LIGAMS, Tolosa-Trobadors-Trobar XIIe -XIIIe, de Gérard Zuchetto

LIGAMS, Tolosa-Trobadors-Trobar XIIe -XIIIe, anthologie toulousaine du trobar medieval, Tròba Vox Éditions, novembre 2024
Illustrations : Ms. BNF Paris

Aux XIIème et XIIIème siècles, la cour des comtes de Toulouse est en effervescence d’idées, d’écrits et de chants. Autour de Raimon VI se côtoient des poètes-musiciens renommés qui chantent de maintes couleurs les liens qui les unissent dans l’Art de Trobar e Cortezia.  Parmi eux, le troubadour Folquet de Marselha devenu évêque-inquisiteur.

À Toulouse où, depuis le Lauragais viennent prêcher les Bons Crestians, Boulgres, Bons Hommes, le destin du trobar et l’avenir de la culture occitane se jouent sur le plan politique et poétique. En témoignent biographes, historiographes et les chansons de Peire Vidal, Aimeric de Peguilhan, Raimon de Miraval, Peire Cardenal ou Guilhem Figueira… qui espèrent pouvoir retrouver le Joi e Trobar qu’ils ont perdus.

Guilhem de Tudela et l’Anonyme, auteurs de la Gesta letrada de plus de 9500 vers, Canso de la Crozada contr’els eretges d’Albiges, dénoncent la terrible invasion militaire menée par Simon de Montfort et le roi de France avec l’appui du Pape et de l’Église de Rome.

À Toulouse, en 1323, la Sobregaya Companhia dels VII Trobadors de Tolosa institue le Consistòri del Gai Saber dans le but de continuer l’art lyrique des troubadours.

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À la découverte des félins, d’Anouk Journo

À la découverte des félins, documentaire pour la jeunesse, collection « La grande imagerie / Défis Nature »,  éditions Fleurus, novembre 2024
Photographies de Tony Crocetta
avec une interview de Tony Crocetta, photographe animalier, réalisée par Anouk Journo

présentation

À la fois admirés et redoutés, les félins constituent une famille de mammifères regroupant 38 espèces, comme le lion, le tigre, le guépard mais aussi des animaux moins connus, tels que l’ocelot ou le chat des sables.
Grâce à ce livre, découvre les différentes espèces, leurs caractéristiques physiques, la manière dont elles communiquent entre elles, leurs techniques de chasse… Tu trouveras aussi plein d’informations étonnantes sur ces animaux si fascinants !

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Je comprends mon cheval – décode son langage et crée une belle relation, d’Anouk Journo

Je comprends mon cheval – décode son langage et crée une belle relation, documentaire jeunesse, éditions  Rustica / Rusti’Kid, mars 2024
Illustrations : Adeline Pham / Photographies : Michel Foucher

Il accepte tes caresses, et pourtant, refuse d’avancer ?
Tantôt affectueux et obéissant, tantôt rebelle et fougueux, le cheval est un animal qui semble mystérieux.
– Découvre son univers, ses instincts et sa perception du monde. 
– Comprends ses réels besoins pour mieux interpréter ses réactions. 
– Décode son langage et son mode de communication pour t’entendre avec lui.
Reste à l’écoute de ton cheval et tisse des liens uniques !

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L’évidence de la paix nous enfante, de Luminitza C. Tigirlas

L’évidence de la paix nous enfante, poésie, éditions Al Manar, Paris, octobre 2024
Dessin de couverture : Doïna Vieru, artiste-peintre

 

Nuit déchaussée,
confie-moi à l’aube d’un autre temps :
notre rosée flambe dans les tranchées,
reconnais-moi nuit dans ma nudité

— l’évidence de la paix nous enfante —
nous sommes ses nourrissons

L’alouette vocalise suivant son secret
ce n’est pas à moi
de lui fixer la note de musique à tenir
ni à l’encager dans ma langue martiale

Nuit déchaussée,
la peur abrite mes mots dans tes souliers

 

 

Luminitza C. Tigirlas, d’origine roumaine, née en Moldova orientale, terre roumaine occupée et annexée par les Soviétiques, est une survivante de l’assimilation linguistique dans l’U.R.S.S. Elle a publié d’abord en roumain, langue maternelle sertie dans l’étrangère graphie cyrillique en République de Moldova d’avant la chute du Mur. Sa lalangue ravine sur ces traces traumatiques. Poète et écrivaine de langue française, docteure en psychopathologie de l’Université Paris-Diderot- Paris 7, après avoir exercé à Paris et à Saint-Priest (Métropole de Lyon), elle est psychanalyste trilingue à Montpellier. Elle a publié de nombreux recueils de poésie, des essais littéraires et des textes de fiction.

sur le site de l’éditeur

20 ANS de ADA | découvrir et commander l’ouvrage « Funambule » | octobre 2024

CE QU’IL Y A DEDANS – Table des matières 

POUR COMMANDER, C’EST ICI

 

EXTRAIT de l’AVANT-PROPOS

[…] Entre mars 2007 et septembre 2014, trente-six numéros avaient
été publiés sur le site Internet de l’association. Le blog permanent du
site accueille désormais les informations générales indispensables aux
auteurs ainsi que quelques articles de circonstance, lesquels instituent
un lien d’information puissant entre les adhérents.
Mandatée par son président, Francis Zamponi, et par le bureau de
l’association, une équipe de quatre adaïstes a accepté de piloter le projet :
Raymond Alcovère, Hervé Pijac, Françoise Renaud et Joëlle Wintrebert.
« 20 ans Autour des Auteurs, FUNAMBULE » est le résultat de ce travail.
Ce livre propose une compilation de textes écrits par des auteurs
dont beaucoup sont encore adhérents aujourd’hui, ainsi que par des
auteurs extérieurs à ADA. Il représente forcément un choix, même si
nous avons essayé de diversifier les contributions sans pouvoir éviter la
récurrence de certaines signatures, notamment celles des membres du
comité de rédaction publiés au fil des années, sur le fil du funambule.
« Perchés sur une ligne de couleur, les auteurs avancent entre deux
marges. Funambules, leur rêve est vertigineux : il faut finir la ligne, la
sublimer et puis tout recommencer. »

L’équipe de pilotage
(Raymond Alcovère, Hervé Pijac, Françoise Renaud & Joëlle Wintrebert)

 

découvrir les éditions La Voix Domitienne

 

 

Le Scarabée d’Or du Magnolia, de François Szabó

Le Scarabée d’Or du Magnolia, poésie, Cap de l’Étang Éditions, 21 octobre 2024

Réalisation de la couverture : Bruno Salgues
Édition : Monique‐Marie Ihry, Bruno Salgues
Crédits images : Famille Szabó, Gordon Johnson (États‐Unis), Yao Qiulian (Hong Kong)

Le Scarabée d’Or du Magnolia est une manière de faire perdurer l’existence du père Robert Szabó. C’est un itinéraire à suivre, une louange à poursuivre, un acte affectif pour combler le terrible manque à la suite de sa disparition. Les mots sont rares et parsemés de silence, les vers brefs et intenses résonnant dans le vide, une gravure en quelque sorte, une quête parsemant l’existence de repères indispensables : éloge de la vie, c’est toujours cet élan intact qui nous mène et demeure. C’est une reconnaissance et une gratitude qui nous permet de vivre encore.

TEXTURE 5, anthologie poétique 2024, 64 poètes dont Stéphane Amiot

Texture 5, anthologie poétique 2024, poésie, L’An Demain éditions, octobre 2024
64 poètes et artistes
Préface : Jacques Ibanès. Illustrations : Régine Bernot-Philippe

 

Il s’agit du 5ème opus de TEXTURE, Les Amis de Michel Baglin, regroupant 64 poètes et artistes réunis dans ce numéro pour célébrer la « poésie du quotidien ». Un thème cher à Michel Baglin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gherasim Luca : ZÉros en Lucaphonie, de Luminitza C. Tigirlas

Gherasim Luca : ZÉros en Lucaphonie, essai littéraire, éditions du Cygne, septembre 2024
Illustrations : Doïna Vieru, artiste-peintre

 

LUCAPHONIE est le nom que je donne à un univers poétique qui fascine comme le chant du serpent et dont on ne sort pas le même, car avec Gherasim Luca on se laisse aspirés dans le tourbillon langagier qu’il dirige en maître, tourbillon qui forme-déforme tout une glèbe phonétique vocalement et graphiquement. C’est le terrain d’un jeu-ravinement de vie et de mort avec le langage que le poète mène seul à seul, dans des corps à corps sensuels jusqu’à l’animalité du cri et souvent dans la fureur de l’ironie. C’est le Trou de sa dette de nom, de père et de perte. À dix-sept ans Salman Locker de Bucarest s’autoproclama Gherasim Luca (1913-1994). Une lignée de suppléance s’invente au cours des années pour le poète, orphelin du (Z)Eros qui fait Un avec le Trou d’obus où fut déchiqueté son père. L’aboutissement auquel tend le poème proféré L’Autre Mister Smith, poème qui m’interpelle tout particulièrement, serait celui d’arracher le nom (de) Gherasim Luca au vrai-Gherasim Luca dans le combat entre les deux entités…

lien vers les éditions du Cygne

La Petite rivière qui avait soif, de Stéphane Amiot

La Petite rivière qui avait soif, album jeunesse, éditions Vivre tout simplement, octobre 2024
Illustrations : Fabrice Mondejar

 

 

La petite rivière dévale les flancs de la montagne, gorgée de force et de vie. Mais bientôt, elle va entrer sur le territoire des Hommes…
Son odyssée sera longue jusqu’à l’océan.
Y parviendra-t-elle toute seule ?

 

 

 

 

 

 

Je ne cours plus après mon ombre, de Jeanne Bastide

Je ne cours plus après mon ombre, roman, éditions Domens, août 2024

 

La petite fille ne court plus après son ombre. Elle s’y repose. Soupèse le poids de l’enfance. Recompose un univers.
Travail de débroussaillage pour arriver à recoudre toutes les ombres.

 

EXTRAIT

Il y a les jours où j’ouvre la main et je les sens. La paume vers le ciel, je soupèse leur présence. Ce n’est pas lourd – pas léger non plus. C’est là, à mes côtés. Une énergie qui prend appui dans la chair. Ce qui circule en moi et que je ne connais pas. Je sais que je les porte.
Sans pouvoir les nommer. Ne pas leur donner forme.
C’est là.
Une présence emmagasinée,  un élan… que je ne possède pas.

Parfois je les appelle. Toutes.
J’ouvre la main et je les sens. La paume vers le ciel, je soupèse leur présence. Les jours où le vide a pris trop de place. Je les appelle. Elles sont là.
Sans qualificatif. Sans verbe d’action.
Pure présence.

Celle qui a travaillé la terre   pour les propriétaires, qui a cousu pour les riches et qui n’a pleuré que pour elle
Celle qui est restée emmurée    dans sa chambre pendant vingt- trois ans quatre mois et douze jours
Celle qui a davantage aimé son mari mort que vivant
Celle qui pose pour la photo  – raide et empesée – son nouveau-né sans les bras
Celle qui a osé se peindre les ongles en rouge sang
Celle qui raconte    pour le plaisir d’ouvrir ses cicatrices et de raviver ses blessures
Celle qui rêve sa vie plutôt que de la vivre de peur de salir ses pensées
Celle qui n’a pas le temps d’éplucher ses sentiments, ni le loisir d’aller au vif de sa brûlure
Celle qui parle sans s’arrêter pour ne pas se poser  la question de ce qu’elle a à dire
Celle qui aimant trop les hommes a oublié qu’elle en a un
Celle qui, consciente de l’urgence de la tâche, les bras chargés d’enfant, de lessive et de pot-au-feu  – a dérobé    le droit  à la souffrance
Celle qui enveloppe sa peine dans du papier journal  comme des pelures de pommes de terre.

Je me souviens d’elle. J’étais encore enfant.
Suzanne. La voisine d’en face. Maman et mes tantes. Germaine et Adélaïde. Oui, c’était leurs noms.[…]

Un monde de toutes les couleurs, de Chloé Millet

Un monde de toutes les couleurs, album jeunesse, éditions Lire c’est partir, 1er septembre 2024
Illustrations : Thierry Manes

 

Nellie et son petit singe Nao embarquent à bord d’une montgolfière pour faire le tour du monde.
Dans chaque paysage, une couleur règne : les jeunes lecteurs doivent être attentifs aux détails pour découvrir les animaux qui se cachent dans le décor !

 

 

 

Éditions Lire c’est partir ici

  

Anomalies de l’humanité, de Jeremi Sauvage

Anomalies de l’humanité et autres histoires dérangeantes, nouvelles et poèmes, les Éditions du Désir, septembre 2024

 

Le fil rouge de ce recueil de 16 nouvelles est la question des « anomalies », des « aberrations », propres à notre monde, souvent en lien avec le milieu universitaire. Aux frontières du fantastique, de l’étrange et du bizarre, les textes sont tous en lien avec l’actualité d’une manière ou d’une autre. Les nouvelles sont présentées dans une progression alternant humour et dramaturgie, toujours aux carrefours des aspects étranges de nos vies et de nos sociétés, avec beaucoup d’intertextualité et de références à divers niveaux.

 

EXTRAIT (1ère page)

 

– Voilà pourquoi ceux qui ont survécu sont coupables. Ils sont des anomalies de l’humanité. Merci pour votre attention.

*

Mon nom est Ajna Singh et je dois écrire mon histoire car je ne sais pas de quoi mon avenir sera fait, ni même si j’aurai un avenir. Je ne sais pas non plus comment réagira la partie de ma famille qui vit à Bricklane, London Tower Hamlets, et j’ai bon espoir que mes cousins restés à Delhi n’entendront jamais parler de ce que j’ai découvert récemment. Je vais soutenir ma thèse de médecine demain. Mais mon superviseur, après une longue hésitation, m’a fait comprendre que le huis-clos sera obligatoire, eu égard aux conclusions de mon travail. Aucune communication sur le sujet, pas de public, un titre large (Étude épigénétique chez les enfants atteints de leucémie myéloïde chronique), un résumé volontairement évasif…

Mes parents m’avaient prénommée Ajna en pensant que la Nature me doterait de ce fameux troisième œil du Chakra. Je ne suis pas certaine de bénéficier d’un don ou d’un pouvoir qui fait de moi une personne exceptionnelle, mais j’ai l’impression d’avoir toujours voulu être Médecin, d’aussi loin que je puisse m’en souvenir. Soigner, aider, comprendre… les trois préceptes de mon enfance. Quand on grandit à Bricklane, au risque de choquer une certaine bien pensance, je vous jure que l’on part avec un sacré handicap sur le plan de la réussite scolaire. Mais je garde comme motivation toutes les insultes que […]

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