L’éternel et l’éphémère, appel à contributions, revue graphique et littéraire LA PISCINE

« Mais comme ça, de temps en temps, une chose vulgaire me paraît belle et je voudrais qu’elle fût éternelle. Je voudrais que ce bistrot et cette lampe Mazda poussiéreuse et ce chien qui rêve sur le marbre et cette nuit même — fussent éternels. Et leur qualité essentielle, c’est précisément de ne pas l’être. »
Raymond Queneau.

« Je cherche en même temps l’éternel et l’éphémère. »
Georges Perec

L’appel à contributions pour le numéro 3 de la très belle revue La Piscine est désormais lancé. Rappelons que La Piscine est une revue graphique et littéraire.

  • Date limite d’envoi : 30 mai 2018
  • Toutes les contributions sont à envoyer par mail uniquement à l’adresse suivante : revuelapiscine@gmail.com

Pour absolument tout savoir, c’est ici

Photographie : Alain Mouton

 

 

Vœux de Vincent Monadé (CNL)

Vincent Monadé (CNL) veut une « nation de lecteurs » pour 2018

Pour ses vœux de début d’année, le président du Centre national du Livre, Vincent Monadé, a dévoilé les chantiers à venir pour l’institution, entre soutien à la promotion accentué et dématérialisation des demandes d’aides.
« Dire adieu à 2017 n’aura pas été un crève-cœur. L’année, chacun le sait, a été mauvaise. Ou, à tout le moins, en demi-teinte », débute le président du Centre national du livre (CNL), Vincent Monadé, lors de ses vœux le lundi 22 janvier.
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Archive site LIVRES HEBDO, le 22 janvier 2018, par Léopoldine Leblanc

communication de Joëlle Wintrebert

La SCELF suspend la perception sur les lectures publiques pour 5 ans

Lire l’article d’Antoine Oury, du 18 décembre 2018, sur le site ActuaLitté

La SCELF (Société Civile des Éditeurs de Langue Française) avait rouvert les négociations autour d’une perception du droit de représentation en bibliothèque, qui devait aboutir à une taxe sur les lectures publiques dans les établissements. La levée de boucliers a été générale, et l’organisation annonce aujourd’hui une suspension, pour 5 ans, des perceptions sur les lectures publiques.
« [S]ouhaitant soutenir les bibliothèques dans leur mission de diffusion de la lecture, la SCELF, au nom des éditeurs qui l’ont mandatée, accepte de suspendre la perception relative à ce droit pendant une durée de cinq ans », annonce la SCELF dans un communiqué publié aujourd’hui. Cette décision fait suite à de nombreuses réactions contre la perception d’un droit de représentation auprès des bibliothèques pour la lecture publique d’ouvrages.
(…)
La Société Civile des Éditeurs de Langue Française choisit toutefois la suspension, et non la suppression de cette perception : « La SCELF tient à rappeler l’existence de ce droit de représentation des œuvres, dont la reconnaissance participe de celle plus générale du droit d’auteur, sur laquelle repose la chaîne du livre et de la création littéraire », souligne l’organisation.
« Parallèlement, concernant les lectures par les auteurs, la SCELF confirme qu’elles ne donneront lieu à aucun droit, autre que la rémunération versée pour leur prestation de lecture, dès lors que ces lectures s’effectuent dans un cadre non marchand. Une concertation avec la SGDL est en cours, qui permettra de formaliser les modalités de cet accord dans les meilleurs délais », précise la SCELF. »

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Il arrive que les mobilisations aboutissent…

une communication de Joëlle Wintrebert
photo d’illustration, Cellule Communication, CC BY-SA 2.0 (empruntée au site ActuaLitté)

Les tondues, de Perrine Le Querrec, chronique de Jean Azarel

Les tondues, texte Perrine Le Querrec, dessins Jacques Cauda, Z4 éditions, 2017
une chronique de Jean AZAREL

La quatrième de couverture donne le « la » époumoné de ces « Tondues » à qui l’écrivaine Perrine Le Querrec lègue ses mots et le peintre Jacques Cauda son crayon à dessin. « N’a-t-on jamais demandé aux hommes s’ils avaient couché avec une allemande, les a-ton transbahutés sur des charrettes à travers villes et villages sous les huées ? A-t-on jugé leur sexualité, a-ton jugé leur chair, leur pénis, leur cœur ? »
Ceux qui se targuaient de clamer hier « Je suis Charlie », auront-ils le cran (sic) de clamer aujourd’hui « Je suis tondu » ?  À défaut de tignasse, je n’en mettrais pas ma main à couper, mais qu’importe…
En un peu plus de trente pages courageuses (merci aussi à l’éditeur Z4), un épisode sinistre de l’histoire de France passe la mémoire enfouie des hommes à la Marie-Rose pour rendre moins lisse le crâne de l’infamie.

En même temps que tombent les chevelures tombent les masques des maîtres de l’exemplarité et rebondit le destin des femmes à travers les siècles. Le duo Le Querrec / Cauda scalpe au sécateur le non dit intemporel des outrages faits au « sexe faible ». Quand l’une écrit avec le vif de ses entrailles, l’autre fomente ses noirs dessins. Perrine s’exprime en urgentiste, Jacques décolore le trait. À chacun, chacune, sa partition dans un témoignage essentiel : donner à entendre pour effacer le silence de la langue, donner à voir pour gommer le silence des yeux.

« Le silence des femmes. Ce silence de la peur de la honte un silence séculaire la langue mordue la tête tondue. Silence reste à ta place attends mon retour attends ton tour sur la ligne brisée de ton départ sans espoir d’arrivée. Et les cheveux tombent et les femmes tombent et la raison tombe et l’humanité tombe et je tombe le corps attaqué au sommet ». Lire la suite…

Comment rémunérer les auteurs ? mise à jour 2017

Comment rémunérer les auteurs ? a été réalisé par l’Agence régionale du Livre Paca en 2008, mis à jour en 2011 collectivement (avec la Charte des Auteurs et illustrateurs pour la jeunesse, du Centre national du Livre, de la Fédération interrégionale du livre et de la lecture et de la Société des Gens de Lettres) pour tenir compte de la mise en œuvre de la formation professionnelle continue des auteurs.

Pour  télécharger sa mise à jour, c’est ici

 

Élections du RAAP / IRCEC, 14 décembre 2017

Les élections au conseil d’administration du RAAP (qui gère le régime de retraite complémentaire des artistes-auteurs) se sont tenues hier, 14 décembre 2017.
On trouvera tous les résultats du vote ici :

RAAP, renouvellement du Conseil d’administration #3

Et pour le commentaire, toujours bienvenu, on peut lire le billet de blog de Lionel Evrard / Léo Dhayer :

À noter que les candidats soutenus par le SNAC et La Charte (Alexis Sentenac et Bessora) ayant aussi été élus titulaires, les artistes-auteurs favorables à la réforme sont maintenant dix et y détiennent potentiellement la majorité absolue.

Informations transmises par Joëlle Wintrebert

Communiqué du SNAC, contrats d’édition

Le SNAC (Syndicat national des auteurs et des compositeurs) communique
site du SNAC

Le sujet :

Dans les contrats d’édition que les éditeurs font signer aux auteurs, il est généralement prévu une cession de la totalité des droits de l’auteur.
L’exclusivité des droits sur un livre et le périmètre des cessions consenties par l’auteur incluent a priori « les lectures publiques du livre » faites par l’auteur ou qui que ce soit, dans quelques lieux que ce soit et dans quelque contexte, commercial ou non.
Jusqu’à maintenant les éditeurs étaient incapables de gérer les autorisations et de contrôler les utilisations des œuvres sous forme de lectures publiques dans des lieux comme les bibliothèques, les librairies ou autres structures de ce genre.
Dans les derniers mois, la Scelf (société de gestion de droits des éditeurs de livres) a souhaité appliquer le mandat des éditeurs pour contrôler et percevoir au titre du « droit de lecture publique ».

 

Le problème pour les auteurs :

– ils devraient (ou les organisateurs qui demandent leur intervention) payer pour la lecture de leurs propres œuvres, ce qui peut avoir pour conséquence de diminuer le montant des interventions payé aux auteurs.
– la promotion de leur œuvre et leur travail d’auteur auraient à pâtir de cette mesure
– c’est une mauvaise idée, tant pour la lecture que pour la promotion du livre en France
– cela fournit des arguments aux adversaires du droit d’auteur et tout particulièrement au lobbying des bibliothèques qui souhaitent bénéficier d’une exception au droit d’auteur la plus large possible et qui trouvent un nouvel argument pour étayer leur point de vue.

 

Quelle solution ?

Les éditeurs sont peut-être un peu “revenus” sur leur projet de faire payer toutes les lectures publiques via la Scelf, mais le mieux pour régler le problème serait sans doute que les auteurs soient vigilants sur les termes de leurs contrats d’édition et qu’ils négocient, dans le cadre de la discussion avec leurs éditeurs, l’introduction d’une clause d’exclusion de la cession du “droit de lecture publique”.

À insérer dans un article du contrat d’édition « Conditions particulières » :
« Les parties conviennent expressément, et ce quels que soient les termes du présent contrat, que l’auteur reste seul titulaire du droit de présentation et de représentation de son œuvre sous forme de lecture à voix haute, notamment dans les lieux suivants : librairie, bibliothèque, établissement d’enseignement, salon, festival, etc.
En conséquence l’éditeur ou ces éventuels mandataires ne pourront en aucun cas réclamer une rémunération, à l’auteur ou aux organisateurs, du fait de la lecture publique à voix haute, dès lors qu’il n’y a pas de billetterie spécifique pour celle-ci. »

 

Transmis par Joëlle Wintrebert, 14 décembre 2017
Illustration photographique : Site SNAC

Compensation de la CSG pour les artistes-auteurs au Sénat, 15 novembre 2017

Consulter ici l’amendement présenté par Mme Morin-Desailly (13 novembre 2017)
Lire ici le communiqué de presse « Protection sociale des artistes et auteurs » émanant du ministère de la Culture (15 novembre 2017)

Un beau soleil intérieur, chronique cinéma de Jean Azarel

Un beau soleil intérieur, réalisé par Claire DENIS, 2017

Dans cette bluette bobo servie par un casting bling-bling, Claire Denis, en nouvelle mère vedette, s’échine à laver plus blanc les sentiments d’une midinette quinquagénaire jouée (à merveille) par Juliette Binoche.

Notre Juliette, à la recherche du grand amour, se coltine une suite de Roméo tous plus minables et plus caricaturaux les uns que les autres : le banquier est ignoble, l’ex toujours aussi maladroit, le prolo inculte et brut de décoffrage, l’acteur de théâtre un alcoolique mal dans sa peau, le galeriste un timide indécis, etc. Quant à Philip Katerine en bourgeois du XVIe excentrique et Gérard Depardieu en voyant sans illusions, leur prestation flirte avec le clip publicitaire destiné à happer le chaland indécis afin que le beau soleil intérieur darde ses rayons monétaires à l’extérieur. Certes on sourit, voire on rit parfois lors de certaines scènes drolatiques comme lorsque tout ce petit monde d’intellos sous cellophane s’ébaubit à la limite du grand frisson au fin fond de la Creuse et sa nature sauvage (sic). Lire la suite…

nos dîners « adaïstes »

Tradition est instaurée depuis longtemps (notre association a 12 ans d’existence) de se retrouver une fois par mois pour partager un repas.
Occasions d’échanges professionnels, de discussions sur les sujets qui intéressent les auteurs…
et toujours beaucoup d’amitié.

Photographies : dîner du mardi 5 novembre 2017 – Line Fromental (1) / Joëlle Wintrebert (2 à 4)

 

Hausse de la CSG : réduire les artistes-auteurs au silence et à la misère ?

article du 10/10/2017 – ActuaLitté, La rédaction

Près de 35 organisations d’auteurs viennent d’interpeller la ministre de la Culture, Françoise Nyssen dans une lettre ouverte. Ces dernières tentent d’attirer l’attention sur la question de la hausse qui touchera la Contribution Sociale Généralisée (CSG), qui oppose la quasi-totalité des collectifs d’artistes-auteurs aux nouvelles dispositions macronesques sur le financement de la sécurité.

Lire la suite ici
On pourra retrouver en cliquant sur ce lien la lettre adressée au gouvernement dans son intégralité et la liste de ses signataires.

Photographie : Françoise Nyssen et Erik Orsenna – ActuaLitté, CC BY SA 2.0