Fonds de solidarité institué par le décret n°2020-371 du 30 mars 2020 – Mise en ligne formulaire pour Août

7 septembre 2020
de la part de Clara GARNIER, concertation artistes-auteurs – Direction générale de la création artistique – Ministère de la Culture

Le formulaire permettant aux artistes-auteurs de formuler une demande d’aide pour le mois d’août est désormais en ligne pour tous les artistes-auteurs.

– Pour les artistes-auteurs déclarant leurs revenus en BNC, il est accessible depuis leur espace particulier
– Pour les artistes-auteurs déclarant leurs revenus en traitements et salaires, le formulaire dédié est accessible ici

La demande peut être déposée jusqu’au 31 octobre 2020.
Pour rappel, le formulaire au titre des pertes du mois de juillet 2020 est en ligne et peut être déposé jusqu’au 30 septembre 2020.

www.culture.gouv.fr

Des avancées pour les auteurs !, une communication de la SGDL, 7 septembre 2020

Élargissement du champ des revenus artistiques et simplification des conditions de leur rémunération.

Depuis 2018, la SGDL appelait à une réforme de la circulaire de 2011 relative à la rémunération en droits d’auteur de certaines activités artistiques dites « accessoires ». En lien avec les organisations membres du Conseil permanent des écrivains et la SOFIA, notre association a porté auprès du Ministère de la Culture plusieurs propositions destinées à étendre le champ des activités concernées afin de tenir compte de l’évolution des pratiques artistiques et à rendre ce dispositif plus simple dans son application.
Après plusieurs mois de négociations avec le Ministère de la Culture et le Ministère des affaires sociales, des nouvelles dispositions réglementaires ont été prises, qui vont dans le sens de ce que nous demandions, voire au-delà.

La circulaire de 2011 est remplacée par un décret dont les dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2021. Ce décret étend le champ des activités dites « accessoires » dont les revenus peuvent être rattachés aux revenus artistiques de l’auteur. Par ailleurs il simplifie les conditions de rémunération des auteurs pour ces activités. Lire la suite…

Une émission Web sur le statut des artistes-auteurs, Ligue professionnelle des auteurs

VOTRE ÉMISSION WEB
SUR LE STATUT DES ARTISTES-AUTEURS

Depuis des mois, des auteurs et autrices bénévoles de la Ligue travaillent sur l’un des plus gros chantiers de notre année : VOTRE émission web innovante dédiée à VOTRE STATUT !

Deux fois par mois durant un an, nous vous donnons rendez-vous sur la chaîne Twitch de la Ligue pour des tables rondes interactives et en direct. En plateau, des experts se mêleront aux artistes-auteurs et autrices, traitant d’une thématique précise pendant 1h30.
Le but ? Vous informer massivement sur vos droits, faire connaître notre statut, mais aussi créer un espace de parole où vous pourrez témoigner et réagir, partager vos expériences, face à des juristes, sociologues, avocats, etc…

Si cette émission s’adresse en premier lieu à nos adhérents, donc des auteurs et autrices du livre, la perspective a été élargie à tous les artistes-auteurs, et nous recevrons d’autres organisations professionnelles partenaires qui contribueront activement.

Nous vous promettons un rendez-vous dynamique, entre tables rondes, pastilles et vidéos pédagogiques, chat pour poser vos questions en direct, mais aussi humour et entraide.

Première émission le 3 septembre à 18h00, sur le thème « Qu’est-ce qu’un artiste-auteur ? »

lien ici

Hommage souvenir à « FJT », par Hervé Pijac

Frédéric-Jacques Temple vient de nous quitter à quelques jours de ses 99 ans.
Depuis son départ à Aujargues et en raison de son grand âge, je n’avais plus de contacts mais j’ai eu le plaisir d’échanger avec lui, de façon épistolaire ou lors de rencontres, pendant de nombreuses années où il vivait encore à Montpellier. Notre première entrevue date en fait de 1983, lorsque je l’ai sollicité – grâce à la sympathique intercession de M. et Mme Debernard, les célèbres libraires de la librairie Molière – pour présenter l’éditorial du 2e numéro de la revue que je venais de fonder, La Voix Domitienne. C’est avec émotion que je retrouve son visage de prophète sur la photo, remontant à près de quarante ans, qui accompagnait l’édito et que je relis ce qu’il écrivait alors sous le titre Écrire au pays. Non seulement ce sujet semblait l’incarnation même de la personnalité intime et attachante de son auteur mais en plus il visait particulièrement juste puisque cela constituait l’une des motivations premières qui m’avait poussé à créer La Voix Domitienne. Il l’avait bien compris et je pense que notre sympathie intellectuelle réciproque trouvait là sa source…

Frédéric-Jacques Temple, à cette époque, venait de publier son roman Un cimetière indien et il eut alors la gentille attention de m’en offrir un exemplaire dédicacé. Juste retour des choses, dans ce même numéro 2 de la revue, je proposais une critique de ce livre. Voici quelques lignes de ce que j’écrivais :
« Il paraît difficile de parler objectivement du roman de F.-J. Temple… C’est un livre indéfinissable, à cause de l’impression envoûtante qu’il laisse, de l’atmosphère onirique qu’il distille, de la quête intense et irraisonnée de l’enfance et de l’équilibre qu’il entreprend… de l’amour enraciné, quasi mystique, du pays – du ‘’centre du monde’’ – qu’il clame… Si j’étais obligé de caractériser le roman par un qualificatif et un seul, je crois bien que j’userais de l’adjectif ‘’tellurique’’ tant cette sensibilité s’exacerbe autour de la terre natale sans cesse recherchée, fut-ce au travers d’un ‘’vieux rêve américain’’ et de contrées sauvages teintées de romantisme. (…) »
Dès que Frédéric-Jacques Temple eut reçu La Voix Domitienne, il m’appela et, avec une émotion perceptible dans la voix, me dit : « Vous êtes le premier à utiliser le qualificatif de ‘’tellurique’’ pour parler d’Un cimetière indien. Je n’avais pas pensé à ce mot mais il est d’une profonde justesse. Je vois que vous m’avez bien lu et j’en suis touché… ».

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Je m’appelle Pilou / M’apéli Piló, d’Hélène Marche

Je m’appelle Pilou / M’apéli Piló, conte animalier, collection bilingue occitan-français, éditions Hors Limite, juillet 2020
Illustrations : Angèle Andrieu
Traduction : Maurici Bóni

Histoire d’un chien appelé « Pilou », petit chien sans race mais d’une beauté extrême qui avait de nombreux admirateurs. Un caractère très enjoué, espiègle, coureur de jupons à 4 pattes ! D’une intelligence extraordinaire, auteur de nombreuses bêtises jusqu’à ses derniers jours… Une vie de chien heureux !

Ce conte est comme le précédent (Je m’appelle Olympe) traduit en occitan-français après avoir été en anglais-français.

 

 

Je m’appelle Olympe / M’apèli Olímpia, d’Hélène Marche

Je m’appelle Olympe / M’apèli Olímpia, conte animalier, collection bilingue occitan – français, éditions Hors Limite, juillet 2020
Illustrations : Angèle Andrieu
Traduction : Maurici Bóni

Un conte où une chienne appelée « Olympe » prend la parole à partir de sa naissance et jusqu’à son départ vers le paradis des chiens. Une histoire émouvante, drôle, sentimentale, de cette boule de poils aux multiples aventures avec ses congénères mais aussi avec sa maîtresse…
La particularité de ce conte classé jeunesse est en fait un livre destiné à tous en raison de son côté éducatif. Après avoir été traduit en anglais-français, le voici en occitan-français.

 

 

Brassens – Pas à pas à Sète, de Bernard Lonjon

Brassens – Pas à pas à Sète, petit guide, coauteur Bernard Wagnon, éditions L’An Demain, juillet 2020
avec photos d’époque, cartes postales, photos modernes

Vous cherchiez à suivre les traces de Georges Brassens dans sa ville natale ? Voici le guide qui vous accompagnera. Conçu par des spécialistes reconnus de la vie et de l’œuvre du troubadour sétois, il vous entraîne dans tous les lieux favoris du poète, là où il est né, où il a grandi, où il a fait ses premières gammes où il s’est amusé, où il a chanté, où il est enterré. À travers les cartes postales d’époque, les anecdotes de jadis et les photos d’aujourd’hui, les deux Bernard vous invitent à emboiter le pas du géant de la chanson française qui, comme tout poète, ne meurt jamais

 

Blanche, châtelaine du Gévaudan, d’André Gardies

Blanche, châtelaine du Gévaudan, roman, TDO éditions, juillet 2020

Valbrèges, le château merveilleux que découvrit Paul Fréval quand il était enfant et qu’il n’a jamais oublié. Des années plus tard, comme un rêve qui se réaliserait, il y séjourne en résidence d’écriture, invité par la comtesse Blanche Maufoid, née de Ségouzac. Outre le roman sur lequel il travaille, Paul Fréval devra réaménager la vaste bibliothèque familiale et faire le tri dans les papiers et documents du défunt Marquis, le père de Blanche. De conversations en conversations il devient bientôt son confident avant d’en être l’amant en dépit de leur différence d’âge.
Mais l’implication de chacun dans cette relation amoureuse ne tarde pas à se déséquilibrer…

Une histoire où il est question d’une femme d’un certain âge qui, du fait de sa naissance et de son éducation, sera toute sa vie à contretemps, jusque dans ces dernières amours. Le tout sur fond d’éoliennes.

 

EXTRAIT – chapitre 1

Tout un luxe de cheminées, de lucarnes, de pans coupés, de toits coniques, ceux des tours d’angle, ceux des échauguettes, se découpe sur le ciel et miroite sous l’éclat des écailles d’ardoises. Un véritable château de contes de fées.
C’est ce que découvre l’homme qui a garé sa 2CV sur le bas-côté de la route, qui, les mains sur le volant, s’attarde un instant avant de s’extirper de son siège puis de traverser la chaussée. Il longe le haut mur d’enceinte qui court sur plus de deux cents mètres, tout en cherchant à regarder par-dessus. De temps à autre il s’arrête, se dresse sur la pointe des pieds, tend le cou, sautille sur place. Tout juste s’il aperçoit le faîte du toit que masquent les frondaisons des grands arbres.
Bientôt, là où le mur s’abaisse légèrement, il prend appui des deux mains, engage le bout de ses chaussures de marche entre deux anfractuosités et, d’un coup de rein, il se hisse. Ayant gagné une quarantaine de centimètres, il a enfin sous les yeux l’arrière du château planté au cœur d’un vaste parc. Lire la suite…