SGDL : consultation de vos chiffres de vente

La SGDL met en place un service supplémentaire pour ses auteurs.

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La SGDL a passé un accord avec GFK, institut d’études et d’audit marketing, pour proposer la consultation en ligne, depuis un terminal dédié, des chiffres de vente de vos livres en France tels qu’ils ressortent, en temps réel, des estimations du « Panelsculture » de GFK.
Cette consultation se fera depuis un ordinateur à l’accueil de l’Hôtel de Massa. Les auteurs membres de la SGDL pourront venir sur place faire une recherche personnelle en interrogeant le « Panelsculture » GFK et obtenir les estimations de vente de leurs ouvrages, titre par titre. L’accueil de la SGDL est ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 17h30. L’auteur devra se munir des numéros ISBN de ses titres, sachant que selon les éditions, le numéro d’ISBN change.

Toute personne, munie d’une procuration, peut faire la démarche pour le compte d’un auteur membre. Il suffira, pour cela, que l’auteur prévienne la SGDL par courriel (accueil@sgdl.org) en indiquant le nom de la personne venant se présenter à sa place.
Pour consulter, les auteurs doivent se munir de leur carte de membre et les personnes les représentant de leur pièce d’identité. Lire la suite…

L’assemblée générale de l’association, 25 février 2016

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Notre assemblée générale s’est tenue le jeudi 25 février 2016 à la salle Pétrarque à Montpellier. Un moment très convivial a suivi la réunion, l’occasion de croiser certains de nos adhérents qui se font plus rares en cours d’année. Merci à tous pour vos présences.

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Images volées par Thierry Crouzet et Philippe Castelneau

S’auto-éditer ?

Joëlle Wintrebert nous rappelle le lien vers le site de Jean-Claude Dunyach qui permet d’accéder gratuitement à un excellent tutoriel pour créer soi-même un ebook.
Sinon, sur l’autopublication, un article d’ActuaLitté paru le 16 février 2016 : Modèle auteur-entrepreneur : les auteurs peuvent-ils vraiment s’auto-éditer ? 

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Pour ceux qui souhaitent être vraiment guidés, des plateformes permettent de réaliser facilement son livre, comme celle d’Amazon.
Et pour les plus feignants, on peut rappeler les services proposés par un excellent maître d’œuvre, Joseph Périgot (qui vit à Bédarieux, au bord de l’Orb). Voici ce qu’il nous dit :

« Ma fréquentation des participants aux ateliers d’écriture de Virginie Lou m’a permis de constater que nombre d’entre eux envisagent, un jour ou l’autre, de publier leurs textes, d’en faire un « vrai livre ». À défaut d’être « accepté » par une maison d’édition classique – ce qui est de plus en plus difficile dans un secteur dénaturé par la recherche du profit –, éditer un livre sur papier et un ebook est le point d’aboutissement de ce dur travail de patience qu’est l’écriture. Par chance, la technologie numérique permet aujourd’hui de faire fabriquer un livre en un seul exemplaire, et pour la modique somme de 5 €. C’est ce qu’on appelle « l’impression à la demande » (POD, « Print On Demand » en anglais). De plus les réseaux sociaux sont là pour faire connaître l’ouvrage. Même s’il ne se vend qu’à vingt exemplaires, l’auteur aura le plaisir du partage. Mais la préparation des fichiers pour l’impression requiert un minimum de savoir technique qui fait souvent défaut aux auteurs. D’où l’aide que je propose, pour le prix forfaitaire de 390 €, avec la garantie d’un résultat professionnel. J’ai écrit quelques livres, j’en ai mis en page comme graphiste, imprimé comme imprimeur, édité comme éditeur, vendu comme libraire. En somme, j’ai fait en trente ans toute la chaîne du livre, à l’exception du maillon diffusion-distribution. Je crois pouvoir dire que je connais mon affaire !
Consultez mon site : autoedition.litteratures.fr »

Illustration : photographie de l’article d’ActuaLitté

 

 

La Piscine, revue graphique et littéraire, N°0

La Piscine est une revue graphique et littéraire, en diptyque, à lire tête-bêche. Deux côtés, une face A en couleur et une face B en noir et blanc, à retourner comme nos beaux vieux disques vinyle. Une maquette élégante, une impression soignée. Un projet simple et ambitieux : diffuser la création contemporaine dans une publication à la fois belle et exigeante, qui réunit les auteurs et artistes que nous aimons, dont nous suivons le travail et partageons la sensibilité.
La revue publie tout genre de littérature et d’arts visuels : poésie contemporaine, prose poétique, fiction ou non-fiction et arts graphiques au sens large (dessins, photographies, gravures, etc.)
Certains auteurs sont connus, d’autres moins, et on peut y retrouver des auteurs de la région.

 

Revue La Piscine (semestriel) — Format 21 x 27 cm couverture sur offset 250 g/m — 72 pages intérieures sur offset 120 g/m — Dos carré cousu — ISSN en cours
N° 0 — thème H2O : 15 € — déjà disponible
Le numéro zéro est en vente ici : http://j.mp/LaPiscineH20

La Piscine est une publication des Éditions La Cyprière
Comité de rédaction : Louise Imagine, Alain Mouton, Christophe Sanchez et Philippe Castelneau

Bataille herniaire de l’orthographe ? d’Yves Carchon

bataille d'HernaniRéformer notre orthographe n’est pas nouveau. Pourtant, chaque réforme qui advient suscite grincements de dents et grande passion faisant se lever chez nous deux bruyantes armées : les pour et les contre. Éternel débat qui, en France plus qu’ailleurs, mobilise toujours les plus vives énergies. Notre langue est inhérente à notre identité et y toucher, c’est toucher à notre intégrité. Je résume, mais c’est un peu le sentiment des contre. Les pour brandissent l’étendard de la modernité, assurant qu’une langue ne survit qu’en se renouvelant, intégrant de fait subtilités ou simplifications, voire des mots étrangers pour la parer ou même la fouetter pour qu’elle retrouve (ou garde) sa vigueur. Les pour et les contre ont bien sûr également raison. J’avoue avoir un pied dans les deux camps. Ôter l’accent circonflexe à entraineuse par exemple n’est pas très grave, même si ce minuscule chapeau coiffait coquettement celle portée par ce mot. Le rajouter à la conjugaison : je croîs (pour le verbe croître) pour ne pas le confondre avec le : je crois (du verbe croire), pourquoi pas, encore que le contexte de la phrase paraissait suffisant pour la compréhension… Mais apporter un tréma sur arguer (argüer), j’avoue ne pas comprendre. En revanche, enlever un l à imbécillité me paraît bienvenu (imbécilité). Reste la nouvelle orthographe de : nénufar, ognon, joailler, persiffler… et quelques mots anglais comme leader transformé en leadeur.

Tout cela nécessite-t-il une bronca ? Une nouvelle bataille d’Hernani entre les Anciens et les Modernes ? Le soir, juste avant de m’endormir, j’ai un faible pour que notre belle orthographe demeure en l’état. Au matin, la retrouvant intacte, je me dis qu’il nous faudrait l’épousseter un peu !

Du rouge au noir, 12 et 13 mars à Lunel

DU ROUGE AU NOIR

Les 12 et 13 mars prochains se tiendra à Lunel la première édition des rencontres polars et vins baptisée Du Rouge au Noir. Le temps d’un week-end, 12 auteursn dont Janine Teisson, et 12 vignerons seront rassemblés pour parler de leur passion et partager avec vous un moment convivial à Lunel, Espace Castel.

 Du rouge au noir : télécharger ici le PROGRAMME

Lettre de Pascal Dessaint

En France, faire disparaître les auteurs, “on se demande s’il n’en est pas question”
article publié sur le site ActuaLitté – 15.02.2016
 

Depuis le 30 décembre 2015, les associations et organisations syndicales défendant les artistes auteurs ne décolèrent pas. La réforme de la sécurité sociale, largement contestée, a été entérinée avec le décret d’application, signé de la main du Premier ministre. La rue de Valois n’a finalement pas eu grand-chose à dire, tant le ministère des Affaires sociales avait verrouillé l’ensemble de cette réforme. Aux auteurs, maintenant, de se faire entendre.

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Pascal Dessaint © Philippe Matsas /Opale

C’est ce que Pascal Dessaint, auteur de polars multirécidiviste (chez Payot) a décidé de faire. Il s’est lancé dans une adresse au Premier ministre, Manuel Valls. Il fait suite à une pétition adressée à François Hollande, signée par les artistes auteurs, et bien d’autres personnes encore, sensible à une situation délicate.
Aujourd’hui nous demandons au gouvernement l’abrogation immédiate du décret RAAP-IRCEC et l’ouverture de négociations avec nos représentants. Ce décret est parfaitement inadapté aux spécificités de nos professions artistiques. Il dégrade encore un peu plus nos conditions d’exercice professionnel déjà extrêmement précaires. (retrouver la pétition en ligne ici)
Avec l’autorisation du romancier, nous publions sa lettre ouverte.

« Monsieur Valls, votre décret sera fatal à certains auteurs » […]

lire la lettre de Pascal Dessaint ici

 

Les Vases communicants, croisements d’écriture

François Bon, Tiers Livre, et Jérôme Denis, Scriptopolis, sont à l’initiative du projet des Vases Communicants.

Le principe, c’est ne pas écrire pour, mais chez l’autre. A charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement.
On peut se donner un point de départ, s’échanger une photographie, s’inspirer d’un poème… on crée comme on veut. Le rendez-vous, c’est le premier vendredi de chaque mois.
Voici le programme du 5 février 2016 sur le blog : Le rendez-vous des vases communicants, tenu désormais par Marie-Noëlle Bertrandayant pris la suite d’Angèle Casanova et de Brigitte Célérier.

 

Deux auteurs de ADA, Philippe Castelneau et Françoise Renaud, se sont proposés des photographies noir et blanc dont ils sont l’auteur. Et chacun a écrit sur la photo de l’autre. Richesse de l’échange, croisement des histoires, force des univers ainsi confrontés.

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Le Couteau, texte de Françoise Renaud écrit à partir de cette photographie de Philippe Castelneau,

publié sur le blog Rien que du bruit

 

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Le Réservoir, texte de Philippe Castelneau écrit à partir de cette photographie de Françoise Renaud,

publié sur son blog Terrain Fragile

Contes et nouvelles lesbiennes, de Paula Dumont

Contes et nouvelles lesbiennes,  éditions de l’Harmattan, février 2016

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Ce recueil contient de nouvelles versions de contes traditionnels tels que La Belle au Bois dormant, Cendrillon, La petite fille aux allumettes et Le Chat botté. On y trouvera également des nouvelles qui mettent en scène des lesbiennes, illustres et obscures, qui ont des soucis identiques à ceux des autres femmes : vivre des relations authentiques, qu’elles soient amicales ou amoureuses, tout en gardant leur liberté et leur autonomie grâce à un métier plus ou moins épanouissant.
Les lesbiennes qui peuplent ce recueil sont donc des femmes qui aiment, souffrent, travaillent et survivent dans un monde misogyne et lesbophobe. Femmes d’hier et d’aujourd’hui, célèbres ou cachées, en proie à bien des difficultés, mais courageuses, aimant la vie et prêtes à se battre pour faire évoluer une société archaïque et machiste. Les textes qui les mettent en scène n’ont d’autre ambition que de faire réfléchir en amusant, comme les autres contes traditionnels des pays européens.

Illustration de couverture : Odile Barrière

Pourquoi la gauche finit-elle toujours par perdre ?, de Jean-François Morin

Pourquoi la gauche finit-elle toujours par perdre ?, éditions Laurène Herman, 2016
Un essai politique sur un courant de pensée entravé par ses dérives et ses dysfonctionnements.

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Alternance, classes sociales, collaboration, communisme, connivences, consommation, contrat social, critique, découragement, délégation de pouvoir, démocratie, divisions et chapelles, domination, la droite dans la gauche, gauche, écologie, économie, égalité, éloquence, ignorance, injustice, intellectuels, leaders et chefs, liberté, lutte, mensonge, morale, paresse, peur, politiciens, psychologie, ruptures, socialismes, violence, vivre, tels sont quelques-uns des concepts-clés développés dans cet ouvrage.