Le glas ou le tocsin, un article d’Yves Carchon

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 Ça y est, la médiocratie est en marche ! Pas seulement aux USA, mais en Europe avec les populismes qui gagnent du terrain. On le savait déjà. La honte de choc que représente Trump souligne d’autant nos lâchetés. En la matière, — mais qui ne le sait pas ? — la France n’est pas plus épargnée. Aux dernières nouvelles, le Front National est ouvertement appuyé par 35% de nos concitoyens… Et encore, sans compter les mutiques au nombre incalculable gagnés aux thèses de Marine, qui n’en pensent pas moins… Médiocratie alliée au populisme, c’est la cata ! Sous quelle forme se propage-t-elle ? Anti-immigration, xénophobie, homophobie, racisme, haine des élites politiques (qui, il est vrai, sont loin d’être brillantes…), nationalisme, protectionnisme… j’en passe. Mais pour autant, le populisme n’est plus rampant. Il plastronne et dirige la Hongrie, est influent en Suisse, gagne le Royaume-Uni, se déploie en Norvège, fait une percée au Danemark, s’installe aux Pays Bas, sous forme de lois portées par des partis légaux et reconnus (comme le parti nazi en 1933). En France, il semble que le terrain soit prêt pour faciliter l’ascension du FN. Les politiques qui se présentent ou se présenteront ont déjà fait faillite. La mésaventure advenue aux Clinton, qui ont usé littéralement les électeurs américains à cause de leurs frasques, tant financières que sexuelles, pourrait bien arriver à nos « élites » qui, déchirées, se dévorant entre elles, gauche et droite confondues, ne voient pas arriver l’ombre triomphante du populisme. Que faut-il faire ? Sonner le glas ou sonner le tocsin ? Je préfère le tocsin. Mais la France du haut peut-elle encore l’entendre ?

 

Lecture de Jean Azarel, 18 novembre

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Soirée autour de la lecture et du partage vendredi 18 novembre

18 h 30, médiathèque de SAIGNON (près d’Apt – 84)

Hélène DASSAVRAY lira « On ne connaît jamais la distance entre soi et la rive » et Jean AZAREL « Le ciel du dessous », recueils fraîchement édités par LA BOUCHERIE LITTÉRAIRE
La librairie REGAIN de Reillane sera également présente.

Témoignages sur le syndrome du jumeau perdu, traduction de Florence Ludi

Témoignages sur le syndrome du jumeau perdu – Sur la voie de la résilience, éditions Le Souffle d’Or, 2016 (allemand > français)
auteurs Alfred et Bettina Austermann
Titre original : Ich habe meinen Zwilling verloren – Alleingeborene erzählen,


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Près d’un être humain sur dix commence sa vie dans le ventre de sa mère accompagné d’un jumeau… Si l’un d’eux meurt, le survivant subit un choc énorme dont il n’est pas conscient plus tard. Un grand vide subsiste dans son âme, et cela a un impact sur sa vie entière. En prendre conscience permet d’avancer sur le chemin de la résilience.

Le présent ouvrage rassemble d’une part des retours de personnes ayant perdu un jumeau soit très tôt, soit à un stade plus tardif de leur gestation, soit en phase périnatale – juste avant, pendant ou juste après leur naissance – et d’autre part, des récits de parents qui racontent quel impact la perte d’un jumeau a eu sur leur enfant en bas âge.

F*ck feelings, collection traduite de l’anglais par Florence Ludi

F*ck feelings – Une collection de 9 guides pratiques pour gérer toutes les situations impossibles, éditions Thierry Souccar, 2016 (anglais > français)
auteurs Dr Michael Bennett & Sarah Bennett: f*ck feelings
Titre original : One Shrink’s Practical Advice for Managing All Life’s Impossible Problems

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Le Dr Michael Bennett, célèbre psy new-yorkais, dédramatise tous les petits tracas de la vie à coup de conseils bienveillants et d’humour décapant.
Ici pas de gourou souriant en couverture, pas d’introspection culpabilisante, mais des conseils fiables, concrets et éminemment utiles pour
1/ renoncer à changer ce qui ne peut l’être vraiment et
2/ se contenter de faire de son mieux avec ce que l’on a.
Et c’est drôle.
Parce que même quand elle est dure, la vie est ainsi, « drôle ».

« On a trouvé les manuels anti-blues de la rentrée. » (Vogue)

Thés, traduit de l’anglais par Florence Ludi

Thés – Les origines, la préparation, la dégustation, les recettes, gastronomie grand public, éditions Dunod, octobre 2016
AUTEURS : Louise Cheadle, Nick Kilby – TRADUCTION (anglais < français) : Florence Ludi 
Illustrations : sources multiples
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Ce livre joliment illustré offre un très beau voyage dans le temps et autour du monde, à la rencontre des producteurs et des consommateurs de thé. Laissez-vous transporter dans cet univers enchanté où se mêlent harmonieusement couleurs, odeurs et saveurs.
Un cahier de recettes gourmandes vient boucler ce voyage : salade de bœuf au thé infusé, bouillon de poulet au thé vert, macarons au Earl grey, glaces, smoothies et même cocktails.
Vous saurez tout sur le thé et l’art de vivre qui l’accompagne.

Gins – 101 façons de vous laisser surprendre, traduit par Florence Ludi

Gins – 101 façons de vous laisser surprendre, gastronomie grand public, éditions Dunod, octobre 2016
AUTEUR : Ian Buxton – TRADUCTION (anglais < français) : Florence Ludi
Illustrations : sources multiples

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Vous connaissez sûrement les classiques gin tonic et gin fizz ou encore les cocktails mythiques comme l’Aviation ou le Dry Martini. Mais savez-vous que le gin mérite également de se déguster seul et qu’il existe de nombreuses marques offrant une gamme étendue de saveurs ?

De Bombay Sapphire à Tarquin’s, en passant par Citadelle, Hayman’s ou encore Monkey 47, Ian Buxton vous dévoile, parfois avec humour, l’histoire secrète des marques de gins, prestigieuses ou injustement méconnues.

La rémunération des auteurs sur les salons et festivals du livre

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Il ne vous a sûrement pas échappé que les événements littéraires subventionnés par le CNL (Centre National du Livre) ont désormais l’obligation de rémunérer les auteurs qu’ils invitent pour toute intervention où ils sont amenés à prendre la parole.
La commission du CNL qui étudie les dossiers de subvention des salons statue trois fois par an (janvier, juin, septembre).
On trouve la liste des manifestations soutenues (et qui rémunèrent donc les auteurs) ici sur le site de La Charte.
On peut aussi cliquer ici pour en savoir plus sur ce dispositif de soutien.

La grille de rémunération s’applique sans distinction aux auteurs français et étrangers. Les auteurs en dédicace n’entrent pas dans ce dispositif, de même que les universitaires qui publient dans leur champ de compétence et sont déjà payés pour ce travail.

• les rencontres centrées sur le dernier ouvrage de l’auteur invité sont rémunérées 150 € HT
• les rencontres nécessitant un temps de travail préparatoire sont rémunérées 226 € HT (tarif minimum d’une demi-journée selon la Charte des auteurs)
• les lectures-performances d’un auteur sont rémunérées 400 € HT.

Toutes ces sommes s’entendent « a minima ». Un auteur peut bien entendu demander beaucoup plus.

Un article proposé par Joëlle Wintrebert
Photographie https://mesrendezvous.org/2014/03/01/salon-du-livre-2014/

Anne Slacik – Grandes peintures 2011 – 2015

Notre magazine Funambule avait fait place à plusieurs reprises au travail d’Anne Slacik.

On peut la retrouver ici avec L’invention (illustration d’un poème de Michaël Glück)
et ici dans le dossier artistique Le temps du regard.

 

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Traces de doigts dans le vide  160 x 300 cm, 2015

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www.ecam-lekremlinbicetre.com

Directive sur le droit d’auteur, 14 septembre 2016

Trouvez ci-après un important communiqué du CPE sur des questions de droit d’auteur (exceptions ou droit voisin, entre autres) qui suscitent pas mal d’inquiétude.
(informations transmises par Joëlle Wintrebert)

Photographie de Philippe Castelneau (Tous droits réservés)

Après les annonces de l’automne 2014, la proposition de directive 2016/280 sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique, présentée le 14 septembre 2016 par la Commission européenne, peut finalement apparaître moins inquiétante que prévu.
Le texte propose toutefois la création ou l’extension de trois exceptions au droit d’auteur.

 

– Exception Text and Data Mining (TDM)
Il s’agit d’une nouvelle exception au droit d’auteur, pour laquelle le CPE aurait préféré voir privilégier une solution contractuelle, d’autant plus que ce n’est pas le droit d’auteur qui constitue un obstacle au développement du TDM, mais bien des problématiques essentiellement techniques, tant d’ailleurs du côté des éditeurs que des usagers. Le projet de texte est par ailleurs extrêmement flou et ne limite pas l’exception aussi clairement que le texte de la Loi française pour le numérique aux seuls usages non commerciaux. Il s’agit clairement d’une nouvelle exception « politique », dont l’objectif plus global consiste à affaiblir une nouvelle fois le droit d’auteur.

– Exception Enseignement
Cette exception est prévue sous forme facultative par la Directive 2001/29 et a été transposée en droit français en 2006. Le nouveau texte a pour objet d’étendre cette exception à l’utilisation numérique des œuvres par les enseignants et de la rendre obligatoire. Il faudrait a minima que, pour l’écrit, cette exception soit limitée à l’usage d’extraits et non d’œuvres dans leur intégralité, qu’elle continue de ne pas s’appliquer aux manuels scolaires, et que le principe de sa compensation soit obligatoire et non facultatif comme dans la rédaction actuelle.

– Exception Préservation
Cette exception existe depuis la Directive 2001/29  sous forme facultative et a été transposée en droit français en 2006. Son extension permettrait la reproduction de toute œuvre présente dans les collections permanentes dans le seul objectif de conservation de ces œuvres. Elle serait dorénavant obligatoire. Lire la suite…