Soirée poésie avec Christian Malaplate et Pierre Ech-Ardour, Montpellier, 14 mars 2024

dans le cadre du Printemps des Poètes

jeudi 14 mars 2024 / de 18 h à 21 h

Salle Pétrarque à Montpellier

 

« René CHAR,  Le veilleur insoumis »,  par Christian Malaplate 

    

Résistant à toutes les occupations militaires ou intellectuelles il était un bloc de granit monolithique dans ses jugements cassants et définitifs. Poésie sacrificielle du soleil, four à chaux des mots, la poésie de René Char est accaparante. Habitant des hautes solitudes, comme Saint-John Perse, il n’a pas sa palette de couleur. L’homme tenait sa lumière de sa liberté. Il écrit par fragments en lançant fiévreusement des brandons de mots. Il voulait être ce veilleur insoumis et fraternel qui prend soin des hommes autour du feu, face aux monstres. Lui, le capitaine Alexandre de la résistance, est le Char de la vie. On tombe sur ses poèmes comme sur des éclats de silex. Mais on sait en le quittant qu’il a allumé des feux pour faire reculer les ombres. René Char s’est autant voulu au cœur de l’homme qu’au cœur de la vie. René Char est l’infinitude.

 

Pierre Ech-Ardour avec son dernier ouvrage « Vespérales élégies », pérégrinations poétiques et cosmologiques de Sète à Céret

Ce recueil poétique est le premier d’une trilogie sujette au soutien triennal pour ce projet de Sète Agglopôle Méditerranée envers les Éditions Levant. Il est illustré de trois œuvres spécialement composées pour le livre par Chantal Giraud Cauchy (Pigments outremer et blanc – 2021). Le recueil trace les pérégrinations poétiques et cosmologiques de l’auteur entre Sète et Céret. La voix des poèmes porte une entière adresse à la Vie, à la Liberté, à la Femme et à l’Amour.

 

 

 

 

Scène ouverte à tous les poètes

Contact : christian.malaplate@wanadoo.fr / 0681076141

 

Une histoire cévenole, d’André Gardies

Une Histoire cévenole, roman(s), Chum éditions, février 2024
réédition  en un seul volume des deux romans : Les Années de cendres et Le Monde de Juliette.

  

Un ouvrage singulier dans lequel le ramage, comme dirait La Fontaine, se rapporte au plumage, le fond à la forme grâce à une présentation particulièrement originale
Un lieu, les Cévennes, un enfant, devenu homme et ses deux mères, l’une inconnue, la mère biologique, et l’autre la mère adoptive. Deux histoires et comme il est impossible pour le narrateur de faire un choix, un seul livre, avec les deux histoires, vues par les deux femmes, présentées en tête-bêche, pour ne pas faire de préséance.

Deux histoires émouvantes et remarquablement écrites réunies dans un seul volume dont voici la présentation vidéo.

 

 

Partage de la valeur entre éditeurs et auteurs | ActuaLitté, 14 février 2024

un article du site ActuaLitté, 14 février 2024

Le Syndicat national de l’édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d’édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

Lire la suite de l’article ici

 

On peut trouver l’étude économique du SNE sur le partage de la valeur ici

Également l’article d’Antoine Oury du 6 février 2024 : « Stupeur et colère des auteurs devant l’étude du SNE »

 

 

 

Lettre à mon ami Shan, de François Szabo

Lettre à mon ami Shan, poésie épistolaire, collection Plume d’ivoire n°43, Cap de l’Étang éditions, février 2024

 

 

Lettre à mon ami Shan est une œuvre épistolaire poétique qui retrace l’amitié de deux poètes, François Szabó et Shanshan Sun, au croisement des chemins, au carrefour entre la Chine et le Languedoc.
C’est aussi la certitude et l’évidence de ce qui fonde l’amitié, le partage des civilisations et de la poésie. De ce qui est irréductible et permanent, chaque jour réitéré.
C’est une condensation poétique des plus grandes significations humaines et civilisationnelles, c’est un texte de référence célébrant de manière érudite et esthétique ce parcours affectif des origines.
C’est également la fidèle évocation de Carole si longtemps occultée et maintenant désormais affirmée

 

Dîner des auteurs | Montpellier, mardi 6 février 2024

Nous avons eu beaucoup de plaisir à nous retrouver pour notre repas mensuel ce mardi 6 février.
Sur la mezzanine, l’ambiance était joyeuse, animée, conviviale, chaleureuse et… feutrée. Pas de concert hier soir ! Un grand merci à l’équipe du Dôme pour avoir choisi de réserver désormais les premiers mardis du mois aux réunions peu bruyantes.
Bienvenue à Chloé Millet, sympathique et dynamique coéquipière qui rejoignait notre groupe pour la première fois.
Nous espérons être plus nombreux encore pour partager le repas du 5 mars, après notre Assemblée Générale.

De gauche à droite : Photo 1 – Philippe Castelnau, Danielle Ferré, Chloé Millet, Danielle Helme, Sylvie Léonard, Henri Lehalle.
Photo 2 – Henri Lehalle, Raymond Alcovère, Joëlle Wintrebert, Pierre Ech Ardour, Thierry Crouzet, Line Fromental, Janine Teisson.

Texte et photographies : Line Fromental.

Des nuages blancs au thé sublime, de Christian Malaplate

Des nuages blancs au thé sublime,sur la route de l’Inde au Népal, carnet de voyage, éditions Traces de Lumière, novembre 2023
avec ces photographies de l’auteur

L’ouvrage est composé de deux carnets de route.
Le premier carnet s’intitule « Des nuages blancs au thé sublime ». L’auteur y retrace un voyage qu’il a accompli de l’Inde au Népal en passant par le Sikkim, l’Assam et le Ladakh. Un voyage qui a duré une année.
Le second carnet, intitulé « Sur les chemins de vie », retrace ses séjours en Chine, au Sahara, à l’île de Pâques, en Polynésie, au Pérou, en Égypte, et à Conques.

 

EXTRAIT

D’aller à travers mes carnets de route, à la rencontre d’autres religions, d’autres peuples, d’autres paysages, d’autres regards, d’autres présences…  

Toute poésie est un voyage dans les bruissements des mots parmi les feuilles de route. Elle doit être un acte de présence au monde. Les poèmes sont des lieux de rencontres parce qu’on retrouve les froissements de la vie dans les replis de l’âme. Les murmures du cœur deviennent des sons pour des échanges incessants entre le monde réel et le monde spirituel. Ils s’éloignent de la nuit d’exil. Ils reflètent les pulsations secrètes du corps, de l’univers ou de l’âme confondus. Il faut éviter que l’univers soit orphelin de la parole, pour que l’âpre feu du jour continue à illuminer la fleur de la nuit.