Décès de Bernard Pingaud, 25 février 2020

Cet acteur exceptionnel du monde du livre et de la culture nous a quittés le 25 février. Autour des auteurs s’en souvient particulièrement parce qu’il avait été le premier président de Languedoc Roussillon Livre et Lecture, agence que notre association avait contribué à créer, en synergie avec les associations des éditeurs, des libraires et des bibliothécaires.
On s’en souvient aussi comme d’un écrivain engagé sur le terrain politique, fondateur en 1968 de l’Union des écrivains au côté de Michel Butor, de Jean-Pierre Faye et de Nathalie Sarraute. Les libraires lui devront d’avoir permis l’avènement du prix unique du livre. Et en 1982, le fameux rapport Pingaud-Barreau sur la politique du livre et de la lecture aura initié quelques premières avancées notables pour le statut des auteurs.
Bernard Pingaud était surtout et avant tout un écrivain.

Pour plus de détails, un bel article à retrouver ici

Portrait de Bernard Pingaud (détail de la couverture de ses mémoires, « Une tâche sans fin », Seuil)- emprunté au site Diacritik)

Bonnet d’âne pour la SGDL, 29 février 2020

Parue le 27 février, la dernière tribune du nouveau président de la SGDL, Mathieu Simonet, dans L’Obs, que l’on pourra retrouver ici, a suscité des réactions hallucinées tant ses erreurs semblaient grossières.
Le lendemain, la Ligue des auteurs professionnels, par le truchement de Samantha Bailly, remettait les pendules à l’heure (à retrouver ici), et expliquait une nouvelle fois à quel point auteurs et autrices ont besoin d’un statut qui protège les plus faibles, et que non, le mot « professionnel » n’est pas réservé aux plus riches.

Sous le titre « Auteurs professionnels : crise de fake news à la SGDL », ActuaLitté décortique la crise.

Une communication de Joëlle Wintrebert

La Ligue des Auteurs professionnels et la Charte démissionnent du CPE, 25 février 2020

La Ligue des Auteurs professionnels vient de démissionner du CPE, le Conseil Permanent des Écrivains, dont le but est de rassembler les organisations d’auteurs du livre. Dysfonctionnements internes, manque de démocratie, opacité dans les prises de décision, faiblesse dans les négociations, absence de suivi rigoureux des conséquences des accords… Avec de telles divergences, il devenait impossible de rester.

Lire la suite

La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse fait de même.

Lire leur communiqué

Ronan Toulhoat

Illustration : Ronan Toulhoat (empruntée au site de La Ligue des Auteurs Professionnels)

Stress post-traumatique : la désillusion de l’après rapport Racine sur ActuaLitté

un article de Nicolas Gary du 20/02/2020

Déception du côté des artistes-auteurs. Réjouissance du SNE et des sociétés de gestion collectives présentes. Les réactions sur les réseaux sociaux suffisent à comprendre quels groupes d’intérêts ont remporté cette bataille. En marge des annonces du ministre, ActuaLitté est allé recueillir les impressions sur les mesures présentées, découlant du rapport Racine.

Lire la suite ici sur le site ActuaLitté

 

Synthèse du rapport Racine

Dix organisations professionnelles de tous les métiers créatifs (écrivains et écrivaines, dessinateurs et dessinatrices, scénaristes, plasticiens et plasticiennes, photographes, peintres…) se sont réunies pour vous proposer une synthèse du rapport Racine. Ce document a pour vocation de décrypter les grands enjeux du rapport et d’affirmer quelles sont pour nous les mesures prioritaires. Qu’est-ce que telle mesure veut dire ? Qu’est-ce qu’elle peut changer ? Quels sont les points de vigilance ?

lire la suite ici

On trouvera le document à télécharger ici ou en cliquant sur l’image

une information transmise par Joëlle Wintrebert

Changer “l’auteur pauvre en salarié précaire” : l’art de l’intox

un article de Nicolas Gary, 12/02/2020 – sur le site ActuaLitté

Encore un très bon article sur le grand n’importe quoi avancé par le SNE et certains OGC (en l’occurrence la SACD) à propos du rapport Racine.

Lire la suite ici

Une communication de Joëlle Wintrebert
Illustration :trancher à la hache ? pixabay licence (empruntée à ActuaLitté)

Éditeur, un vrai métier ?

Un article édifiant de Christophe Arleston et Audrey Alwet, sur ActuaLitté, 5/02/2020

Les éditeurs sont de plus en plus nombreux à déclarer benoîtement qu’auteur « n’est pas un métier ». Qu’il est inutile de légiférer. Récemment, le président de la SGDL, Mathieu Simonet, encourageait les auteurs à devenir médiateurs culturels plutôt que de vouloir être payés pour leurs oeuvres. Les éditeurs sont pourtant les premiers à se placer dans le cadre de l’industrie culturelle, à en réclamer les avantages, à trouver naturel que chaque acteur du livre, de l’imprimeur au libraire, soit un professionnel… à l’exception de l’auteur. Mais d’où vient cette assurance selon laquelle eux-mêmes méritent de vivre de leur travail quand les auteurs ne le pourraient pas ?

Lire la suite ici

Illustration empruntée au site ActuaLitté : © Sylvain Frécon – Et sur l’étude d’impact : authentique  

Un teaser pour mon livre, un atelier ADA dans le cadre du Partage des Savoirs, 30 janvier 2020

Le 30 janvier 2020, Sylvie Léonard ouvrait son atelier pour un Partage des Savoirs « Un teaser pour mon livre ». Nous étions deux adaïstes à répondre à l’invitation.
Un teaser, c’est tout petit : une minute ou moins.
Un teaser, c’est fait pour aguicher, séduire.
Un teaser, ça se regarde avec les yeux et les oreilles.

Patiemment guidées par Sylvie, nous avons donc palpé et manipulé nos photos jusqu’à ce qu’elles acceptent de constituer une forme. Une forme nouvelle. Et jusqu’à ce que cette forme, parée de quelques notes et mots, se mette à parler de notre livre.
Ce fut une journée passionnante, avec du mimosa, et surtout avec l’œil et la pédagogie d’une pro.

Danielle Ferré et Hélène Naracci.

Illustration : Leticia Delboy (Unplash)

Les éditeurs vent debout contre le rapport Racine, sur ActuaLitté, 30 janvier 2020

Un article de Nicolas Gary, sur le site ActuaLitté, 30 janvier 2019

L’édition française a peut-être réalisé 2 % de croissance sur 2019, mais les éditeurs freinent des quatre fers quant à l’évolution des relations avec les auteurs. La remise du rapport de Bruno Racine ouvre en effet la porte à de nombreuses transformations, notamment dans la représentation des artistes-auteurs.

Chez les cadets de Gascogne, on le sait bien : « C’est qu’il est un objet, chez nous, dont on ne cause. Pas plus que de cordon dans l’hôtel d’un pendu ! » Personne ne se tapote alors le nez pour indiquer l’objet du délit, mais du côté du SNE, on se le pince un peu en évoquant le rapport de Bruno Racine.

Lire la suite de l’article ici

Illustration : Il est vert, ou é-vert-né ? – pixabay licence (site ActuaLitté)

Macron au FIBD d’Angoulême, entre les auteurs et les manifestants, sur ActuaLitté, 30 janvier 2020

un article d’Antoine Oury pour ActuaLitté, 30 janvier 2020

Le président de la République Emmanuel Macron, en déplacement en Charente pour visiter une usine, ne pouvait pas passer à côté du festival d’Angoulême. Outre la portée culturelle de l’événement, les auteurs ont aussi fait du FIBD une plateforme de revendications, portant sur leur statut fiscal et social, mais aussi leur rémunération dans le cadre de la publication de leurs œuvres. Une réunion avec le ministre de la Culture, suivi d’un déjeuner avec le président, leur ont permis de faire part des attentes.

Macron - FIBD 2020

lire l’article ici

Photographie : Emmanuel Macron, aux côtés d’Enki Bilal, visite l’expo Christin au FIBD d’Angoulême – (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

Remise du rapport de Bruno Racine sur « L’auteur et l’acte de création »

une communication de la SGDL

Ce rapport est l’aboutissement de la mission confiée par le Ministre de la Culture à Bruno Racine en avril 2019, en réponse aux revendications portées par la Société des Gens de Lettres (SGDL) et plusieurs sociétés d’auteurs, qui alertent depuis plusieurs années sur la dégradation de la situation économique des créateurs. Le rapport formule des propositions intéressantes susceptibles de répondre à certaines attentes exprimées par les auteurs :

– Déterminer des taux de rémunération proportionnels de référence par secteurs éditoriaux ;

Rémunérer le temps de travail consacré à la création en recourant à des « contrats de commande » ;

Permettre l’étalement du paiement des cotisations par des dispositifs de lissage des revenus perçus en droits d’auteur ;

– Renforcer la transparence des comptes et l’information des auteurs sur les chiffres de vente de leurs ouvrages ; Lire la suite…