

Très drôle cet article de Nicolas Gary (site ActuaLitté, 26 août 2017) avec l’aimable et souriante autorisation de Fabien Lafontaine
Quand mon libraire facturera la rentrée littéraire au prix de la vidange

« C’est en sortant de chez son garagiste que l’on peut soudainement prendre la mesure véritable et juste des choses. Ainsi, ce contribuable belge récupérant l’auto qu’il avait confiée à un artisan réparateur d’autos — un spécialiste, donc — observa un instant la facture. Et vient alors l’idée de transposer au métier de libraire ce type de facturation. » Lire la suite

Et si nous faisions de même pour établir nos factures d’auteur ?

Illustration : Rob Zeeman, CC BY 2.0 (site ActuaLitté, août 2017)