Une nouvelle clause dans le modèle de convention de la Charte, avril 2022

Une communication de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, 13 avril 2022

Cela fait maintenant deux ans que nous subissons la pandémie, et avec elle, son lot de conséquences : annulations de rencontres ou dans le meilleur des cas décalages, explosion des visios, retard des sorties de livres, et bien d’autres choses… Tout cela influe non seulement sur votre rémunération mais également sur vos rapports avec vos diffuseurs.

À la Charte, nous ne pouvons pas vous promettre d’en finir avec la pandémie. Nous aurions aimé avoir cette force de super-héroïnes, mais il n’en est rien.
Néanmoins, nous pouvons vous proposer de l’aide pour peser dans vos futures négociations avec les organisateur·rices d’évènements. Notre modèle de convention a été revu et la clause annulation y a été modifiée pour vous aider dans ce sens.

Intégration d’une nouvelle clause annulation au modèle de convention

Lorsque vous effectuez une intervention dans le cadre de votre métier d’auteur ou d’autrice, il est indispensable de signer un contrat avec le diffuseur qui vous accueille. Il stipule les modalités pratiques de votre échange : montant de la rémunération, dates, durée de l’intervention, hébergement, restauration et depuis peu, les conditions d’annulation plus précises. Cet dernier ajout peut s’avérer utile par les temps qui courent…
Le modèle est téléchargeable sur le site internet de la Charte ici : modèle de convention à télécharger

Lire la suite…

Les Trois Livres du tendre, de François Szabó

Les Trois Livres du tendre, poésie, Obsidiana Press, avril 2022

 

À chaque Sant Jordi, François Szabo sort une publication célébrant Carole.
Et c’est ici avec une immense tendresse que se conjugue la poésie : L’Abri côtier, L’Éventail inventorié, Semer semaine après semaine. Textes qui se succèdent et indéfiniment recomposent la vie amoureuse, une offrande lyrique en quelque sorte…

(un livre électronique gratuit)

 

Les Trois Livres du tendre, c’est ici

consultable à volonté, demeure parole délivrée, à vous de la goûter.

 

Les galops de Raïna, une lecture musicale de Janine Teisson, Gazette Café,15 avril 2022

Janine Teisson lira Les galops de Raïna

« Quand elle a entendu le violon, elle est passée par-dessus la grille. »

Par la musique, Raïna, jeune chanteuse bulgare, se sauve du cauchemar qu’était sa vie. Juan, le violoniste, la suit sans condition.

vendredi 15 avril à 19h

 

Le guitariste David Collado, avec des mélodies de l’est, musiques tziganes et flamenco, accompagnera  cette nouvelle où alternent violence et douceur, beauté et horreur,  amour et vengeance.

à découvrir aussi les éditions de l’OURS et ses merveilles !

 

 

Une courte histoire de la traduction… en une page web, sur ActuaLitté, 6 avril 2022

un article de Marie Lebert

Les traducteurs et traductrices ont toujours joué un rôle majeur dans la société, tout en contribuant à la richesse des langues et des cultures. Ils/elles jouent un rôle de passerelle entre les civilisations, façonnent les langues modernes et enrichissent notre savoir jour après jour. Cet essai doit beaucoup à Wikipédia, notre bible des temps modernes. Merci à Anna Alvarez pour son aide.

c’est ici

Petit air de cornemuse avant naufrage – Meurtre à La Rhune, de Pierre-Jean Brassac

Petit air de cornemuse avant naufrage – Meurtre à La Rhune, roman noir, collection le geste noir, La Geste éditions, mars 2022

Quatre doctorants en archéologie font une découverte capitale qui pourrait permettre le déchiffrement d’une très ancienne langue disparue. Leur succès à double tranchant risque fort de bouleverser non seulement les conceptions scientifiques en vigueur dans leur discipline, mais aussi, et peut-être surtout, leur propre existence.

 

EXTRAIT
Toute fin est un début

Une longue silhouette noire s’effondre sur le canapé. Dans l’immense salon du manoir, nul autre personnage pour l’instant. Seul dans ce théâtre du luxe et de la richesse familiale, la tête jetée en arrière sur le dossier de cuir noir, l’homme émet de faibles gémissements. Voici un instant, quelques sons inarticulés glissaient encore entre ses lèvres, tombantes de trop d’alcool. Il se nomme Jean-Guy Sancho d’Arastégui.
Son abdomen se soulève par intermittence. Outre la pâleur extrême du visage, ce grand corps longiligne enveloppé dans son vêtement moulant de peau sombre ne fait qu’un avec le canapé. Devant lui, sur une table basse, deux bouteilles d’alcool presque vides. L’unique éclairage du salon les fait scintiller. Ainsi la nuit n’assombrit-elle pas totalement le vaste espace où Jean-Guy Sancho d’Arastégui se tient depuis une dizaine d’heures.
Dehors, entre les oléandres, une femme en survêtement de sport, tente de comprendre le sens de la scène qui se déroule à l’intérieur de l’édifice, derrière la baie vitrée. Elle demeure immobile, les bras pendant le long du corps. Elle a parlé au téléphone à cet homme, voici un peu plus de vingt-quatre heures.
Sur le canapé du salon, une série de violents spasmes secoue le corps de l’homme. Sa chevelure désordonnée en émerge comme d’un obscur castelet. Son cou se tord. D’un côté. Puis de l’autre.
La femme garde le silence, écrase entre le pouce et l’index la fleur qu’elle vient de cueillir sans y penser. Elle ne peut détacher son regard des deux bouteilles, aussi brillantes que deux balises lumineuses marquant la sortie d’un chenal la nuit. L’alcool est sa mouture de chasteté ; au moins ne va-t-il pas chercher ailleurs son sursaut hormonal.
Quelles pensées traversent le cerveau de cet homme ? Sa matière grise imbibée en produit-elle encore ? Ou bien ne reçoit-elle plus que des sensations ? Des images, peut-être… Non, plutôt une pesanteur. Même pas une souffrance. Un décollement de la rétine intérieure. Un relâchement généralisé. Ce qui s’installe en lui peu à peu, vient se substituer à sa personne. À la fièvre succédera le froid que l’on ne sent plus. Ses tissus se préparent au gel de l’après.
Quelqu’un l’appelle par son prénom. Son père peut-être, de sa voix jeune d’il y a si longtemps. Ces syllabes procèdent encore de la vie. Avant le mur, la séparation, le terrain vague. Il ne verra pas l’autre côté du mur, là où la matière se défait, où l’esprit gélatineux abandonne à l’air du temps les idées qui l’animaient. Ce terrain vague n’est pas fait pour les vivants. Les vivants ne connaissent d’autre temps ou espace que celui de la vie.

Ploucs, chics et romantiques : les Français vus par le reste du monde

un article de Leslie Talaga, Hebdo Courrier International

Dans Les Mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous présentons chaque mois une collection de curiosités linguistiques qui racontent nos sociétés, leur évolution et leur actualité. Cet épisode est consacré à de drôles d’hurluberlus : les Français ! Tantôt admirés, tantôt moqués, nous ne laissons pas le reste du monde indifférent.

On peut s’abonner au podcast ou écouter sur Apple Podcastsur Spotifysur Google podcast et sur Deezer.

La France, sa langue et sa culture exercent souvent une sorte de fascination à l’étranger. On l’a vu récemment avec la série américaine Emily in Paris, critiquée pour sa vision quelque peu fantasmée de l’Hexagone. En France, on boit du vin, on porte des bérets et toutes sortes de tenues haute couture bariolées, si l’on en croit les aventures parisiennes d’Emily. Pourtant, les autres pays entretiennent une relation pour le moins ambiguë avec les Français, et parfois, comme en témoignent les surnoms qu’ils nous donnent, c’est un peu l’amour vache. À l’approche de l’élection présidentielle, au moment où le reste du monde s’intéresse à ce qui se passe au pays de Molière et du camembert, on vous propose dans cet épisode des Mots des autres de tendre une oreille pour découvrir comment on parle des Français dans les autres langues.

Cet épisode contient 29 mots dans 15 langues différentes. En voici la liste complète, avec leurs définitions : Lire la suite…

Création&Psychanalyse : réverbérations – un séminaire proposé par Luminitza C. Tigirlas, Gazette café, 16 avril 2022

Luminitza C. Tigirlas reçoit la poète Sylvie Durbec au Petit-Théâtre du Gazette-Café pour discuter à partir de ​ses livres Ça, qui me poursuit, Fughe, Territoire de la folie et d’interroger plus particulièrement le rapport à la mort des écrivains Jacob Lenz, Adalbert Stifter, Robert Walser, Georg Trakl​, etc​.

Rencontre pour Jean Azarel autour de ‘Waiting for Tina’, Montpellier, 2 avril 2022

Rencontre autour de « WAITING FOR TINA » animée par Pascal NYIRI
samedi 2 avril à 18 h

Local de l’association CRÉER – Maison des Chômeurs  – 4, rue Levat à Montpellier

ENTRÉE LIBRE

en savoir plus sur Waiting for Tina ici

« Waiting for Tina » raconte, dans une bio romanesque et poétique saluée par la critique nationale, la vie tourmentée de l’actrice Tina Aumont, fille de Maria Montez et Jean-Pierre Aumont, icône des années 60/70, muse des peintres et cinéastes au destin tragique

 

 

Accord auteurs-éditeurs : Communiqué du collège auteurs

un communiqué de la SGDL du 25/03/22

Après dix mois de négociations entre éditeurs et auteurs, la perspective d’une signature d’un premier accord et d’une poursuite des discussions abordant franchement la question de rémunération des auteurs, se trouve en suspens. Nous voulons sortir « par le haut » de cette situation. La balle est dans le camp du SNE et dans celui du ministère de la Culture.

 

Chères autrices, Chers auteurs,

Dans le cadre du « Plan Auteurs » annoncé par le gouvernement, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a confié au printemps 2021 au professeur Pierre Sirinelli une mission de médiation afin d’« accompagner les négociations professionnelles sui generis sur l’équilibre de la relation contractuelle » entre auteurs et éditeurs dans le secteur du livre.
Un cycle de négociations réunissant les organisations des auteurs de l’écrit (représentées par l’ATLF, la SCAM, la SGDL et le SNAC pour le Conseil Permanent des Ecrivains, la Ligue des Auteurs Professionnels ainsi que la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse jusqu’à son départ) et le Syndicat National de l’Edition s’est ouvert au mois de juin dernier. Au terme de ce cycle, nos organisations sont parvenues à un accord sur cinq mesures qui améliorent notamment l’information des auteurs sur l’exploitation de leurs œuvres. Lire la suite…