La part du lion de Marie-Hélène Lafond

La part du lion, jeunesse, éditions Babouche à Oreille, septembre 2021
illustrations Virginie Grosos / musique Pierre Diaz

C’est jour de pique-nique dans la savane ! Au moment du dessert, les animaux se querellent pour découper le gâteau : qui aura la plus grosse part : la part du lion ? Le plus fort ? Le plus vieux ? Le plus sournois?
Un album humoristique sur la notion de partage pour apprendre à différencier égalité et équité, dès le plus jeune âge.
Les illustrations de Virginie Grosos et la musique de Pierre Diaz accompagnent à merveille ce voyage dans la savane.

 

EXTRAIT
Un lionceau surgit alors de derrière le baobab.

— Maintenant ça suffit ! Je vais le couper, moi, ce gâteau. En part égales, comme cela il n’y aura pas de jaloux.
Le lion, l’éléphant, la girafe, l’hippopotame, l’antilope, le guépard et le serpent se regardent un peu honteux de leur attitude, penauds de se faire gronder par un jeunot.
— Bon, il est où ce fameux gâteau ? demande le lionceau.

Colibris et Traits de plume, de Nicolas Gouzy

Colibris et Traits de plume, recueil de chroniques, éditions TrobaVox (collection Votz de Trobar N° 38), juillet 2021
Couverture de Bruno Béghin

J’écris presque tous les jours un billet d’humeur sur ma page Facebook. Petits textes inspirés de l’actualité, du temps qu’il fait, de mon humeur du moment. Je n’en garde que les plus aboutis et ceux que mes lecteurs préfèrent pour les faire paraître rangés par ordre alphabétique sous forme de recueils. « Colibris… » est le dernier en date d’une série qui en compte déjà trois.
ma page Facebook

 

EXTRAIT

C’est joli un colibri. C’est un joyau qui vole en vrombissant d’une fleur à une autre pour les embrasser. Les Brésiliens l’appellent beija-Flor, les anglais humming-bird et nous oiseaux-mouches, ce qui est moins poétique, il faut l’avouer. Si petit, si minuscule que pour être vu il porte des plumes faites de copeaux d’arcs-en-ciel, d’élytres de cétoines dorées et de papiers de bonbons. Si fragile, si presque rien qu’il a décidé de devenir le plus bel oiseau de la Terre, avec ceux du Paradis. Que serait le monde des volants, voletants, virevoltants sans cet oiseau saphir et émeraude, opale et rubis ? Que serait notre monde à nous, immobiles et privés de ciel, sans ses colibris ? Et quelle tristesse pour toutes ces fleurs qui ne seraient plus embrassées de milliers de petits baisers donnés à toute vitesse. J’aime, comme le beija-Flor, butiner d’un mot à l’autre et ne rien laisser d’autre dans le vent, peut-être, qu’un baiser d’arc-en-ciel dans un monde morose. C’est peu de chose mais au moins c’est joli.

Fonds de solidarité artistes-auteurs : formulaire juin 2021 en ligne

Le formulaire du fonds de solidarité au titre du mois de juin 2021, pour les artistes-auteurs déclarant leurs revenus en bénéfices non commerciaux (BNC), est désormais en ligne.

Le formulaire dédié aux artistes-auteurs déclarant leurs revenus en traitements et salaires (TS) est quant à lui accessible à l’adresse suivante : https://formulaires.impots.gouv.fr/formulaire/

 

Histoire d’eaux, de Francis Zamponi

Histoire d’eaux, polar érotique, SKA éditions, juillet 2021

Claire Dieulefit, médecin légiste à Montpellier et d’humeur libertine se retrouve, à la suite d’un accident, confinée à Rennes-les-Bains, une petite station thermale des hautes vallées de l’Aude.
La rencontre d’« illuminés », ainsi que les nomment les habitants du village, la met sur la piste d’une secte féminine dont le gourou, un moine défroqué, pense que les corps du Christ et de Marie Madeleine sont  enterrés dans cette région mystérieuse proche de Rennes-le-château et du Pic de Bugarach.
La découverte du corps d’une disciple de la secte dans le domaine du mythique Abbé Saunière et la rencontre avec un avenant officier de gendarmerie  l’engagent dans une enquête qu’elle mène au début par curiosité et désœuvrement.
Ses investigations la conduisent à des découvertes inattendues qui l’impliqueront plus qu’elle ne l’avait imaginé dans ses investigations.
La venue du solstice d’été conclura cette aventure par un voyage collectif de la Communauté Sainte Marie Madeleine vers un autre monde.

EXTRAIT

Dix minutes plus tard, sobrement vêtue d’un survêtement bleu foncé, j’étais en sentinelle dans la cabine totalement obscure du maître-nageur. Assise sur une pile de bouées, les yeux collés au petit hublot, je ne distinguais d’abord que les flammes d’une douzaine de bougies disposées autour du bassin. Six à droite et six à gauche. Debout sur les marches qui y conduisaient, de l’eau jusqu’aux genoux, celui qui s’était présenté à moi comme Jean leva les bras en faisant virevolter les amples manches de sa tunique blanche. Les chants s’arrêtèrent. Il plongea ses mains dans l’eau et en aspergea une femme dont seul émergeait le torse nu. Son crâne était rasé. Comme celui de la silhouette qui prit ensuite sa place devant Jean. Lorsqu’elle se débarrassa de sa tunique brune, je compris qu’elle appartenait aussi à la gent féminine.

Au bout d’un temps qui me parut long, une douzaine de jeunes femmes s’étaient succédées pour accomplir le même rituel avant de s’allonger entre les bougies au bord du bassin. Jean sorti des eaux et passa derrière elles. Un nuage occulta la lune. Dans la pénombre, je devinais que les adeptes s’agenouillaient à son passage. Leurs coudes sombres reposaient sur le carrelage blanc et leurs mains trempaient dans l’eau. Sur chacune des croupes ainsi exposées, il posa ses lèvres et procéda à ce qui me sembla être une sorte de bénédiction. Chacune se releva à tour de rôle pour se faire embrasser sur le nombril et sur les lèvres avant de prendre sa bougie en main. Je devinais plutôt que je ne vis une sorte de retraite aux flambeaux dirigée par Jean se perdre dans les buissons entourant la piscine.

Le CNL réactive son fonds d’aide d’urgence aux auteurs de l’écrit, 20 juillet 2021

Peuvent bénéficier de l’aide exceptionnelle d’urgence les auteurs remplissant les conditions suivantes :

  • avoir publié à compte d’éditeur au moins un ouvrage en langue française entre 2017 et 2020
  • avoir sa résidence fiscale en France
  • avoir perçu au moins 3 000€ bruts de revenus d’auteurs de livres en 2019, ou à défaut, par an en moyenne entre 2017 et 2019.
    Pour les auteurs en début d’activité, entendu comme les auteurs ayant publié un premier ouvrage en 2019 ou 2020, le seuil de 3000 euros bruts pourra être apprécié à titre dérogatoire en cumulant les revenus du livre perçus sur les années 2019 et 2020 ;
  • attester, pour le premier semestre 2021, d’une perte de revenus d’auteur de livre d’au moins 40 % par rapport aux revenus d’auteur de livre perçus sur un semestre en 2019 (c’est-à-dire, 50% des revenus totaux perçus en 2019) ou par rapport à la moyenne des revenus perçus en 2017, 2018 et 2019 (c’est-à-dire, 50% des revenus annuels moyens des trois années).

À qui s’adresse cette aide ? Auteur

Date limite de dépôt : Le 6 septembre 2021

Pour déposer une demande : Vous devez avoir créé votre compte personnel sur le Portail numérique des demandes d’aides au plus tard 3 jours ouvrés avant la date limite de dépôt des dossiers. Passé ce délai, votre demande de création de compte ne sera pas traitée et vous ne pourrez donc pas déposer de demande pour la session envisagée. Le CNL vous accompagne dans vos démarches : merci de consulter notre Foire aux questions en cas de problème.

Montants susceptibles d’être accordés : Jusqu’à 9 000€

Tout savoir sur l’aide exceptionnelle 

Festival de poésie VOIX VIVES, 23/31 juillet, Sète 2021 – nos auteurs

Festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée

PROGRAMME DU FESTIVAL ICI

 

  présences de Jean Azarel

– le 24 de 12 h à 12 h 30 : avec Hérold Yvard, extraits mis en paysage sonore de Encore plus nu (éditions Gros Textes)
– le 25 de 11 h 30 à 12 h : avec Hérold Yvard, extraits mis en paysage sonore de Trans’ Hôtel Express (éditions Tarmac)
– le 25 de  à 18 h à 19 h, en solo, extraits de différents recueils parus et à paraître en hommage à Alain Jégou et Joseph Ponthus Le Gurun (Love is everywhere, Trois couleurs mer, Le labyrinthe..)
– le 26 de 10 h à 11 h : avec Hérold Yvard, extraits mis en paysage sonore de Le ciel du dessous (éditions La Boucherie Littéraire)
– le 26 de 18 h à 19 h : avec Marc Granier, illustrateur et éditeur, présentation et lecture de Passe montagnes« (éditions Les Monteils)
– le 27 de 15 h à  16 h : en duo avec Linda Maria Baros (Roumanie)
– le 28 de 15 h à 17 h : en alternance avec Zarah Mroueh (Liban), Ahmad Yamani (Espagne), Laurent Grison, Annie Salager, Catherine Pont Humbert, Bruno Peyras
– le 29 de 10 h 30 à 11 h 30 en solo, extraits de différents recueils parus et à paraître (Love is everywhere, Marche lente, Eros mineur, Trois couleurs mer..)
– le 30 de 19 h à 19 h 30, en solo, extraits tutti frutti…

 

Dédicaces François Szabó, place du Pouffre

Samedi 24 juillet 10h-20h : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières
Dimanche 25 juillet 10h-20h : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières
Mardi 27 juillet 10h-20h : Stand Société des Poètes Français
Mercredi 28 juillet10h-20h  : Stand Maison de la Poésie Jean Joubert
Jeudi 29 juillet 10h-22h : Stand Société des Poètes Français
Vendredi 30 juillet 10h-20h : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières
Samedi 31 juillet 10h-18h30 : Stand Nouvelle Pléiade – Poètes Sans Frontières

Lecture extrait de Le Passage à gué du fleuve Amour de François Szabó
Place du Pouffre, samedi 31 juillet 18h45 – 19h30

 

Lecture de Génésiques de et par Nicole Barromé

à 12H00 le 26 Juillet SUR LA SCÈNE LIBRE 2 : COUR DU SEAMEN’S CLUB
24 QUAI DU MAROC, à côté de la Capitainerie.
AVEC LES RELÈVEMENTS POÉTIQUES

 

 

Par l’aiguille du sel, de Luminitza C. Tigirlas

Par l’aiguille du sel, poésie, éditions du Cygne, Paris, 2021
Image de couverture : Doïna Vieru

Les textes ouvrent le mot Sarmatienne que la mère prononce, elle sème ses paroles dans les sillons antédiluviens, à savoir les traces salines de la mer asséchée des Sarmates. Le sel figure une morsure du sensoriel, de tous les sens de l’humain et de l’inhumain, de la bête sommeillant et se lignifiant en nous comme dans les sarments des vignes, il se dépose aussi dans les lacrymatoires qu’on y accroche au printemps… Le sel grignote la fibre langagière transmise par Sonya, l’aïeule d’une lignée, d’un alphabet proscrit et d’une Mer Sarmatienne refoulée.

 

En Moldova post-sarmatienne / le nom du sel / s’éternise dans le sanscrit : sare / Dites en longueur sa-a-are… e-e-e… / et le mot devient sacré. Avec ce vocable de l’enfance d’autres toponymes salins transportent la poésie pour faire vibrer sa nouvelle langue : Mon souffle titube / devant le Quercy blanc

 

 accéder au site de l’éditeur